pour un premier Trail , quelle distance ?

[triattitude74]

Hello à tous,
Pour ma part, mon premier trail fut la 6000D en 2011..une belle expérience qui m'a fait découvrir le trail.

[loren]

j ai fait une erreur de nom:
et justement ! pourquoi douter!
parce que 30 km 1000 ou 1200 metres de denivelle ect et encore 20 a faire!
pourquoi!!il y en as des milliers qui font ca tous les wed kends
pas le peine de lui rappeler est ce que tu auras encore la reserve apres patati patata
rien de mieux que de dire ca pour mettre le doute!
bien sur qu il peut tous le monde peut! ont ai quoi des elites!
meme ma grand mere en deambulateur elle te fait un trail
il suffit de regarder autour de nous dans les departs tu as des coureurs et coureuses 1 metre cube
100 kg est ce qu ils ce pose des questions eux
celui qui a jamais vu un bidonchon le talonner sur un trail en montagne il me ment
la il y a du mental faut prendre en exemple tous ces coureurs et coureuses qui ont pas les memes
chances soit surpoids handicaps ou autres ils s en posent des questions existentielles
humour pauvre de moi je suis en forme je suis dans la force de l age je cours un peu j ai pas de soucis de poids de cardio vous croyer que je peut faire comme vous du long!!
et nous ont reponds a non et fait attention c est pas a la portée de n importe qui
ci ci ci tu a tes deux pieds que tu t en sert une tete qui reflechie
t ecoute personne tu y vas bon sang

[crocodile]

voilà les kikous, j'ai donc participé à mon premier trail, le 12km de l'Infernal trail des Vosges.

Je me suis régalé, je ne suis pas trop arrivé en piteux état à la fin du parcours. Du plaisir rien que du plaisir.
Du coup l'an prochain je vais m'inscrire au 30km.

J'ai un an pour bien me préparer.

Une nouvelle fois, je remercie tout le monde pour vos bons conseils.

[Mickey49]

Bravo !
le plaisir d'avoir atteint son objectif, le meilleur dopant pour recommencer plus loin, plus vite
ce qui est essentiel c'est de se faire plaisir avec sa propre progression

[Benman]

Bravo echoes, et merci d'être revenu pour nous tenir au courant.

Ce post m'inspire une réflexion qui a déjà été débattue ici: nous sommes tous très attirés par les récits de courses mythiques que nous lisons, dans lesquelles l'aspect gladiateur permet de faire tenir le corps.
Evidemment, chacun, en bonne santé peut terminer après quelques mois de pratique un 50 km en marchant 70% du temps sur les 30 derniers.

J'ai lu également que la souffrance engendrée par l’extrême difficulté de la course par rapport à son niveau engendrait finalement un sentiment de plénitude qui naissait une fois la course finie, pour ne plus vous lâcher jusqu'à la prochaine.

Bref, nous avons ici un certain nombre de symptômes de l'addiction.

Quand je lis certains récits de personnes qui sont allées au delà de la souffrance, parfois aussi d'abandons considérés comme des échecs personnels, alors que la barre était tout simplement trop haute, je suis à la fois admiratif et dubitatif.

J'en viens du coup à m'interroger sur les capacités réelles de notre corps face à cela: est-ce normal voire même acceptable de faire la moitié d'une course avec une blessure dont on sait très bien qu'elle est là et qu'elle ne nous lâchera pas.
Est-ce acceptable d'hypothéquer sa capacité physique future pour tirer très fort sur la machine alors qu'on se sent invincible?

Ce site est très tourné ultra, donc on est attiré par ces expériences; mais comme pour toute expérience un peu extrême, cela s'adresse à des gens avertis et expérimentés.
La mode est au toujours plus...

Sommes nous à ce point influençables? N'avons nous pas concernant notre corps avant tout besoin d'être raisonnables, car c'est ce même corps qui va nous accompagner jusqu'au bout?

Bref, je sais bien que chacun a sa façon de voir les choses, il y a des flambeurs, des audacieux, des cigales et des fourmis... mais un petit tour sur le post les blessés comptez vous devrait être obligatoire avant de s'inscrire sur du long en étant "un poil juste".

Merci echoes de nous rappeler la raison avec ton témoignage.

Bon, je relirai ce post quand j’aurai pris la décision de me lancer sur l'ultra... on sait jamais!

[tricky]

L'envie de se dépasser, l'envie d'aller au-delà de son effort, l'envie de se fixer d'autres objectifs...

Clair que c'est de l'addiction ! ^^

Le coureur sur route cherche à améliorer sa perf sur 10km, le traileur cherche à allonger sa distance.

Car finalement en trail le chrono n'a que peut d'importance (en tout cas à l'origine de l'esprit du trail)

Finir un trail en prenant du plaisir, en gérant la souffrance, en "étant frais" à l'arrivée, et ma foi si le chrono est pas trop mal c'est une satisfaction supplémentaire mais le but ultime.

Et moi, pour le moment je vis les choses comme ça en essayant de suivre une progressivité et valider les distances par palliers.

[Sylvain IT]

J'avais raté ce sujet là et je le remonte... car je pense qu'il peut servir à d'autres débutants

Mon expérience, j'avais vu 2 ou 3 trucs à la tv sur des trails incroyables (aux USA et Lavaredo), cela me paraissait le top vu ce que j'aime dans la vie... il y avait une course près de chez moi, ok, je la fais!

Décathlon pour les pompes (je n'avais même pas des running), et l'idée de faire 2 tennis par semaine et 1 sortie course pour me mettre un peu en forme, aucun plan d'entrainement, sauf l'idée de noter ce que je faisais, idée essentielle! Au bout de 10 semaines j'avais couru 4 fois, quelque chose n'allait pas!

Je me lance sur internet, je lis, j'augmente, je fais tout sauf suivre un vrai plan régulier. J'ai fait mon premier trail après 24 sorties de course (10 km comme distance maximale, sinon entre 7 et 9), 5 ou 6 marches de repérage du parcours, connaissance parfaite du parcours donc, forme qui me paraissait excellente (j'ai 44 ans, pas 20...) > dossard, go!

18km 1250m D+ > 3h25, j'en ai bavé, notamment sur les 2 ou 3 derniers km en descente...

J'ai été fatigué pendant 10 jours ensuite, par contre j'ai rencontré chemin faisant un pote, demain on va faire notre troisième course en 8 semaines > 18,5 km 650m D+ ... vu le profil je pencherai pour du 2 heures 15. Le côté positif c'est le coté humain, le plaisir, etc, si c'est pour souffrir et se faire mal, il suffit de faire un marathon sans être réellement prêt, non?

Mon gros objectif c'est 26 km 1500mD+ début septembre, je pense à un peu moins de 5 heures, cela sera au bout de 10 mois à partir du point zéro (course à pied) et sera mon 5ème dossard, à vue de nez je serai 'limite' au sens où je le ressens comme un vrai défi.

Ce que je peux dire de ma toute petite expérience c'est que le D+, ça compte, que la longueur en plus ça ralentit, que 6 km/h ça implique de courir, et pas qu'un peu!

Je viens de faire 14 km 1000mD+ sans courir (je ne voulais pas me fusiller les jambes en descente même si je pensais à cette sortie sans ma famille comme un moment d'entraînement), un très bon rythme pour moi, mais plus de 3h30 à la fin donc si il y a un D+ significatif la marche seule est nettement en dessous de 5 km/h et si on ne le pense pas comme ça je crois que l'on n'est plus vraiment un débutant, certainement pas un mec peu entraîné, bref on aurait tendance à être un peu trop optimiste sur ce que peut faire un débutant.

Si je devais donner un conseil à un vrai débutant de la part d'un autre débutant cela serait : "note ce que tu fais..." car c'est là le vrai indicateur de qui tu es, moi j'avais fait 4 sorties en 10 semaines!!!

[Renard Luxo]

Une exhumation intéressante en effet. Tu as bien compris que 5 Km/h en montagne (avec de vrais cols, et de la technicité), c'est une moyenne exceptionnelle. Personnellement, en m'entraînant "assez dur" (tout est relatif), je ne l'ai jamais atteint sur des ultras "montagnards". Car en effet, la grosse moyenne des traileurs ne digèrent pas plus de 600 m D+ à l'heure (en marchant +/- vite ... ). Et en descente, dépasser les 7 Km/h sans se rompre la cheville (au mieux) voire le cou (...) tien(ne)t également de la gageure. Mais ton objectif est jouable sur un trail de 26 Km car tu ne dois pas trop en garder sous la pédale. Bonne course !