Un article intéressant dans Sport et Vie 119, mars-avril2010, en kiosque depuis pas longtemps:
Lipoxmax: mythe ou réalité ou en français dans le texte:
Les allures "brules-graisses" seraient des leurres.
Le mag démonte propre en ordre le principe selon lequel il faut courir à faible intensité pour bruler des graisses.
Article (scientifique) à l'appui, c'est ce qui est bien avec S&V, on apprend que:
* le pic d'oxydation des graisses n'est pas un pic mais une zone (jusque là, rien de révolutionnaire)
* ce pic change tout le temps, en fonction de la forme et surtout de l'alimentation
* que l'organisme compense l'oxydation des lipides "augmentée" durant la séance par une "sous-consommation" de lipides après la séance. Et que ça s'équilibre sur la journée.
*et enfin, last but not least, que l'expérience du terrain ne permet pas de prouver l'efficacité de cette théorie. En effet, étudiant des groupes soumis soit à des efforts "lipoxmax", soit à des efforts nettement supérieurs (notamment fractionnés), il apparait que la perte de poids est supérieure chez les "intensifs", comme la perte de masse grasse.
Comme il est de bon ton de bruler ce que l'on a adoré, va t on voir une perte des séances "à jeun" et une nouvelle génération de coach qui vont vouloir faire cracher leur poumon à leurs victimes ???
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
En tout cas, un article intéressant, même si pour nous, coureurs au (très)long cours, la majorité de notre volume continuera à se faire à basse intensité et si pour moi perso, les séances à jeun continueront (ne serait ce que pour habituer l'organisme à utiliser des filières moins "habituelles" pour lui)
Cédric
PS: et longue vie à Sport et Vie