Chti Jef a écrit:Bonjour,
J'étais au départ du 177 kms et j'ai eu le bonheur de le terminer malgré une grosse tendinite au 143 eme. Il y a pleins d'analyses, de remarques, de critiques sur cette course et sur son organisation. Cela doit se lire, s'entendre et c'est le partage qui fait la richesse. Un ultra, c'est à la base, avoir une certaine autonomie quelles que soient les conditions climatiques ( pluies / vent / neige / marées / soleil et autres ). Les bénévoles sont des bienveillants ponctuels, qui font ce qu'ils peuvent. Il n'y a rien à leur reprocher; voire les remercier d'être là. Un ultra, ce n'est pas un petit déj au lit; il faut y aller et si vous savez vous adapter, avez le physique, alors vous terminez la course. La saint yorre est un faux problème. Ayez des dosettes de bicarbonates et cela fera l'affaire. A l'UTMB, c'est 50% d'abandons malgré un système de points pour espérer être au départ. Peut-être, devrait-il y avoir un critère de sélection à l'inscription; avoir un référent sur une course de plus de 100 kms ou quelque chose comme ça. J'aime assez les obligations pour l'inscription de la diagonale des fous. Faire le 87 une année et tenter le 177 l'année suivante, pourquoi pas, mais c'est juste le double donc énorme. L'ultra est devenu, une course au post sur you tube; aux déguisements; la galvaudage d'une course qui lorsqu'elle vous démontre vos limites, vous rappelle qu'un ultra, c'est tout sauf une promenade de santé. Sérénité, humilité et abnégation sont des mots importants dans tous les ultras. l'objectif étant de se faire plaisir en se défiant soi même à ses propres limites. Sportivement votre.
C'est terrible mais en lisant ça, je n'ai qu'un mot qui me vient un l'esprit : "un puriste".
Et je dois avouer que j'ai un peu de mal avec les puristes quelques soit le sport, l'activité ou les croyances.
Je vais pas écrire, tout ce que j'en pense, ça serait trop long.
Juste pour les bénévoles, le fait de lire "ils font ce qu'ils peuvent, on a rien à leur reprocher", ça me fait bondir... Je parle essentiellement des "gradés" (si on peut dire). A partir du moment où on prend des responsabilités et donc on s'engage, on assume aussi (bénévole ou pas) et on doit savoir recevoir les commentaires.
Je parle d'autant plus en connaissances de causes car j'ai passé pas mal d'année à encadrer des jeunes scouts bénévolement. Il m'est arrivé d'avoir des soufflantes de la part de parents mécontents (justifiés ou pas), il faut savoir les entendre et essayer de se corriger ou alors expliquer la façon de faire si on estime que la critique n'est pas justifiée.
"ils font ce qu'ils peuvent, on a rien à leur reprocher"... au final, c'est le meilleur de moyen de faire capoter un truc qui fonctionne.
Mais par contre oui, mille fois oui, les remercier d'être là, et quelques soit le niveau. C'est hyper motivant.
Et puis j'ai une petite pensé pour nos amis de la Montagn'hard dont le 130 qui a eut 80% d'abandons... y sont ils allé en mode "petit déj au lit?" ... je ne le crois pas.