...mais la route reste longue
aurais bien glissé la photo mais la machine me résiste..
la médaille d'or du Congrès remise au dalaï-lama
WASHINGTON Paul Eckert Reuters -- Le président américain George Bush a remis au dalaï-lama la Médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction civile américaine, et a exhorté la Chine à entamer des discussions avec lui.
Sous la coupole du Capitole, le chef spirituel des bouddhistes Tibétains a quant à lui assuré ne pas revendiquer l'indépendance, mais seulement une plus grande autonomie.
"Je continuerai à exhorter les dirigeant chinois à accueillir le dalaï-lama. Ils trouveront en cet homme bon, un homme de paix et de réconciliation", a déclaré Bush, premier président des Etats-Unis en exercice à se montrer publiquement aux côtés du lauréat du prix Nobel de la paix 1989, considéré par le gouvernement chinois comme un traître et un séparatiste.
"En ce qui concerne l'avenir du Tibet, laisser moi saisir cette opportunité pour réaffirmer catégoriquement que je ne recherche pas l'indépendance. Je recherche une autonomie significative pour le peuple tibétain au sein de la République populaire de Chine", a souligné le dalaï-lama.
"En outre, je n'ai pas l'intention de faire d'un éventuel accord d'autonomie une étape sur la voie de l'indépendance", a-t-il ajouté devant un parterre de 1.200 élus et personnalités.
En marge du congrès du Parti communiste chinois, Ye Xiaowen, directeur général de l'Administration chinoise des affaires religieuses, a dénoncé une "farce" qui ne manquera pas d'affecter les relations avec Washington.
Le dalaï-lama, qui vit en exil en Inde depuis l'échec du soulèvement contre Pékin en 1959, avait été reçu la veille pendant une demi-heure par George Bush.
Sortant de la Maison blanche souriant, il ne s'est pas ému des critiques chinoises. "C'est toujours comme ça", a-t-il dit.
Parmi les lauréats récents de la Médaille d'or du Congrès, on compte Mère Teresa, l'ancien président sud-africain Nelson Mandela et l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.