Communauté des sports d'endurance

Introduction

Seconde édition pour cette rand’O du Castor organisée par le club de CO de Guyancourt. Ce sera ma seconde participation car j’étais déjà là lors de la première.

Il s’agit d’une CO longue distance puisque le circuit A (long) sur lequel je me suis inscrit est donné pour une distance poste à poste de 22,5 km. A titre de comparaison, un circuit A en CO classique fait environ 10 km.

Un circuit beaucoup plus intéressant que celui de l’an dernier, avec plusieurs zones où les choix d’itinéraires étaient possibles, des balises tantôt faciles, tantôt plus techniques, une carte récente (Sentier Jean Racine au 1/20.000), bref tous les ingrédients pour passer un bon paquet d’heures à chasser la balise…

Côté météo, pas de chance. Pluie et froid étaient au rendez vous. La course s’est déroulée autour de 8° avec une pluie permanente du début à la fin de la course. Cela m’aura au moins permis de tester mon matériel pour les raids hivernaux ;-)

Au final, une épreuve très bien organisée, un parcours agréable, et pour moi une orientation nickel chrome (ou presque), ce qui signifie que j’ai réussi à ne pas me déconcentrer durant toute l’épreuve… c’est bon signe !

Vous pouvez accéder au CR de la course, à la carte (pour suivre le CR) et aux définitions de postes. Les résultats détaillés sont disponibles sur le site du club de Guyancourt

Le CR de la course

Cela fait maintenant un petit moment que je me suis inscrit à la Rand’O du Castor. Il y a finalement assez peu d’épreuves de CO longues distances en Ile de France alors dès que l’occasion se présente, j’en profite !

J’ai participé à la première édition de cette épreuve l’an dernier, et malgré un parcours qui ne laissait pas beaucoup de choix d’itinéraires (la carte ne s’y prêtait pas vraiment) j’avais quand même apprécié l’épreuve. En plus le club de CO de Guyancourt qui organise ça est très actif dans la région, et il me semble normal de répondre présent pour les soutenir dans cette démarche.

Cette épreuve est intéressante car on y trouve plusieurs distances (8, 12, 18 ou 22km) mais elle peut aussi se pratiquer seul, par équipe, en marchant ou en courant. L’an dernier, j’y avais croisé beaucoup de famille qui venaient se faire une sortie dans les bois en cherchant quelques balises.

L’épreuve se déroulera sur une carte de CO réalisée spécialement pour l’épreuve au 1/20000 (1cm = 200m)

Réveil vers 7h00, petit déjeuner en famille ; chocolat et croissants chauds. Le départ de la course est à 10 h et j’aurais bien le temps de digérer… en plus à mon allure désormais, je suis très nettement moins sujet aux problèmes gastriques.

Je charge la voiture, puis direction Voisin-le-Bretonneux. Un parking est prévu à plus de 800m du gymnase. Vu les conditions météos (pluie et froid environ 7-8°) je me gare un peu plus près, d’autant qu’il y a plusieurs autres parking à proximité… Ils ont du prévoir un afflux de participants mais la météo risque d’en décourager certains.

Pour moi, pas de soucis. J’en profite pour teste des éléments de ma tenue pour les raids hivernaux. J’opte pour :

• Mes Salomons de raid aux pieds. Je suis impressionné par le confort de ces chaussures depuis que je les ai. Je vais courir sans me protéger du tout les pieds tellement je suis confiant.

 

• Collant long + pantalon de CO par dessus. Le collant c’est pour le froid et le pantalon de CO, c’est pour résister aux branches et aux ronces.

• Mes guêtres (que j’ai réparé depuis la dernière fois)

 

• Carline millet manches longues

 

• Haut de tenue de CO (toujours pour les branches) et en plus y’a le nom de mon club dessus

 

• Au dernier moment, je décide de courir avec ma gore tex packlite (merci Eul’Toutou) afin de me prémunir de cette pluie qui n’arrête pas de tomber. De toutes façons avec mon sac à dos on aurait pas vu le logo de mon club, alors !

 

• Le béret de course UFO sur la tête (ça résiste à tout et n’importe quoi un vrai béret)

 

• Mon sac DK 5L avec 2L de maxim neutre et 2 barres de céréales dans la poche.

 

Voilà, là je suis fin prêt ! ! !

Arrivée dans le gymnase, j’expédie les formalités administratives puis discute un moment avec des coureurs de mon club. Il y a quelques bons (et bonnes) qui sont là (David terminera 3^ème du circuit A en 2h23 et Abi terminera 9^ème au scratch et première féminine en 2h30 alors que la seconde termine en 3h31…) mais aussi d’autres dont les performances sont parfois plus proches des miennes … si, si, ça existe ;-) on fera même un beau tir groupé en fin de peloton !

Le circuit A était prévu pour 20km en poste à poste, c’est à dire, à vol d’oiseau entre les postes, et comme je ne sais pas encore voler, je m’attends à faire un peu plus. En fait la feuille de définition des postes indique un poste à poste de 22,5 km… J’avais dans l’idée de faire les 20km en environ 4h00 (ce qui correspond à peu près à ma performance moyenne) et je décide de ne rien changer du fait de ces kilomètres supplémentaires. En fait, je vais faire beaucoup plus simple… Pas de chrono. J’ai la montre au poignet, mais je la recouvre avec la manche de ma veste et je ne vais pas la regarder de toute la course juste pour courir au feeling et pour le plaisir. On verra le temps à l’arrivée.

Côté ravitaillement, comme je n’utilise pas la montre, je décide de me ravitailler à chaque balise (il y en a 30 sur le parcours) avec un peu de barre énergétique à la 10 et à la 20.

Je traîne un peu dans le gymnase, regarde le matériel proposé sur les stands. Mon porte définition est bien usé, j’en profiterai au retour pour en prendre un neuf… Pour la boussole de pouce, je n’ai pas assez d’euros sur moi, tant pis… ce sera pour une autre fois.

Vers 9h45, je me rend vers le départ situé à 800m de là. Ce sera un départ en masse. Tout le monde sur tous les circuits part au même moment, la récupération des cartes s’effectuant 400m après le départ.

Je retrouve sur place les coureurs de mon club, puis, je vais me mettre en place dans le paquet en attendant le signal du départ…

Départ – Balise 1 (11’07) Côté nord-ouest de la petite butte

Top, le départ est donné en masse…Environ 3-400m dans un terrain plein de trous pour rejoindre la prise de carte. Je vérifie que je récupère bien celle du circuit A. Je prends le temps de me positionner sur la carte, de regarder les 2 ou 3 premières balises. Les 4 premiers postes à postes sont assez longs. Ca va étirer le peloton.

Go ! Je longe des propriétés, puis prend le chemin en diagonale pour rejoindre le point de traversée de la route. Pour le moment on est encore très groupé, mais comme je ne connais pas le circuit des autres je reste sur mon choix d’itinéraire.

On traverse la départementale et la balise est 150m plus loin dans les bois. Facile !

Balise 2 (12’36) Côté sud-est de la butte la plus au nord-ouest

En voilà une définition qu’elle est claire…Je décide de contourner la zone marécageuse par le sud. C’est exactement le même chemin que celui emprunté lors du dernier Raid 28 ;-) C’est un tout petit peu plus long que de couper tout droit, mais je sais qu’il me faut quelques balises pour rentrer dans la carte. Aussi je préfère assurer en début de parcours. Je prend donc le chemin au sud ouest, puis au carrefour je remonte droit vers l’ouest. Encore un carrefour et là, direction nord-ouest. Je décide alors de compter mes pas. Je me suis étalonné il y a quelques temps au stade, et je sais que pour couvrir les 300m de chemin il me faut entre 300 et 305 foulées… 280, 290, 300. Bon je dois y être. Je rentre dans le bois et vois la balise. Pile poil dessus … Trop bon le Michel !

Par contre j’ai un vrai soucis. Avec la pluie, mes lunettes brouillent ma vue. Aussi je décide de les retirer. Je ne les porterait que si j’ai du mal à localiser une balise, sinon, je vais la jouer technique en m’appuyant sur la carte.

Balise 3 (9’03) Bord nord-est de la dépression

Poste à poste de plus d’un km… Je prend ouest puis sud-ouest à travers bois pour retrouver un sentier, puis je vais droit sur le circuit de Trappes. En approchant, on entend les voitures qui tournent malgrè la pluie. Ca fait un boucan pas possible ! Ensuite je redescend sud-est pour arriver sur la zone de la balise. Là, c’est un vrai gruyère… des dépressions partout, tous les 10m… j’y vais au cap en faisant confiance à la carte, et après avoir tourné quelques instants prudement afin de ne pas aller trop loin je vois la balise. Pointage, boisson et c’est reparti.

Balise 4 (9’57) Côté sud ouest du pont

Celle là ne devrait pas être difficile à trouver. Je rejoins le carrefour puis choisi l’option du chemin vers l’Est. Ce chemin est praticable et au carrefour suivant un autre chemin doit m’emmener droit sur la balise. La fin du second chemin est une descente très raide. Juste avant la descente, je tombe sur un gars qui cherche la balise en haut de cette côte. Il me demande si j’ai trouvé le pont. Je lui explique qu’en général les ponts sont sur les cours d’eau, et que dans notre cas le cours d’eau passe… tout en bas… je descend tranquillement. Ca glisse beaucoup à cause de la boue. Le fait d’avoir fait 2 ou 3 CO déjà sur cette zone m’aide beaucoup. Je pointe la balise, et repars.

Balise 5 (11’25) Bord Est de la dépression la plus au Nord

Si la descente a été raide, la remontée l’est aussi. Je marche pour m’économiser, mais c’est raide et ça glisse. J’arrive tant bien que mal en haut, choisi le chemin au Sud-Est puis attaque un azimut pour aller sur la balise. Je tourne quelques instants pour retoruver la bonne dépression, et termine par trouver la balise… pour le moment, tout va bien !

Balise 6 (6’44) Arbre particulier

Là, c’est de l’azimut dans les bois. Il n’y a pas d’autre solution. J’essaie de retrouver un sentier sur la carte, mais avec les feuilles fraichement tombées, on ne distingue rien. Je vais tour droit en prenant mes repères sur de courtes distances. Avec 2 autres coureurs on progresse de la même façon puis un arbre important apparaît. On s’en approche et la balise est là. Good !

Balise 7 (5’24) Partie amont du rentrant

Amont ! dont la balise est en haut. Je récupère le sentier au nord, puis le suis jusqu’à la zone de la balise. Là pas de soucis, elle est bien visible .

Balise 8 (4’59) Eperon

Un sentier descend jusqu’à la rivière, et en face je sais que ça monte dur ! il y a quelques semaines, il y avait une balise dans cette zone déjà ! je suis le sentier à mi hauteur et dès que je pense être à bonne distance je monte droit dans le bois vers l’éperon. la balise est là et j’arrive droit dessus…

Balise 9 (11’06) Extrémité Nord Est du chemin

Cette balise est placée là pour nous faire traverser la route à un point précis. La balise précédente était presque en haut. Je décide donc de suivre le chemin du haut en longeant la zone interdite. Ce choix d’itinéraire par rapport à celui du bas me sera confirmé comme le bon par le traceur à l’arrivée. Ensuite je termine en prenant le chemin La balise est juste au carrefour. L’heure limite de passage ici était 13h00. Il est tout juste 11h22… j’ai de la marge ;-))

Balise 10 (5’28) Extrémité Nord-Est du sentier

Le passage est jalonné. Je suis les jalons tranquillement jusqu’au chemin et à la balise 10. La je pointe et absorbe mon premier morceau de barre énergétique. 1/3 de la course est faite, et tous les voyants sont au vert !

Balise 11(4’12) Extrémité Sud-Est de la ravine

Un chemin descend raide. J’y vais tout doux et trouve assez facilement la ravine qui est très nette sur le terrain.

Balise 12 (9’36) Angle extérieur nord de la clôture la plus au sud

Je prends le sentier au sud qui se transforme en route pendant quelques centaines de mètres puis redeviens un sentier. Au carrefour je prends le chemin sur quelques mètres et je trouve la balise.

Balise 13 (9’25) Extrémité sud du fossé sec

Vu la météo, je ne suis pas sur de trouver un fossé sec ;-). Je continue le chemin au sud-ouest puis un autre au sud est pour arriver sur la zone de la balise. Là je rentre dans le bois au cap et trouve le fossé. Je le descend vers le sud pour arriver sur la balise.

Balise 14 (5’26) Rentrant

Plutôt que de couper à travers bois, je préfère assurer pour récupérer un peu. Aussi je remonte la ravine tranquillement, mais ensuite cela me permet d’attraper le chemin plat qui remonte au nord-est. Après le départ du second large chemin sur ma droite (je n’ai pas confiance dans le sentier qui est sur la carte à cause des feuilles) j’attaque à la boussole. Bingo. Droit dessus.

Balise 15 (8’37) Partie avale de la ravine

Bien qu’elle soit dans la partie avale, je choisis l’option haute. J’emprunte le sentier puis au dernier grand carrefour je compte mes pas. Arrivé sur zone je devine un sentier qui semble aller dans la bonne direction. Je plonge dedans pour trouver la balise..

Balise 16 (5’49) Angle extérieur sud-ouest du bâtiment

Je coupe à travers bois pour rejoindre le sentier qui serpente. A un moment le sentier va tout droit alors qu’un chemin fait un détours. Je choisi l’option détours et bien m’en prend. Le tout droit descend dans une cuvette qu’il faut ensuite remonter. Tout bon…La balise est au carrefour pour la traversée de la route

Le temps limite ici est à 14h. Il est 12h11. A une minute près, j’ai toujours la même avance qu’au point de contrôle précédent. A partir de là j’attaque une zone de 6 balises assez techniques.

Balise 17 (6’17) Pied de l’éperon du milieu

Une petite descente raide dans la boue méga glissante…puis un tout droit dans la foret. Je passe le premier éperon, puis trouve le second, mais je suis un peu haut. Je redescend et trouve la balise qui était bien plus visible de tout en bas. Pas grave, je l’ai eu facilement quand même.

Balise 18 (9’27) Clairière

Pour celle là je progresse lentement mais en assurant bien ma progression. Je m’appuie sur le sentier à l’Est puis sur une clôture. Ensuite, un tout droit dans les bois me permet de rejoindre l’angle du chemin que je visais comme point d’attaque. De là, j’y vais au cap et trouve la clairière. Good !

Balise 19 (3’29) Rentrant

Je sors au cap, la foret n’est pas hyper praticable mais ca passe. Je m’appuie sur une sorte de cabane qui est sur la carte un peu au dessus de la balise et continue à l’azimut. Je trouve le rentrant et la balise un peu plus haut.

Balise 20 (9’33) Petit rentrant

Vu l’état de la foret, je fais un petit détours et ne récupère pas le chemin droit qui part au nord. J’ai une trace qui me mène un peu nord-est puis un sentier clair qui remonte très raide dans la pente. Première intersection, seconde intersection puis je pique dans le bois pour retrouver la balise. Pile poil dessus. Le meilleur choix d’itinéraire aurait été de partir plein ouest à la balise 19 puis de suivre le large chemin.
Mais sur le coup, j’ai pas percuté et comme j’ai bien trouvé la 20, je suis content (mais j’ai pris un belle côte dans les jambes) ! Second ravitaillement solide comme prévu. Un bout de barre et ça repart !

Balise 21 (5’13) Côté nord-est du houx

Je rattrape un chemin, puis je repasse dans la même descente raide et glissante que j’ai déjà emprunté pour aller à la balise 17, sauf que cette fois ci, je descend jusqu’au bout. L’approche de la balise se fait sur un sentier pas très bien marqué, mais le houx étant le seul arbre encore vert, je le repère sans trop de soucis.

Balise 22 (17’32) Côté sud-est de la colline

Un petit tronçon balisé nous mène jusqu’à une traversée de route. S’en suit un long poste à poste de plus de 2 km avec une première moitié en grande partie dans les bois mais avec une super côte pour rejoindre le plateau… je monte tranquille. Il n’y a pas de soucis d’orientation sur ce tronçon. Il faut suivre le chemin jusqu’à quitter le bois et arrivé dans des champs. Une fois en haut on débouche en plein vent, sous la pluie au milieu de champs plats à découvert. L’image me rappelle le Raid 28, sauf que là, la traversée des champs ne durera qu’un petit kilomètre… Arrivée dans un village, la balise est à la sortie du village où une autre traversée de route nous attends. Je discute quelques instants avec les bénévoles qui font la circulation, l’un d’entre eux m’ayant interpellé par mon pseudo. En fait, à de nombreuses reprises je serai salué par des coureurs, certains que je connais pour les croiser sur différents raids et CO, mais aussi d’autres qui me reconnaissent grâce au béret.

Balise 23 (8’10) Extrémité nord-ouest du mur infranchissable

Encore une traversée de champs. Je ne me pose pas de questions et progresse en attendant de pouvoir rejoindre la zone boisée. A l’entrée du bois je me recale pour attaquer la balise. Je repère le mur et arrive à son extrémité . Pas de balise Mmmmmm ! réfléchissons… Trouvé ! en fait il reste un autre bout du mur un peu plus loin, je continue et trouve la balise. Good !

Balise 24 (8’21) Côté ouest du lavoir

Un poste à poste agréable. Petite descente après le mur, puis j’attrape le chemin qui monte au nord-ouest. Au bout du chemin, je prend à droite et le lavoir est bien visible. Pas de soucis pour trouver la balise.

Balise 25 (9’06) Grotte

Grotte ? Je ne savais pas qu’il y avait des grottes par ici ! Je prend le chemin qui longe le cours d’eau puis après la première intersection, je compte mes pas pour essayer de deviner la zone par laquelle j’ai décidé d’attaquer la montée vers la grotte. Une fois sur place, la trace est assez visible. Je monte péniblement tellement ça glisse, étant obligé de m’accrocher aux arbres pour ne pas redescendre. Arrivé à la bonne hauteur, il y a un chemin qui me mène vers une barre rocheuse ? On se croirait à Fontainebleau ! Si il y a une grotte, elle est forcément au pied de cette barre. J’avance donc en restant attentif et trouve finalement la balise presque au bout de la barre

Balise 26 (16’01) Borne

Pour éviter une montée raide, je décide de faire un petit crochet en empruntant un sentier pratiquement plat. Ensuite je récupère un autre sentier, et à partir d’une intersection, je compte mes pas pour trouver mon point d’attaque. Je prend un azimut, puis rentre dans le bois. On se croirait à Verdun. Des trous partout… Je jardine un peu puis commence à chercher la borne (c’est une borne en pierre d’environ 50cm et gris foncé… pas facile à voir) Je tourne un peu en rond et au final je trouve la borne. Le problème c’est qu’il n’y a pas de balise… Je vérifie sur la carte. Il n’y a qu’une seule borne dans cette zone, donc elle devrait être là. Est-ce quelqu’un l’aurait enlevé ? ? ? Je regarde au sol, mais là, aucune trace des " confettis " qui sont jetés au pied des balises pour marquer les positions en cas de malveillance. Je ne suis donc pas au bon endroit. Je pense être trop à l’ouest, et remonte tranquillement vers l’est. Au bout de 150m je trouve enfin la bonne borne avec la balise. Mon nez a été bon, mais j’ai été perturbé par la borne qui ne figure pas sur la carte…

Balise 27 (3’31) Extrémité sud-ouest de la levée de terre

Je remonte dans le bois plein nord pour rejoindre un sentier, puis je suis ce sentier jusqu’à la route. La balise est juste à l’endroit de la traversée.

Balise 28 (5’30) Angle extérieur sud de la limite de végétation

J’emprunte le chemin direction sud-ouest jusqu’à la patte d’oie, puis rentre à la boussole dans le bois. La zone de végétation est bien visible, mais la descente vers l’étang est assez raide et toujours glissante. Je contourne la végétation pour trouver la balise.

Balise 29 (7’12) Bord sur de la colline

Là, je décide de ne pas remonter direct dans la pente, mais plutôt de remonter nord-est pour récupérer le sentier au dessus en atténuant un peu le dénivelé. La fatigue commence à se faire sentir dans les jambes. Une fois en haut, je trouve le chemin qui serpente et qui me mène jusqu’à la balise.

Balise 30 (3’14) Arbre isolé

A partir de là c’est pratiquement jalonné. En fait on entre en ville pour aller vers l’arrivée. Je discute en avançant avec des coureurs du circuit B que j’avais rencontré déjà quelques balises auparavant. Petite photo en passant au pointage de la balise.

Arrivée (3’37)

Un petit bout de bitume et une entrée dans le gymnase sous les projecteurs…

Voilà, c’est fini… je récupère un peu dans le gymnase puis je retourne vers la voiture pour me changer. Le fait de m’arrêter a fait tomber la pression et d’un seul coup j’ai froid… je me change complètement puis, le chauffage à fond, je retourne rejoindre ma petite famille

Bilan.

Pour une fois, tout s’est déroulé comme prévu… Etonnant !

• Je n’ai eu aucun pépin physique. Mes genoux m’ont laissé tranquille pendant toute l’épreuve (j’ai fait attention) et ne se sont rappelé à moi qu’après le bon bain chaud qui m’attendait à la maison. Léger raidissement mais normal après 4h de course et qui devrait passer dans les jours à venir.

 

• Pour les pieds, pas une seule ampoule. Le fait d’avoir couru dans un environnement plus qu’humide y est certainement pour quelque chose, mais le résultat est là.

 

• Pas de gros coup de pompe non plus. Une fatigue normale mais pas de coup de bambou comme des fois. J’ai peu mangé (de toutes façon je mange très peu en course, j’ai bu pratiquement mes 2 litres de maxim,

 

• Côté chrono, bien que je n’ai jamais regardé ma montre et que je sois resté toujours à une allure à laquelle je me sentais bien je termine pile dans la fourchette de temps que j’avais estimé, et tout cela sans souffrir

 

• Pour l’orientation, ça a été top de top. Pas une seule erreur ! J’ai réussi à rester très concentré sur ma carte (l’orientation n’était pas hyper technique non plus). Même avec la fatigue en fin de course, je ne suis jamais sorti de la carte. Au début j’ai assuré les premières balises en empruntant les chemins afin d’éviter une bêtise que je fais souvent en voulant optimiser trop vite mes parcours…Cela m’a permis d’entrer facilement dans la carte. Jamais non plus je ne me suis laissé déconcentrer par d’autres coureurs. J’ai suivi systématiquement mon idée, et au final je vois que j’ai eu raison…

 

Du côté de l’organisation, pas grand chose à redire. C’était bien rôdé, je n’ai pas de remarques à leur faire, sauf les remercier pour cette course qui de mon point de vue était tout à fait maîtrisée. Le parcours était beaucoup plus intéressant cette année avec plusieurs zones ou les choix d’itinéraires techniques étaient possibles, et d’autres où les liaisons roulantes ont permis aux bons de s’exprimer (mais pas moi ;-). La zone cartographiée y est aussi pour quelque chose avec des parties plates de forêt francilienne traditionnelle et deux zones plutôt tourmentées avec quelques belles petites côtes à la clé. Bon accueil au départ et à l’arrivée, gymnase, vestiaire (sec et chaud) ravitaillement chaud à l’arrivée, … Bref, tout ce qui donne envie de revenir…

D’ailleurs, l’édition 2004 est déjà planifiée pour le 21 novembre 2004 ! Retenez la date.