S'il faut tirer une lecon de l'episode WS100 2012, ce sera celle qui suit.
Il est complexe de calculer un cote sur le grand fond. Le peu de coureurs ayant un vrai passe de cracks sur les distances classiques de bases (le marathon) et qui se sont convertis au grand fond (ce n'est pas peu, c'est aucun en fait) et le peu de vraie internationalite des epreuves de grand fond faussent tous les raisonnements.
Je suis persuade et tous ceux qui s'y connaissent bien mieux que moi en biomecanique, % de vma en course exprime et autres joyeusetes capables de situer une performance, s'accordent a dire qu'il faut un tres fort niveau de marathonien pour esperer faire des moyennes aussi incroyables que 11 km/h de moyenne en course de montagne sur 160 km sous la chaleur (parce que 28 degres de temperature, c'est sans doute un peu plus favorable que les autres annees, mais ca reste des conditions difficiles d'un point de vue general). S'agissant d'une valeur de base sur course classique, rien trouve de tel chez Guillaume, heu non, chez Timothy. Cherchez l'erreur...
Kouros avait un record sur 100 bornes a 6h25 il me semble, et une palanquee de courses de grand fond quand il fit ses exploits, des exploits regardes comme suspects par bien des. Ca me choque moins. Un tres fort niveau de coureur classique, une specialisation, un record qui a mis du temps avant d'arriver a 303 km.
La on un gus dont on ne sait pas grand chose (j'ai rien vetrou en marathon, rien en 100 km), c'est un coureur relativement recent, avec fort peu d'experiences en nombre et en qualite, et ce n'est pas la WS 2011 en 16 heures et des panenkas qui redressent la situation.
En conclusion...
Je laisse tomber. Je prefere en conclure que je ne sais pas faire, que je me suis trompe, et je souhaite une longue vie a tous ces champions. Attention tout de meme a ne pas courir trop vite, parce que bientot ils iront plus vite en montagne que sur du plat. Deja faire 160 km en 14h40 sur du plat... Ya de quoi mouliner.
Desole de vous avoir engorge le cortex avec mes theories. Promis je le ferai plus. Vive la poesie, et que le Ciel vous tienne en joie.