On pourrait tout simplement parler de motivation alors?
Motivation et gestion savante de la fatigue du système nerveux central?
Mon premier ultra a été terminé grâce à ça: une motivation à tout casser malgré la douleur à un pied qui m'a tenue à peu près 25h sur 29. Si j'avais eu un flingue, le toubi qui m'a dit d'arrêter la course aux Contamines ne serait plus là
Physiquement j'étais suffisamment bien pour n'avoir finalement qu'un facteur à "gérer", la météo a aidé aussi.
Plus compliqué, il un an : pas la même motivation déjà , n'étant pas sûre 15 j avant de pouvoir le courir. Je m'étais donc "désengagée" en quelque sorte, histoire de ne pas trop souffrir en cas de non participation.
Ensuite une addition de facteurs gérables individuellement mais pas conjoints, à savoir le froid/ l'humidité ET la douleur (sur un genou pas habitué à la boue...). Sans compter une fatigue accumulée auparavant due à , antérieurement, une mutiplication de 40km avec beaucoup de route en plus.
Là je n'ai plus rien compris , pas du tout préparée à ça... Tout en continuant à trouver magnifiques les paysages traversés juste avant l'abandon...
Mon dernier ultra, encore différent des autres côté "mental"... Absolument pas la rage du premier, juste une confiance en moi apparemment à son apogée, et surtout, un bonheur absolu à être là. Juste là.
Pas décidée du tout à me laisser perturber par quoi que ce soit. Avec un physique au top.
Bref, il est évident que la perf et le "mental" sont liées!
Il a plein de bouquins qui traitent du sujet d'ailleurs...
Chacun doit pouvoir mettre en oeuvre ses propres stratégies pour pouvoir garder cette motivation suffisante pour pallier à tout pépin, baisse de régime, sans trop de casse. A condition justement de ne pas partir fatigué...