POLEMIQUE.... douce... enfin débat sur le dopage

[isard66]

Je pense que le débat est en train de dériver.

Le problème n'est pas l'usage de produits améliorant la performance. Le problème est l'usage de produits dangereux pour la santé.
La lutte anti-dopage vise à éviter que l'athlète, pour améliorer ses performances, utilise des produits dangereux ... et que ses copains, voulant concourir à armes égales ne soient obligés de s'y mettre aussi.
La conséquence redoutée est un problème de santé publique.
Le sujet de l'amélioration de la performance est le fondement même de la compétition sportive. Ce n'est donc pas çà qui est interdit. Le débat sur la prise de gels ou plutôt que de pâtes de fruits n'est pas celui du dopage.
Le choix du mode d'alimentation, des limites que l'on s'impose est du domaine de choix personnels voire de l'éthique personnelle, pas du dopage. Ce type de choix peut faire l'objet de toute sorte de prise de position.
Sur le dopage, nous ne sommes plus dans le domaine de l'interprétation personnelle, il y a des règles très strictes et faciles d'accès grâce à Internet.

Désolé de ne pas être d'accord avec toi, mais le dopage commence dès qu'il y a tricherie!C'est du vol manifeste que de priver des athlètes qui ont consenti des années de sacrifice de leurs victoires. Je pense, pour donner un exemple dans l'athlétisme, à Christine Aron, qui en plus d'être particulièrement charmante, n'est pas passée à côté de sa carrière, comme beaucoup le pensent, mais s'est tout simplement fait voler sa carrière par toutes les athlètes dopées...
Olivier

Je pense que tu ne m'as pas bien compris.
Je suis d'accord avec toi sur le terme tricherie, mais je voualis juste rappeler que le fond du problème de dopage n'est pas la tricherie, mais un problème de santé publique.
Et je rajoutais que la recherche de tout moyen légal et sans danger pour la santé d'améliorer ses peformances était le fondement même de la compétition.

Il me semble que le problème de tricherie est toujours primordial, le problème de santé publique ne vient qu'en second lorsque le dopage est généralisé et porte sur des médications très dangereuses sur le court, le moyen ou le long terme. Quand le dopé est isolé ou relativement isolé, et ne se procure que des médicaments, certes dangereux puisque sur prescriptions, mais pas forcément très dangereux je ne crois pas que cela soit un problème de santé publique. Voilà en quoi je n'étais pas d'accord avec toi. Ensuite, lorsque les conduites dopantes sont généralisées et sophistiquées, là je suis 100% d'accord avec toi c'est un problème de santé publique. C'est le cas dans le vélo, le ski de fond...Le trail me semble encore éloignée de ces phénomènes, mais pas du dopage...
Olivier

[Olycos]

Le dopage est la pratique qui consiste à prendre des substances ou à user d'actes médicaux pour augmenter artificiellement ses capacités physiques ou intellectuelles.
Un gel permet simplement de maintenir son niveau énergétique, pas de l'améliorer. Si ton potentiel est de 100, le gel sert à ce que ton potentiel reste de 100, pas qu'il passe à 110. Je simplifie volontairement...
Olivier

je trouve que c'est une bonne definition.......
je plussoie donc ....



a+
pierre

Wouaip définition interessante

[isard66]

Le dopage est la pratique qui consiste à prendre des substances ou à user d'actes médicaux pour augmenter artificiellement ses capacités physiques ou intellectuelles.
Un gel permet simplement de maintenir son niveau énergétique, pas de l'améliorer. Si ton potentiel est de 100, le gel sert à ce que ton potentiel reste de 100, pas qu'il passe à 110. Je simplifie volontairement...
Olivier

je trouve que c'est une bonne definition.......
je plussoie donc ....



a+
pierre

Wouaip définition interessante

Merci
Olivier

[al27]

Bonjour,
Etant acteur de prévention en santé publique et notamment dans les addictions, je vais situer le débat un peu au même niveau qu'Olivier.
La question est "quels moyens donne-t-on aux éducateurs sportifs, aux clubs, aux écoles pour tenter de donner aux futurs sportifs les moyens d'avoir un libre arbitre par rapport à des produits qui vont dégrader leur santé?".
Lorsqu'un système dépense 70% dans la répression, 28% dans le soin et 2% dans la prévention, il ne faut pas s'étonner que les groupes qui dépensent énormément en communication (y compris auprès des médecins) ont des beaux jours de dealers devant eux.
A plus,
Al27

[Estive 73]

C'est aussi mon avis : le dopage est d'abord un problème de santé publique et d'éducation (et de culture comme il était mentionné + haut).

Mais, la tricherie est primordiale s'agissant de la compétition. Et se doper, c'est bien sûr tricher.
Je partage une vision "étroite" du dopage reposant sur des textes listant ce qui est interdit et donc ce qui est permis.

On peut toujours discuter des textes : de la présence de la caféine sur les listes et de l'absence de compléments alimentaires x ou y, mais c'est un autre débat.

[timoca]

au dela de la santé publique ou de toute considération sociétale je crois que le dopage reste une affaire individuelle entre soi, sa conscience sa perception de l'ethique et du respect de son corps et de ses limites sans parler du respect vis à vis des adversaires!ce quel que soit son niveau donc la nature humaine étant diverse par définition il y aura toujours des tricheurs et des gens plus honnetes c'est d'ailleur pour cela que la société met des limites

[al27]

Oui Cajumo, c'est bien ce que je veux dire, sans éducation à la santé, les futurs sportifs ne se poseront même plus nos questions.
A plus,
Al27

[iade38]

Le problème avec des produits comme la coramine, c'est surtout la démarche, les symptomes qui motivent à la prescription de ces médicaments: où commence et ou s'arrète la démarche "dopante"?
La fatigue est un phénomène naturel, une alerte de l'organisme signalant un besoin de repos.
La consultation médicale ne doit avoir lieu que si les symptomes persistent
Un médecin du sport compétent doit savoir établir un diagnostic de fatigue +/- chronique: carences, anémie, sur entrainement.
Il est normal d'alterner période de formes et de méformes.
Prescrire un "stimulant" , c'est à dire traiter artificiellement les symptomes sans s'occuper des causes, m'apparait d'une légéretè confondante.
C'est comme prescrire de la morphine sur une hernie discale chirurgicale: on masque sans traiter.
Cette histoire témoigne bien de notre société ou trône l'image de surhomme: toujours en forme, jamais fatigué, quête de la performance, concurrence entre les individus.....
Le trail, voire l'ultra trail amène l'organisme à des seuils de fatigue assez conséquents mais qui sont souvent sous estimés à cause de l'environnemet "nature", l'abscence d'esprit de compétition.
Les routards , sont peut être prisonniers du chrono, mais celui çi témoigne assez bien de leur état de forme . de plus, l'appartenance à un club d'athlé, permet d'avoir un entrainement structuré ou la récupération , l'évaluation prend toute sa place.
Méfions nous de la surenechère de kilomètres et de dénivellé