Récit de la course : Marathon du Beaujolais Nouveau 2010, par freddo90
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Mon premier marathon
Après un semi-marathon en 2009 en 1h40, j'avais envie de passer à la distance au-dessus. En septembre 2010, j'améliore mon temps sur semi, 1h30 ! C'est décidé, je vais tenter de monter sur marathon, et je choisis celui du Beaujolais : c'est pas trop loin, pas trop de monde, sympa, bref ça me parait être l'idéal pour une première tentative, sans pression ! L'objectif ? 3h30, soit 5min/km, mais le premier objectif sera bien de finir !
Au départ, un petit échauffement, mon pote Nico part lui pour une pause technique au gymnase vers le départ, je ne le retrouve pas sur la ligne de départ ensuite. Par contre, il y a du déguisement, un mec avec des canettes métal tout partout, un mec en costard, et un autre en Jésus Christ avec une croix (en carton j'espère) sur le dos !
- Feu... parti ! je me suis placé au milieu du peloton, c'est un poil trop en retrait, je double un peu de monde avant de pouvoir trouver mon rythme. La descente des 1ers km m'aide à ratrapper le temps perdu sans forcer, impec !
- Km 4, je suis nickel, 20 min ! Sauf qu'arrive le 1er passage par un château : chemin de terre avec beaucoup de boue et de flaque, ça s'arrête, puis on serpente dans la cour du château, au 5ème km je suis en 26 min, 1 min de retard.
- Km 10 : 2ème passage par un château, Pizay, très joli. Mais on serpente à nouveau dans le parc, et puis... on passe carrément par la cave du château, je marche le temps de la traversée pour bien boire et manger un quartier d'orange. Mais après, c'est encore une minute de perdue en ressortant
- Km 12, je ratrappe mon pote Nico, comme au semi-marathon de septembre. On arrive sur une piste cyclable bien plate, j'en profite pour dérouler un peu, mais en restant sur mes 5min/km. En plus, je me tape le vent de face, et comme à chaque fois dans ce cas-là, personne pour m'abriter sur cette longue ligne droite
- Km 15, on se tape une bonne montée dans les vignes, et un nouveau château. Et pof, encore 1 min de perdue, ça fait 3 min au total de retard par rapport au rythme des 5min/km. Ca va, mais j'ai un peu mal à la hanche (classique), et au niveau des pieds je soupçonne une ampoule de naître au pied droit...
- Km 21, je déroule, ça va, je passe en 1h48 au lieu des 1h45 idéales... Et comme je sais qu'au km 32 on a 3 km de montée, je n'ose pas accélérer pour récupérer mon retard par rapport à l'objectif de 3h30, je gère, je continue avec mes 3 min de retard. Dommage, je me sens bien, mais bon... Jusqu'au km 30, ce sera long, petites routes, un peu moins de monde au bord.
- Km 32 : voiçi enfin cette montée de 3km, je peux me lâcher ! Je lui montre à ce faux plat ce que vaut un mec entrainé sur les contreforts Vosgiens, j'avale ces 3km sans souci, je dois perdre à peu près 1 min au total par rapport à mon rythme de référence. A côté, ça commence à marcher, s'étirer, je ne fais plus que doubler du monde
- Km 37, on vient de se taper une bonne descente, j'ai allongé un peu mais ralenti sur la fin, peur de finir avec une crampe à la cuisse. Et au loin, je vois le dernier morceau de bravoure, les 3-400 m de montée raide
- Km 38, j'attaque la montée au son de Téléphone, avec la sono placée au dessus : "ça s'est vraiment moi et rien d'autre que moi !!!" bah oui, ça fait plus de 3h que je cours Et hop, je double encore tout le monde, je finirai à fond !
- Km 39, montée finie, on fait à nouveau des tortillons autour d'un château. Dernier quartier d'orange, et je me lance, j'ai maintenant 5 min de retard, après la montée raide et le château. A partir de là, ça ne fait plus que descendre, j'arrive encore à dérouler, du bonheur.
- Km 41, c'est bon. Je ne finirai pas en 3h30, mais j'ai de la marge par rapport au 3h35, alors je profite, je savoure en ralentissant un peu
- Km 42, c'est fini, je surprends ma soeur qui ne m'attendait pas si tôt 3h34' et je sais plus combien de secondes, wouhou !
Nico arrive un peu plus tard, en 3h50. Passage à la douche, on s'inscrit pour une séance de massage... mais ça ne suffit pas, on marche comme des canards, chaque marche d'escalier à monter ou descendre est une épreuve !
Je passe aussi vers une podologue pour réparer une ampoule perçée, elle hallucine devant l'état de mon pied, qui sera même pris en photo
Voilà, je suis très content de moi, super content de ne pas avoir pris de mur en pleine face, et d'avoir eu du jus pour bien finir
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1 commentaire
Commentaire de Jean-Phi posté le 01-04-2011 à 15:39:00
Ah le beaujolais nouveau ! Si le vin n'est pas bien terrible, son marathon en revanche est top ! Je le sais j'y étais aussi en 2010 ! Bravo pou rta perf, pas facile à réaliser car pas plat. Pour un 1er marathon, tu n'as pas choisi la facilité. Ca devrait être du gâteau de descendre en dessous des 3h30 !
A bientôt !
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