L’ekiden de Grenoble 2011, seulement la deuxième édition et déjà un grand rendez-vous de la CAP dans la région : 461 équipes cette année soit 2766 coureuses et coureurs, de tous niveaux et tous horizons.Météo France avait annoncé le déluge mais finalement il ne pleut pas malgré le ciel gris de novembre.

Bien sûr le Dude et sa dream team sont là.  

RELAIS 1 :  

Nous sommes justement en train de nous féliciter de la clémence des cieux, tout en écoutant distraitement le speaker : « bla bla bla sponsors bla bla bla bénévoles bla bla bla top départ » !!!Panique à bord, Seb qui s’échauffe derrière les sas bouscule tout le monde, enjambe les barrières, arrache un chouchou-relai et part à bloc.Au moins 10 sec de perdues et une mauvaise position en queue de peloton, mais le connaissant je sais qu’il a les nerfs et qu’il va envoyer grave.Je ne serais même pas surpris qu’il lui reste un peu de jus pour monter sur la scène faire avaler son micro au susnommé speaker.18’53’’ plus tard le revoilà !!!En effet il a envoyé du lourd !!! 

RELAIS 2 :  

 C’est maintenant Thierry qui part pour 10 km.Il les bouclera en 44’00’’, soit environ le temps qu’il met en triathlon…sauf que là il n’a pas nagé 1km ni pédalé 50km avant de partir.Décidément Ross a raison, les triathlètes sont la lie de l’humanité.

RELAIS 3 :  

Bruno s’élance à son tour pour 5km, avec sa belle casquette orange fluo on dirait un chasseur !!!22’30’’ pour 5km, il a du s’arrêter au bord de l’Isère pour buter un canard… 

RELAIS 4 :  

Samuel part pour le second 10km.C’est mon jeune Padawan et vu les roustes qu’il me met aux entrainements je suis certain qu’il sera facilement sous les 40’.Hélas, à peine à mi-course le déluge s’abat sur lui; et quel déluge !!!Un vent glacé qui fait tout voler dans la zone de relais (aie le bel écran), ainsi que des trombes d’eau tout aussi glacée.   Cela se corse pour Samuel, qui courageusement et malgré les éléments déchainés, en finit en 40’49’’.En + dans tout ce que je lui ai enseigné sur la CaP, le seul truc qu’il ait retenu ce sont les tendinites.Il s’en rappellera longtemps de sa première course. 

RELAIS 5 :

Luc. C’est mon chef. Il est beau, il est fort, il va vite; normal c’est le chef. Non je ne fayote pas! 21’23.  

RELAIS 6 :  

A moi de mouiller le maillot!Fastoche en 30 secondes c’est fait.

Vent glacé de face, pluie torrentielle, aucun coureur dans mon allure pour me tracter, parfois on se dit que la CaP c’est quand même un sport à la con.

Puis vient le pont qui fait bien mal aux pattes, et en  récompense dès qu’on est « au sommet » on se reprend les bourrasques en pleine poire.

J’aurai bien aimé être sous les 29’ mais vu les conditions, je m’en contente.

   

Au final on termine 55^ième en 02 :57 :05 ; nous visions avant tout de passer sous les 03 heures donc nous sommes pleinement satisfaits.

Dommage que les conditions météo exécrables aient un peu gâché l’après course mais je garde malgré tout un excellent souvenir de l’épreuve et ce soir bien au chaud et au sec je suis presque fier d’avoir bravé les pires conditions que j’ai connues en CaP, certain que si ça avait été pour une course en individuel je n’y serai pas allé. 

C’est peut-être ça la magie de l'ekiden...