Alors faisons vite fait un peu le point sur ces trails effectués et sur les conseils que vous m’avez donné. La confrontation avec la réalité des courses m’a permis de conforter certaines de mes choix et de valider par l’expérience certains de vos conseils. Merci encore !
Avec un volume d’entrainement de 40k/semaine et dix jours d’arrêt avant le trail, je suis parti sur la Moselotte. Beaucoup m’ont dit que c’était une course dure et violente (confirmé par un organisateur du trail des tranchées ce week-end). Pris dans un faux rythme et avec pas loin de 90% de parcours enneigé, j’ai mis du temps mais c’est passé. Première constatation : le temps passé, la distance et le d+ ne m’ont pas fait peur au contraire. Par contre faire un trail blanc de 42 bornes est vraiment traumatisant.
Fini les trails blancs ou alors des petits ! après cette épreuve, j’ai constaté une douleur au rotulien dû aux appuis incertains dans la neige je pense ! Avec un peu de kiné et de muscu, me voici sur le trail des tranchées (55k) ce week end avec du taping sur le genou droit.
Et au final, tout s’est bien passé, j’ai été prudent, pris mon temps pour finir ce trail sans jouer le chrono ! Je garde une semaine de repos mais c’est fou je pourrais aller recourir ce soir !
J’ai compilé certains de vos messages pour y répondre avec mon retour d’expérience
freddo90 a écrit:Enchainer un 42km et un 55km en un mois de temps alors que tu n'as jamais dépassé les 28km, ça me parait un peu trop. Surtout qu'il me semble que la Moselotte peut être une épreuve très boueuse, avec toute la fatigue en plus...
Je te rejoins sur la Moselotte, c’est une des épreuves les plus dures que j’ai eu à courir. Les Vosges c’est un sacré terrain d’entrainement.
Par contre, au vu de ma pratique sportive (assez chargé depuis pas mal d’années) et même si j’ai changé de distances en 6 mois à peine, l’enchainement de ces deux courses n’a pas posé pas de soucis. Une durée de 5 semaines pour se remettre est largement suffisant, et encore sans ma gène rotulienne j’aurai pu reprendre plus tôt. Je pense que justement le trail est un sport qui te permet de tenter des défis raisonnables. Passer de 30 à 42 ou même à 55 n’a rien d’étrange si l’on si prépare correctement.
Après comme tu le disais faut respecter des moments de repos (ce que je ne faisais pas assez avant).
defi13 a écrit:Bon j'arrête de te démoraliser, mais la lecture de ton premier post montre beaucoup d'enthousiasme, des volumes d'entraînement énormes et un recul très relatif. Pardon pour la franchise mais attention aux désillusions, attention à la mode de l'ultra longue distance.
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Concernant le recul relatif pour le trail, il est vrai que j’ai commencé à m’inscrire sur des courses il y a à peine deux ans. Après j’ai toujours couru en forêt et pratiqué d’autres sports (escalade, rando, alpinisme). Je comprends ta mise en garde mais sans animosité aucune, il ne faut pas croire qu’on arrive tous sur des distances longues parce que c'est à la mode ou qu’on a vu un jour Kilan Jornet et consorts à la télé, et que des étoiles plein les yeux on s’est dit qu’avec nos dix kms hebdo on allait s’inscrire à la Saintélyon ou à l’UT4M.
La masse d’entrainement me convient et correspond à certains moments de l’année, parfois je privilégie plus l’escalade, parfois plus le trail.
Bref juste pour dire que l’enthousiasme ne signifie pas forcément manque de discernement.
Hadrien35 a écrit:Si tu fais un tour sur les programmes d'entrainement sur internet, tu verras que la majorité d'entre eux sont structurés en 2 cycles qui vont durer 3 ou 4 semaines en général:
- Un cycle de base, qui se termine par une compétition préparatoire (ou un week-end choc), puis une semaine light,
- Un cycle spécifique avec une période de relâche à la fin pour arriver frais le jour de la course.
- Sans oublier une pause/coupure post-course.
Au sein de chaque cycle, deux types d'approches se dégagent, soit une montée graduelle de volume, soit une volume en dents de scies (qui augmente tout de même jusque l'objectif).
Je m’inspire de ce plan pour mes projets à venir (Belledotrail 28k, trail de la Vallée des lacs 56k, infernal trail 68k). Ca me parait plus raisonnable par rapport à ce que je faisais avant. Faire des séances de qualité pendant deux mois et le reste de l’année, courir sans pression
defi13 a écrit:L'idée du vélo est très bonne car ça permet de rester actif tout en soulageant les articulations.
Heureusement que j’ai choppé un vélo d’appartement, ça m’a permis de garder l’endurance et de conserver les acquis quand je me suis arrêté.