Foufou2 a écrit:Bonjour à tous,
Je suis un petit nouveau sur Kikourou (et dans le monde du trail) et je vais faire le TOR (enfin essayer de la finir) en Septembre prochain. Je viens donc me présenter ici.
Bien que j'ai lu les discussions TOR 2016 et 2017 (une mine d'infos!), je suis sur d'avoir tout un tas de questions dans les semaines/mois à venir sur cette épreuve (matériel, parcours, etc...).
Pour le moment, il y a combien de personne du forum inscrite pour le TOR cette année ?
Est ce qu'un newbie comme moi a déjà fait le TOR comme 1er vrai Trail ?
Au plaisir de vous lire !
Salut Foufou2!
J'ai fait le Tor en 2016 (enfin la 4K, mais on va pas chipoter...) et, si je n'étais pas un bleu au sens strict, je n'en étais quand même pas loin.
Mes expériences d'alors étaient: 2012 GRP 80, 2013 GRP 160 (abandon à 90km), 2014 GRP 160 en 48h (BH50), 2015 UTMB en 46h (BH46h30).
Pour le Tor, je n'ai fait absolument aucun entraînement spécifique (le même que pour mes 160 précédents et, à ce jour, je ne change rien). Ma plus longue sortie est un 50km (1250D+).
Chez moi, ce n'est pas plat (Lot-et-Garonne), c'est tout juste vallonné. Aucun entraînement en montagne.
Et ma course s'est très bien passée; jamais stressé par les BH (ce qui fut une première). J'ai pris largement mon temps aux bases de vie (5h d'arrêt à chaque fois en moyenne). J'ai en ai bien chié la première journée puisque, sur la 4K, on commençait par le sommet à 3300 + grosse chaleur (la moitié des abandons ont eu lieu lors de cette étape), mais une fois passé ce coup dur: vraiment, vraiment que du plaisir.
J'y retourne cette année avec pour seul regret de ne pas avoir été pris l'an passé!
À mon sens, le plus important est la confiance en soi (et la détermination). Et cela bien plus que n'importe quel entraînement.
Parce que, en montagne, quand il fait beau, pas de souci, mais quand t'es paumé dans le brouillard, il faut savoir rester calme.
Ne pas renier le tout puissant lorsqu'il t'envoie des litres de flottes sur la tronche avec un petit 2° et un vent à décorner le boeuf italien; après la pluie vient toujours le beau temps (parfois une fois que tu as franchi la ligne d'arrivée!)
Même chose pour les douleurs; la plupart sont bien plus supportables qu'on ne se l'imagine sur le moment...
Et surtout, ce regard condescendant (qui n'ose pas trop te plomber le moral la veille de la course) quoi tu passes de l'ironman au Tor?!
J'ai croisé un gars qui visait un top 10 et qui a fini dans les 100... Un autre qui l'avait déjà fait deux fois et qui a explosé dès le premier jour.
Le Tor est lent; si l'objectif c'est d'aller au bout en mode grosse rando où tu dors pas beaucoup, c'est loin d'être insurmontable mon avis.
Une chose me turlupine, Jack. Pourquoi ne pas avoir donné la serviette alors que tu avais déjà les plans ? - Parce que jamais je ne céderai devant la barbarie. - Ah ouais, exactement comme moi.