Pic et chute de forme

[Scoubidou]

Salut

Il m'arrive d'avoir des pics de formes impressionnants et de voir cette même forme chuter de manière dramatique dans les semaines qui suivent.

Episode récent avec des jambes de feu fin février et une lente descente aux enfers jusqu'à mi-mars - sensations de jambes lourdes, pas de jus - et la catastrophe au dernier écotrail.

Si vous avez des analyses, des solutions pour éviter que ça n'arrive, je suis preneur

[petit franck]

bonjour

pour l'eco trail on m'a dit que pas mal avaient oufert de la chaleur donc pour cet evenement c peut etre a cause de la chaleur

pouyr le pics et les chutes e forme je pense que tu as peut etre comme moi ce genre de trucs parfois je suis tres motive pour une course par exemple et je suis super bien et parfois j'ai des crises d'angoisse et je suis tres mal

bonne journee

franck derrien

[Scoubidou]

bonjour
pour l'eco trail on m'a dit que pas mal avaient oufert de la chaleur donc pour cet evenement c peut etre a cause de la chaleur

pouyr le pics et les chutes e forme je pense que tu as peut etre comme moi ce genre de trucs parfois je suis tres motive pour une course par exemple et je suis super bien et parfois j'ai des crises d'angoisse et je suis tres mal

Bonjour Franck

C'est clair que la chaleur a joué un rôle, mais elle n'explique pas pourquoi j'ai la forme qui a déclinée de manière incroyable les semaines précédent l'écotrail.

[Maëlwenn]

Un pic de forme s'obtient par une bonne combinaison de cycles.
Pour cela il est important de consigner ses entraînements, de noter son ressenti lors des séances et en fin de cycle. À posteriori il te sera plus facile de comprendre ta chute de forme (semaine de forte charge?, dans ce c'est normal) ou au contraire un pic de forme amené par la combinaison de tes cycles et de ta récupération.

Pour reprendre ton exemple du mois de février / mars, il te faut reprendre la lecture de tes séances et chercher ce qui a cloché.

[Scoubidou]

Pour reprendre ton exemple du mois de février / mars, il te faut reprendre la lecture de tes séances et chercher ce qui a cloché.

Ben justement... je me souviens bien des séances réalisées et je n'ai aucune idée de ce qui a cloché.

[tad11]

Vu tes temps sur marathon t'es un bon coureur et tu dois savoir que c'est impossible d'être au top sur toute l'année. Dans ce sport la gestion de l'entrainement et des compets est primordiale. En peu de temps, il suffit parfois d'une séance trop longue, trop dure, on peut se cramer. En ce qui me concerne, fin octobre/ novembre j'étais hyper bien, pourquoi? je sais pas!! en tous cas, je suis incapable de faire les mêmes séances de fractionné en ce moment qu'il a 3/4 mois. Sois patient, repose toi!!!

[aroche]

Pour reprendre ton exemple du mois de février / mars, il te faut reprendre la lecture de tes séances et chercher ce qui a cloché.

Ben justement... je me souviens bien des séances réalisées et je n'ai aucune idée de ce qui a cloché.

Ce qui est important c'est l'évaluation objective du niveau de fatigue résiduelle ...
Et là les ressentis arrivent souvent très, trop tard ....

Si cela ne te gêne pas et que cela te semble jouable en terme de temps à y consacrer il te faut noter avec minutie tous tes ressentis perçus

pour t'aider à noter tes ressentis voilà un cadre très schématique :
niveau 1 : excellent , aucune fatigue , sentiment d'en avoir encore beaucoup en réserve
niveau 2 : RAS , une fatigue "normale" en fin de séance
niveau 3 : bof bof, jambes dures, coeur qui ne monte pas, sentiment de se retrouver bridé, la fatigue est là la séance t'a semblé vraiment très (trop?) dur
niveau 4 : exercice trop dur , difficile voir impossible de terminer

a cci il te faut ajouter des indicateurs plus objectifs , tu peux opter à minima pour le suivis longitudinal des valeurs du vieux test de ruffier , ou mieux encore si tu dipose d'une montre pour le faire des valeurs de la variabilité de la FC

Je ne dis pas que les tests de variabilité ( VFC, intervalle R-R et évaluation des niveaux des systèmes para et orthosympathique) voir le vieux tests du ruffier sont des juges de paix .... mais quand même ....
Lorsque l'on met en parallèle ses performances et les valeurs à ces test on obtient des éléments la plupart du temps très concordants...

Systématiquement les valeurs en bernes aux tests sont des signaux d'alerte qui se repèrent bien avant les ressentis physiques.... qui eux parfois arrivent lorsque la fatigue est déjà bien , et parfois trio bien ancrée

un exemple ici de cette évaluation où l'on peut voir les effets des charges ...
infos complémentaires , ici :
http://www.diet-sport-coach.com/pages/content/info-entrainement/etude-de-la-variabilite-la-frequence-cardiaque.html

[Scoubidou]

@tadek: oui bien sûr qu'on ne peut toujours pas être au top toute l'année, mais j'aimerais juste comprendre pourquoi ma forme a chuté de manière aussi verticale. C'est pas un drame , mais tant que faire se peut, j'aimerais en tirer les leçons pour éviter que ça ne se reproduise avant un trail .

@aroche: archh, c'est pointu . Et j'imagine qu'effectivement, je n'ai pas vu la fatigue s'installer.
Si je devais noter les sensations des derniers week-end, ce serait:
- fin février: 1
- 3-4 mars: 1 à 2
- 10-11 mars: 3
- 17-18 mars: 3
.... évidemment, la chute est palpable, mais tout l'enjeu aurait été de deviner le 3/4 mars que j'allais passer à degré n°3 et donc de lever le pied.
Je vais me pencher sur les éléments que tu m'a donnés.

Merci à tous.

[aroche]

@aroche: archh, c'est pointu . Et j'imagine qu'effectivement, je n'ai pas vu la fatigue s'installer.
.

Je crois qu'il est vraiment utile de ne pas se faire une "montagne" de cette VFC et de sa lecture !

Ce n'est pas une "usine à gaz" contrairement à ce que cela peut apparaître au premier abord.

Très sincèrement placer sur le tableau excel les valeurs enregistrées sur la montre après le test n'est pas très complexe .
Ensuite la visualisation des données est évidente , qu'il s'agisse de la courbe du RMSSD (intervalle R-R)
ou les dominantes des systèmes avec la lecture des hauteurs des "bâtonnets" des deux systèmes sympathique et parasympathique.

L'important (comme tous les test) reste la rigueur dans la passassion des tests :

toujours au même moment et dans les mêmes conditions ( en phase de repos : le matin pour la plupart d'entre nous ) .

A mon sens il est beaucoup plus utile de réaliser régulièrement des tests de VFC que de se river à chaque séance sur son cardio tel un pianiste avec son métronome !

Dépasser une zone cible de travail momentanément et très ponctuellement sur quelques minutes a beaucoup moins d'incidence que de se placer en surentraînement faute de l'avoir vu venir !!

Ne jamais perdre de vue que : " l'optimisation de ses performances passe nécessairement par une gestion rationnelle et efficace des charges d'entrainement" (F.Grappe)

Alain