Coté stats : La plupart des coureurs à forme égale mettent Temps UTMB + 40%
Perso je découperai la course comme ça :
* Départ - ravito 01. Ça monte mais rien de méchant. On est frais et le soleil ne tape pas encore
* Ravito 01 à ravito 04 : faut surtout pas s’affoler et c’est là qu’il fait généralement le plus chaud :
Du R1 au R2 ça semble facile au début mais la descente avant la remontée puis la redescente sur le ravito 2: c’est de la folie le nombre de coureurs qui « sèchent » et ont du mal à s’en remettre.
R2 à R4 : de la pente, du caillou… La montée au Cataperdis en sortant de R2, la montée de la ComaPedrosa… Franchement ça vaut des points. C’est ce bout là où il faut être frais et prendre son temps. Si on en sort en bon état la suite s'annonce franchement bien.
* Le ravito du Coma Pedrosa fait vraiment du bien avant un bout que je qualifierai de « facile ». Rien de compliqué jusqu’au sommet de la Bony de la pica.
* La terrible descente sur la base vie N°01 de la Margineda. Je pense que cette descente est unique en ultra. Moi j’aime ce côté engagé au début puis après il faut du pied et des jambes. Franchement ça casse, j’ai adoré en 2017 parce que j’étais frais. J’ai peiné en 2015 parce que je m’y suis blessé… Mais on arrive à un must en termes de base vie (profiter des douches !!!)
* De la base vie à Coma Bella. C’est un bout que je trouve franchement assez facile même si la première cote après la base vie pique un peu.
* De Coma Bella à Illa :
La montée au Pic Negre (deuxième plus haut sommet) est longue mais pas dure. La descente et les montées successives sur Claror et le fond du Vallon jusqu’à Illa passent plutôt bien mais il ne faut pas s’y affoler.
* D’Illa au Pas de la case. On reste sur le même genre de parcours. Par contre le dernier coup de cul sur le col des Isards et la descente sur le pas de la Case ça vaut des points.
Le pas de la case. Idéalement il faut y arriver de jour et avoir encore 2-3 heures de clarté devant soi.
En effet la descente sur l’Ariège et montée sur le Pas de las Vaques dans les ruisseaux, honnêtement il vaut mieux voir clair ou alors être vraiment lucide. La fin de la montée au Col pique quand même bien avant une descente assez facile.
* D’Incles au dernier ravito. Il vaut mieux prendre le temps au ravito d’Incles voire y dormir un peu. Dans ces 25 bornes il y a des montées comme jamais. Du déversant, du technique… J’ai entendu des concurrents de la Mitic qui voulaient y rendre leur tablier et des coureurs de la ronda râler comme jamais…
* Du dernier ravito à l’arrivée : le seul vrai morceau qui se court vraiment. Terrible si on est cuit. En plus on est tellement habitué à ce que ça monte ou descende qu’on trouve ça presque long voire franchement ennuyeux
Bref yapluka