par OderF_06 » 10 Avr 2017, 22:01
Le sport a ce besoin perpétuel de changement. L’amateur voudrait toujours trouver le moyen d’être plus rapide avec moins d’effort. De nombreux coachs essayent donc d’imposer une philosophie les distinguant du reste. seulement Pour les bons, les grands principes restent et resteront.
Il y a donc cette croyance que les meilleurs athlètes ont des entraînements atypiques qui leur permettent d’atteindre un autre niveau en un rien de temps...
La logique paraît implacable, les plus rapides font forcement plus de vitesse? On a donc longtemps associé le succès des Brownlee, phelps et Froome en s’imaginant qu’ils faisaient plus de séances de vitesse. Résultat, ils sont nombreux à s’être blessés ou épuisés en s’imaginant une norme qui n’existait pas.
Le 80/20 c est un conditionnement de base fondamentale qui sous entends la capacité de répondre aux exigences spécifiques de la course.
Il est donc important de prioriser ses demandes spécifiques et de les maintenir. Pourtant, il faut faire moins de travail spécifique à la course que la plupart des athlètes le pensent. Donc, la réponse est qu’il ne faut pas réduire le volume afin d’effectuer plus de travail intensif comme beaucoup le pense, c’est plutôt le contraire – un travail intensif dans le contexte du volume global «élevé» est la clé du succès.
Ce concept du volume a pourtant du mal à s’imposer. Il s’explique par le fait qu’un athlète qui fera moins de 15h d’entraînement par semaine obtiendra le meilleur niveau possible en faisant beaucoup d’intensité. Il finira tout de même par attendre un plateau. Seul le volume permet aux athlètes de se rapprocher de leur vrai potentiel.
L’analogie est simple, un athlète qui fait de l’intensité sera plus rapide, mais ne développera pas son réservoir. Résultat, il n’aura pas l’autonomie nécessaire pour garder un rythme de course elevé "longtemps".
La grande majorité des heures sont en intensité régulière et basse. Les entraînements en haute intensité se limitent à 20% des sessions par semaine . Il y a une légère variation durant l’année en fonction des compets.
Dans cette idée, il faut surtout comprendre qu’il ne faut pas confondre le volume avec la charge. Le volume exprime un nombre d’heures / kilomètre et n’illustre pas l’intensité. C’est pourquoi il faut parler de charge et non de volume.
Cette recherche de l’équilibre parfait, plusieurs scientifiques se sont lancés dans des recherches. C’est Stephen Seiler, un norvégien, scientifique du sport, qui présentera le premier l’approche du 80/20. Analysant la structure d’entraînement des élites dans plusieurs disciplines, il a observé que le ratio entre la basse et la haute intensité restait le même.
J applique ceci depuis un ptit moment et les resultats sont ahurrissant seulement il faut avoir du temps
Les blesures que je vois partout sont de pire en pire , c est toujours tout trop tout vite, aucune EF aucun répi, aucune patience, peu de volume... etc etc.
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La victoire est brillante, l'echec est mat mais c’est le but qui compte