xavxav a écrit:Bon, finalement j'ai craqué, je me suis pris une paire de bâtons. Demain je les tests sur les pentes du Cheiron. On verra bien si je m'adapte
.... En fait je compte dessus surtout pour la deuxième partie de course, la nuit, la fatigue, et une cheville légèrement plus fragile que l'autre, ces bâtons pourront peut être m'aider...
98% de coureurs a bâtons sur la CCC ? tant que ça ?
oui ....mais delà à dire que 99% de gars avec bâtons optimisent leur utilisation.... là il y a une nuance de taille !!!!
Les bâtons sont interessants si on a quand même à minima pris le temps de renforcer et/ou développer les muscles du tronc et surtout ceux de la ceinture scapulaire (épaule pour faire court )
Cela étant, avec ou sans bâton , renforcer par la ceinture scapulaire (omoplate-épaule pour faire court) en particulier le grand pectoral , les deltoides, , et les muscles du thorax permettra de maintenir une optimisation du diaphragme et des poumons
Obtenir un bon rendement avec des bâtons en forte montée nécessite une excellente puissance musculaire du haut du corps , hors très souvent le traileur n'a pas cette puissance faute d'y consacrer beaucoup de temps pour ce renforcement ... sauf si c'est un skieur alpiniste ou skieur de fond , ou un kayakiste !
Acquérir cette puissance va nécessité des séances spécifiques ( en salle notamment par des exercices comme des dips)
Bref utiliser les bâtons en trail ne pourra pas compenser le manque de puissance développée sur les quadriceps ... ce qui est le problème n°1 des traileurs lambda ....
A chaque fois que je regarde des traileurs sur les sections de montée lors des trails je suis toujours stupéfait de voir des gars que je sais "affutés" par des milliers de mètre de D+ inscrits sur leur carnet d'entrainement , incapables pour autant d'enchainer 15 minutes en course ou marche très rapide sur une forte pente .... avec néanmoins à la main leurs bâtons ultra light payés à prix d'or !!
Sur les descentes , le problème se retrouve , il faut savoir encaisser les chocs que l'on va imposer aux ligaments du coude et des épaules en particulier...
On retrouve parfois chez des traileurs après des ultras des épicondylite ( "tennis elbow" ) sévères suite à une crispation régulière des mains sur les poignées des bâtons ... un peu comme le tennisman ...
Là encore cela exige un minimum de technique pour apprendre à ne pas se crisper sur les poignées et donc en ouvrant les mains régulièrement ( importance du réglage des dragonnes)
Alain
Pas envie de me choper une tendinite de l'épaule comme c'est arrivé à une copine. Et je n'ai jamais skié donc je suis comme une poule qui a trouvé un couteau à chaque fois que je les essaie. Si c'est glissant, eh bien tant pis j'irai encore moins vite que d'habitude. Et si ça ricane sur la ligne de départ vu qu'il y aura 2 % de sans bâtons sur la CCC, ben je dirai que je prépare le GRR, et toc. (ce qui est totalement faux bien sûr
