C’est la fin du mois de mai, le trail de La Pastourelle est le rendez-vous à ne pas manquer. La course est située dans les monts du Cantal sur la commune de Salers, village médiéval réputé pour son fromage inimitable.

Ayant déjà participé l’année précédente, j’ai entraîné dans l’aventure Anne-Laure dont je ferais le meneur d’allure. L’objectif est de boucler les 32 km et 1300 m de D+ entre 3h30 et 3h45. Randonnée, Course à pied en individuel ou par équipe, VTT, les organisateurs ont tout prévu pour que chacun trouve son bonheur.

Nous prenons la route du Cantal en fin de matinée. Après un rapide repas d’avant course, nous faisons un petit tour dans le village qui est très animé. Les sponsors locaux ont aménagé de nombreux stands.

Nous effectuons les derniers préparatifs d'avant course, je remplis mon bidon, vérifie mon dossard pendant qu'Anne-Laure entame la longue préparation de la protection de ses pieds.

L'heure du départ approche, nous allons nous positionner sur la ligne de départ qui sera donné à 13h30.

 Après avoir fait le tour du village en fanfare, la longue file de coureurs s’engage sur les côtes  du SUC COBRU (1211m). Le départ est très ralenti par de nombreux étranglements. Nous nous retrouvons en fin de peloton. Nous passerons le reste de la course à remonter. 

Le temps couvert favorise l’ascension. Arrivé au sommet, le panorama sur le Puy Violent est splendide. Partis avec notre propre ravitaillement liquide nous passons le premier ravitaillement sans nous arrêter.

Passé le PUY de L’AGNEAU nous rejoignons par une piste caillouteuse le COL de NERONNE (1240m) où seront passés les relais pour la course en équipe. Les spectateurs font rapidement place à la faune locale.

Les ravitaillements sont animés par des orchestres mais nous passons toujours sans nous arrêter.

La montée devient de plus en plus rude, nous traversons les névés pour gravir le  ROC des OMBRES(1663m) et le passage par la BRECHE d’ENFLOQUET.

Passé la première difficulté, il nous reste à gravir le  PUY VIOLENT (1590m) sur une ligne de crête au milieu de pâturages parsemés de gentianes et peuplés de vaches à la robe acajou. La montée se fait de plus en plus difficile.

Arrivé au point culminant, nous attaquons la descente sur le village de ST PAUL DE SALERS à bride abattue, ce qui nous permet de remonter pas mal de coureurs.

Les deux derniers kilomètres sont terribles. Avec ses 200 m de D+, le petit sentier forestier escarpé qui remonte vers le village est effectué à un train de sénateur. Ouf, encore une centaine de mètres et nous arrivons sur l’esplanade en 3h38.

La beauté des paysages et l'ambiance festive que nous retrouvons l’arrivée fait vite oublier les 1300 m de dénivelé que nous venons de parcourir. Le Cantal est un magnifique terrain de jeu pour tous les amoureux de la nature.

Le rendez-vous est fixé pour la 13^ème édition.