Moi j'ai beaucoup aimé ce passage
Valgor a écrit:Après l’arrivée
La course est terminée, voilà. Le boulot de l’accompagnateur aussi ? Que nenni ! Tout d’abord, si vous avez bien fait votre boulot, vous avez permis à votre coureur d’aller au bout de lui-même. Résultat : il est fracapouille. D’ailleurs, il n’avait pas besoin de vous pour cela. Théoriquement, sur une course suffisamment dimensionnée pour lui, dans laquelle il a mis ses tripes, il a tout donné quand il passe la ligne d’arrivée. Le résultat, c’est que vous avez un invalide sur les bras. Il va donc falloir le poser quelque part, et aller chercher tout ce qui doit l’être : sac, plateau repas. Peut-être le soutenir jusqu’aux tables de massage ou à la douche. Il va falloir le cajoler.
En général, aussi, la voiture est trop loin. Disons que si elle est à plus de 10 m de la ligne d’arrivée, elle est trop loin. Il faut la lui amener. Et être patient le temps qu’il arrive à ranger ses deux jambes de bois dans l’habitacle.
Et toute votre belle organisation : un stand bien rangé, un coffre de voiture transformé en salle de restaurant, tout cela, comptez bien que vous le rangerez seul. Vous mettrez seul le vélo sur la galerie. Bref, il vaut mieux le savoir à l’avance : la ligne d’arrivée, ce n’est la fin que pour le coureur.
C'est vrais qu'une voiture garée à plus de 10m de la ligne d'arrivée c'est juste insupportable
J'aime bien cet article, c'est un peu long mais c'est vraiment drôle, je me met à rêver d'une assistance pareille