Déjà mis sur orbite par le Lyon Urban Trail, la PUT devrait tapiner du côté de cette nouvelle appellation qui arrache le chien de sa niche : Urban Trail. C'est que la PUT passera entre autre par les Buttes-Chaumont, le Bois de Boulogne et celui de Vincennes, bref faut bien justifier a little bit l'appellation "trail".
A moins que tout cela soit décidément un nouveau coup de PUT et que le footage soit ... de gueule.
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Historique :
La première PUT devait s'enfiler intégralement le Périphérique Parisien (le pépé, encore qu'il n'ait qu'une quarantaine d'années). Nous avions formé un petit groupe, le PROUT (Parisian Running Organisation Ultra Trail)et nous avions été reçu par Bertrand DELANOE pour définir les modalités de là qu'on pète.
La PUT devait s'ébranler de la Porte de Passy et nous avions le soutien de toute la faune arpenteuse des lieux. La concentration d'ennumérotés prêts à claquer du blé pour courir sur l'anneau réservé au Dieu Bagnole ne pouvait nuire au commerce local (principalement la pipe traditionnelle), et les tapineuses de tout poil rasé voyaient d'un bon oeil l'arrivée de cette clientèle, chaude et en petite tenue.
Comme chacun sait, l'énorme avantage du Périph, c'est qu'il est repérodistancé tous les 100 mètres. Aussi les premières tensions à l'intérieur du PROUT commencèrent à se faire sentir. Le départ de la PUT devait-il nécessairement se donner à la Porte de Passy (km 19,2), alors que la Porte de Bercy (km 0)semblait nettement plus approprié.
Finalement et après trois heures d'intenses transactions autour d'un excellent Cahors 1998, lui même entouré d'un gigantesque cassoulet (et oui le PROUT a comme sponsor les conserveries SPANGHERO), notre groupe et Bertrand DELANOE tombèrent d'accord, dans les bras les uns des autres, ou sous la table asphyxiés.La Porte de Bercy et son kilomètre 0 du périph, offrait au futur participant, un endroit unique de mesure de sa perf dont tout le monde s'en fout.On partirait donc du péage de la porte de Bercy, non loin de la pompe à fric.
Deux problèmes restaient à résoudre autour d'un Pousse-Rapière Angoumoisin millésimé 1975, et s'éternisaient autour d'un sympathique Armagnacq "Flatte la Gueuse" cuvée spéciale. Pas question de fermer le Périph aux automobiles durant l'événement sous peine d'un énorme pugilat entre pratiquants du Dieu Bagnole et ceux des religions Pulsar et Garmin. L'un des deux périphs seraient donc ouvert à la circulation et tant pis pour les embouteillages. De toute façon y avait tellement de tune à se faire qu'on nous fit comprendre que c'était arrangé.
Le second et dernier problème, celui de la date, prolongea la séance sur trois jours non stop, où la bamboche dura sans discontinuer. D'un côté le PROUT n'arrêtait pas de pilonner le flan mou des opposants au projet, d'un tir nourri destiné à l'élimination des fayots, je veux parler de l'assoce des riverains. D'un autre côté BD tirait dans son coin et participait moins au débat qu'aux ébats. Les désordres de séance succédaient aux désordres intestinaux. Mais c'est finalement tard dans la nuit du 33 mai 1999, que le 1er avril 2000 retint la nuit, son souffle et tous les suffrages.
Tout le monde put renter chez lui enfin soulagé.
et moins montagne 
