Récit de la course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous 2009, par sonicronan

L'auteur : sonicronan

La course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous

Date : 23/10/2009

Lieu : ST PHILIPPE (Réunion)

Affichage : 2301 vues

Distance : 150.1km

Objectif : Terminer

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La Diagonale By Sonicronan

Ca y est, je suis de retour à la maison et j'ai eu droit à une visite surprise (organisée par ma chérie) de quelques potes grenoblois pour féter ça.

Je fais mon retour en douceur. C'est agréable de se retrouver de nouveau en famille.

 

Flash-back, Lundi 21 Octobre 20h30 :

- On se retrouve tous à Orly. L'équipe est au complet et nous faisons tous connaissance. On ne se connaît pas, mais nous allons tous au même endroit avec tous le même but. Terminer la Diag' des oufs.

Nous sommes 2 équipes : Une, composée de 2 personnes sur le semi et une autre composée de 5 personnes sur le Grand. Point commun : Nous avons tous été sélectionnés par notre société pour participer à cette course folle. 2 cameramen et M'ame la productrice nous accompagnent dans notre périple pour immortaliser le maximum d'instants de cette course.

 

Jeudi 23 Octobre 2009 :

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- Ca y est, nous avons tous fait connaissance, nous sommes dans la course. il y a ceux qui l'ont déjà faits Daniel et laurent. Et les novices dont je fais partie. Tous les "novices", ne se sont jamais alignés sur un tel format de course. Nous avons même une féminine qui représente bien l'esprit du groupe. Toujours en forme avec un sourire toujours présent. La pression monte doucement. Nous mangeons notre dernier plat de pâtes le jeudi soir et nous préparons tranquillement.

 

- 20h20 : On décolle en voiture direction cap méchant. Ca ne parle pas trop. Je ne suis pas encore tout à fait dans la course, mais curieusement, je n'ai pas d'appréhension. J'ai bien dormi ces derniers jours et je suis plutôt détendu. Dans la voiture, nous nous faisons cueillir par la pluie. Arghh . Pas vraiment prévu… On n'arrive à trouver des sacs poubelles, qui nous permettront d'attendre patiemment sans être trop mouillé.

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- 23h : On arrive à Cap méchant. Ca a bouchonné un peu, mais nous sommes bien dans les temps, nous n'allons pas trop patienter. Le point de contrôle est vite passé et nous déposons les sacs de base vie. On boit un café, suivi du "pipi de la peur". On glisse tranquillement sous le chapiteau. L'ambiance est plutôt calme, la pluie a refroidi tout le monde. C'est un peu dommage pour l'ambiance de départ. On est un peu tendu, mais ça va. Nos amis cameramen nous suivent. Ils ont le moral. Il flotte vraiment beaucoup, mais heureusement, il fait chaud.

 

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- Minuit : Après les mots du directeur de course, la foule est lâchée. Nous sommes bien placés et passons rapidement la porte du stade. Ca y est, c'est parti et je me sens bien. Il flotte vraiment beaucoup. En tant que breton, je m'y connais et là... c'est pas du crachin, c'est bien de la bonne grosse pluie, comme ils savent en faire les Réunionnais. Je m'en fiche. Ca ne sera jamais pire que les citadelles. Avantage : Il fait chaud. Je reste en T-shirt, je ne veux pas prendre le risque de mouiller la veste si tôt dans la course. Je trouve rapidement, mon rythme. Je m'étais posé pas mal de questions sur ce départ. Faut il aller vite pour être bien placé au départ du sentier du volcan, au risque de se cramer un peu, ou faut il monter à son rythme sans faire cas du temps. Maintenant, que j'y suis je choisis l'option 2. Du coup, je monte tranquillement, en alternant marche et course. Le parcours est évident et la bonne partie du parcours se fait en courant. C'est sur cette partie, que je vais regarder mon cardio pour la seule et unique fois de la course. Ayant un peu peur de prendre un départ trop rapide, je fais attention. Ca tombe bien, je suis un peu haut et je décide de ralentir. 

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- Un peu plus de 2 h : Arrivée à Mare Longue. Il y a du monde, mais ça va. Je remplis le camel et repart rapidement. Je prends tout de suite le sentier du volcan (mono trace), il n'y a pas de bouchons. A partir de là, la montée va se faire tranquillement et de façon régulière sans trop s'arrêter. Le rythme me convient et permet de ne pas se fatiguer. On est bien à la Réunion, ça parle créole dans les rangs et ça rigole beaucoup. Un Réunionnais devant moi n'arrête pas d'implorer le seigneur "Seigneur, donne nous la force de gravir cette montagne". Ca me fait sourire. C'est sympa. On arrive sur les hauteurs du volcan. Le sentier s'adoucit et je me retourne à plusieurs reprises pour admirer les lucioles derrière moi. C'est beau. Au lever

du jour j'enfile ma veste et recommence à courir un peu. J'apprécie la vue superbe sur le bord du volcan. On aperçoit des reflets rougeoyants.

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Petite anecdote : Une jeune fille juste devant moi, se prend un beau vol plané. Je m'arrête, lui demande si ça va et l'aide à se relever. Apparemment, ça va. Dans quelques heures, cette charmante demoiselle deviendra ma compagne de course pour passer la nuit dans Mafate. En attendant, nous nous séparons.

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- Ravito du volcan (Je ne sais pas l’heure et je m’en fiche, je ne regarde jamais ma montre en course) : Ca va bien, le lever du jour fait du bien et je retrouve nos amis cameramen et Peggy. Je discute un peu avec Thierry, qui me trouve "bien". Ca fait toujours plaisir. 3 des 5 compères de l'équipe sont déjà passés. Je mange un peu, retire la veste et repart. Je sais que la suite va être magnifique et roulant. C'est le cas : Oratoire sainte Thérèse, Piton Textor, Les prairies de Mare à boue...

C'est beau et c'est agréable de courir. J'ai l'impression de bien gérer et les sensations sont bonnes. Je me régale. pa230067.jpg

 

- Ravito Piton Textor :  Je me retrouve avec Daniel. Il me dit qu'il est un peu fatigué. Je lui donne RDV à Cilaos, pensant qu'il allait me coller de près. Il me dit qu'il va récupérer tranquillement. La suite est roulante et agréable jusqu'à Mare à Boue. On se croirait en Bretagne au milieu des près avec des vaches et des prairies avec de l’herbe bien grasse.

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- Mare à Boue : Je suis content d'arriver là, car je commence à avoir faim et mes tendinites commencent à se faire bien sentir. Ce ravito est agréable. Il est spacieux, il fait beau et il y a plein de monde. Les bénévoles sont très sympas. On est bien soigné sur cette course. Je m'arrête et profite pour manger un sandwich et une soupe et me coller mes patchs "tissugel" sur les genoux et au tendon d'Achille. A partir de ce moment, je ne sentirais plus jamais mes tendinites (un miracle ??). Je ne traîne pas et repart tranquillement, je sais que la montée qui suit est rude.

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Je me prépare pour 7 kms de montée.... Ca va être long. Assez rapidement, je vais avoir le sentiment de trouver cette montée interminable et les 7 kms m'en paraissent 15... En fait, c'est normal, parce qu'il y a 12 kms jusqu'au refuge. Le parcours est varié et agréable et composé de montées et descentes (escaliers, échelles,..). La vue n'est pas trop dégagée (nuages) et pourtant il fait très chaud par moments.

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Arrive enfin, le refuge de Kerveguen où rapidement je prends une soupe et part pour la longue descente vers Cilaos. Depuis, le début, je m'étais dit : «vas y tranquillou et gère au mieux cette descente".

C'est ce que j'ai fait. Du coup, elle est bien passée et j'arrive plutôt bien (en tout cas mentalement) à Cilaos. Un seul regret, ... La vue est bouchée et du coup, je ne peux pas profiter du paysage. En descendant, j'ai suivi longuement un « homme préservatif »... Hallucination ??? Apparemment, non.. il est bien réel avec son poncho jaune transparent.

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- Cilaos (mi course) : L'équipe est là. Pierrot vient me chercher quelques centaines de mètres avant l'entrée du stade. On discute... Ca va. Je retrouve la délégation d'AG2R et une grande partie de l'équipe (caméramen et l'équipe semi). Ca fait plaisir. Je me pose tranquillement et sort ma petite check list. Je ne veux rien oublier. Je refais le plein de vivre, du camel, me badigeonne de crème, change de chaussures. J'apprends que Laurent (le second de l'équipe est encore là et mange). Apparemment, je vais bien (c'est marrant de l'apprendre des autres) et avance bien. Ca fait plaisir et ces petits mots font toujours énormément de bien. Je vais rapidement manger. Je suis bien et j'ai une grosse envie de repartir. Je passe un coup de fil à ma chérie. Ma mère m'appelle juste à ce moment là. C'est rigolo, car c'est l'un des 2 seuls moments où je vais allumer mon portable sur la course.

40 minutes et je repars. Je sais qu'un gros bout m’attend et que beaucoup de choses vont démarrer maintenant. Le début du parcours pour rejoindre le départ du sentier du Taïbit est plutôt "bizarre". On monte, on descend au fond d'une gorge, on remonte, on redescend... On a un peu l'impression de tourner en rond. Je peux apprécier la vue qui est en partie dégagée. Je rejoins une demoiselle. Elle a un bon rythme et décide de me caler sur elle. Je la reconnais … c’est la cascadeuse du volcan.

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- Début sentier Taïbit : Ca démarre fort et monte régulièrement. Des marches et des marches... On passe le fameux ravito "sauvage" de la tisane ascenseur. Je ne me sens pas assez serein pour goûter quelque chose "d'original". Je passe donc tranquillement mon chemin. Je commence à discuter avec ma compagne de course. Elle est Toulousaine et semble en forme, de plus elle avance bien. On décide de courir ensemble et de passer la nuit de Mafate ensemble. Ca me va bien. Elle a un rythme régulier et relance constamment dès qu'il y a la moindre portion de plat. On passe le Taïbit et rejoignons rapidement Marla. Il fait encore jour.... « Tiens ?? »  « je suis en avance sur mes prévisions. Très bien. »

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- Marla : On repart vite car il fait frais et on ne veut pas se refroidir. En fait, je vais vite comprendre que ma compagne Maria, n'aime pas du tout s'attarder au ravito... Ca me va. La nuit nous cueille entre Marla et trois Roche. On a eu un peu le temps d'apprécier les paysages de Mafate... « léger quand même ». On met nos Frontales et hop c'est parti pour une nuit. Il fait bon, on est en T-shirt et on n'a pas du tout froid. Un régal.

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- Trois Roche - Roche Plate : Cette section passe bien. On sent un peu la fatigue et on commence à se régler sur le rythme "Mafate". On monte , on descend, on passe une rivière, on monte, on descend, on passe une rivière, … et on a l'impression de ne pas avancer très vite. Même si on ne fait pas beaucoup de kilomètres, on a l'impression de faire beaucoup de dénivelés. Le parcours est impressionnant par moment. On sent que ça descend parfois très raide. Certains passages sont équipés de main courante... « Y'aurait il du "gaz" dans le coin? » Pourtant, Maria gagne des places féminines à chaque ravito. On croise des personnes qui dorment sur le bord du chemin. On suit le balisage sans trop réfléchir. On discute avec les groupes que l'on croise. La fatigue ne se fait pas trop sentir. Je me force à bien boire et à prendre des gels. Ma seule nourriture au ravito, se limite à du coca et des soupes. Passé "Roche plate", on sait qu'un gros morceau nous attend : La roche ancrée. Au pied de cette montée quelques locaux sont derrière nous. Tout ce petit monde décide de monter au rythme de Maria. Une des personnes derrière m'annonce qu'elle est "cuite-cuite-cuite"... « Ouais, mais en attendant elle nous suit ». "Bravo !". La montée est sévère,... des marches et encore des marches. Les étoiles au-dessus de nos têtes sont en fait les lucioles des personnes qui sont en haut de la Roche Ancrée. Il fait super chaud et on sue tous à grosses gouttes, il doit être aux environs de 23h. Cette montée me crève. Je sens un bon coup de fatigue général. Il n’est pas énorme, mais suffisant pour que je me dise qu'une sieste serait sûrement bienvenue à Grand-Place.

 

- Grand-Place : le Ravito est sympas avec une grande terrasse. Beaucoup de personnes se reposent. Je décide de prendre mon temps et de m'asseoir, je sors les photos de ma petite famille. Personnellement, c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour retrouver le sourire et la forme. Ca marche à chaque fois. Je passe un coup de fil à ma chérie. Ca va. Je prends un café. Maria comme à son habitude ne traîne pas, elle part devant. Le fait, de m'asseoir me fait du bien. En regardant, autour de moi, je me dis que je ne suis pas si mal. L'ambiance est agréable, je profite et repars doucement. Je rattrape Maria, elle en a marre aussi. Ca commence à être long... Ce la fait plus de 24h qu'on est parti et on court encore bien. Je pense que notre rythme de course est plutôt bon. Sa lampe commence à défaillir. Je reste bien derrière elle pour bien l'éclairer. On continue... Un réunionnais nous informe que l'on a 3 bosses à passer et ensuite c'est Aurère... C'est pour moi (dans la tête), le début de la sortie de Mafate. On garde notre rythme, on monte tranquillement, on passe des rivières en sautant de galets en galets en suivant un fil composé de lucioles. C'est rigolo et cette partie est plutôt agréable, car on peut de nouveau courir pas mal. A l'approche de la rivière des galets la forme revient. On traverse 3 fois la rivière et après un peu de plat on rejoint tranquillement, l'immense ravito de 2 bras. Il est 4h du mat'.

 

- Deux Bras Beach : Je me sens bien et je veux profiter. Maria me quitte et part direct à la douche. Moi, plus sale, je décide de me laver les pieds et aller voir le podo et le masseur. L'ambiance est détendue. Il n'y a pas grand monde et je suis tout de suite pris en charge. On s'occupe de moi, c'est super agréable. Le podo, m'annonce que mes pieds vont bien et qu'il va juste me les badigeonner de Nok. Le masseur discute avec moi. J'apprécie ces moments et me sens en forme. Je remplis le camel et décide d'aller manger avant de repartir. Et là... Je croise Laurent en train de manger. « C'est cool ! ». On parle et on décide de finir ensemble. Lui a besoin de soins sérieux au niveau des pieds. Il a l'air crevé (comme moi, mais l’avantage, c’est que je n’ai pas de glace pour me voir), mais avec un bon moral. Les soins vont aussi lui faire du bien. 1h30 plus tard, on repart. J'imagine que Maria est déjà partie depuis longtemps.

Dos d'Ane nous attend. Dès le début je dis à Laurent de passer derrière, sinon, je vais exploser derrière lui, il monte trop fort pour moi. Il accepte. On monte tranquillement. Ca va. On ne parle pas beaucoup. Je commence à en avoir par contre super marre de ces marches.

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-Dos d'Ane : On s'arrête et on se pose un peu. Avec Laurent, on discute un peu. On est content de finir ensemble. Il connaît bien cette partie du parcours (il l’a faite il y a 7 ans). On enchaîne rapidement sur la montée du Piton Batard. La vue est jolie depuis le stade de Dos d’Ane. On peut constater qu'il reste encore un bon bout. L'arrivée au col est magnifique. On a une vue superbe. Pour moi, l'une des plus belles de toute la course. La montée est une succession de bosses. A chaque fois, on a l'impression d'arriver et... non... encore une bosse. Ca devient long. On arrive à relancer assez souvent encore. La descente après le piton Batard est jolie mais ressemble à une montée. Et oui... même quand on descend sur cette île... et bien... on monte. Beaucoup de pierres, de racines et toujours... des marches.

 

- Kiosque d'affouche : Avec Laurent on s'est parlé... on a besoin de dormir ... tous les 2. On s'autorise 10 minutes... pas plus... On avertit bien les bénévoles... Ils nous proposent un lit. On s'allonge et ... boum... je pionce... 8 minutes plus tard je me réveille Laurent est aussi réveillé. On se lève on remplit la gourde et on repart. Un bénévole nous fait remarquer qu'ils nous restaient 2 minutes encore à dormir. Sympas ces bénévoles.... Ils sont super attentifs aux coureurs et ça s'est très très rassurants. Bravo !

Cette partie est dure, elle commence par une section roulante de 3 kms, mais ensuite.... De nouveaux, plein de marches et de montées. On n'a pas vraiment l'impression de descendre. Je croise Maria. Elle a l'air d'aller, mais a un bandage au genou, elle avance mais apparemment, elle endure ... elle finira c'est sùr, je ne m'inquiète pas pour elle.

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- Colorado : C'est la fin, ça sent l'arrivée ....Avec Laurent, on est bien. On choisit le sentier qui part à gauche.... Plus raide, mais plus directe. Cette partie est technique. Puis... là... au détour d'un virage, laurent me dit : "Regarde" ... Le stade de la Redoute. Il est là.. On y est.. Il nous

reste une section technique. J'ai envie d'en profiter. De finir tranquillement ces dernières minutes. On débouche sur la route à l'entrée du stade. On se tient la main. On rentre dans le stade. L'équipe est là. C'est un régal. Des émotions, mais pas tant que ça. Plutôt serein et content d'avoir fait une bonne course avec beaucoup de gestion. Jean Tho nous filme en courant. On passe la ligne. Toute l'équipe vient nous voir. Le président de la course vient parler avec nous et nous annonce qu'on est 199 et 200 ème en un peu plus de 36h. Inespéré...

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La suite : Des minutes sur le stade à regarder les arrivées. C'est beau. On est bien et on en profite. Je ne réalise pas forcément ce qui vient de se passer. Je sais que plein de monde a pensé à moi à des milliers de kms, c'est émouvant et c'est vraiment fort de penser à ça. Je pense à ma famille (tout ce temps passé à l'entraînement), aux amis, aux collègues de boulot. C'est une belle aventure. Les heures qui vont suivre vont être composés de petites heures de sommeil, d'accueil des autres personnes de l'équipe. On veut tous être là pour accueillir tous les arrivants à la Redoute. On pense à ceux qui sont encore en course. Je pense à mes 2 compagnons de course : Maria et Laurent.

Cerise sur le gateau, j'aurais droit à une soirée surprise à mon retour à Grenoble. Merci Miss, mercis les potes et

les collègues...

 

Pour l’équipe, ça se passe plutôt très bien. 5 survivants sur 5 partants. Et sur le semi 1 survivant sur 2. Le semi cette année aura fait plus de dégâts que le Grand avec un taux d’échec de 45 %. C’a été dur pour tout le monde. Mais on est tous très heureux d’avoir participé à cette course. De superbes souvenirs…

 

Avec du recul, je me dis que j'étais bien préparé. Je peux sûrement faire mieux, mais cette course s'est bien très bien déroulée. Je m'étais imaginé plein de choses : Les tendinites, les problèmes de bide, le gros coup de mou qui te stoppe... et au final, rien de tout ça. Juste une grosse lassitude surtout en fin de course. Du coup,... Je commence à envisager une suite... Mont-Blanc, Pyrénées ?

9 commentaires

Commentaire de gmtrail49 posté le 01-11-2009 à 19:09:00

Chapeau bas pour cette diag' rondement menée!!!
Comme ce grand raid a semblé facile à te lire... Pas de gros coup de bambou, pas de blessure , pas d'ampoules, pas de mal au bide, c'en serait même énervant !!!
Un énorme merci pour ton récit et ces belles photos ; tout ceci me replonge un an plus tôt avec toujours autant d'émotion.
Le GRP et l'UTMB ne devraient être pour toi qu'une formalité !
JP.

Commentaire de francois 91410 posté le 01-11-2009 à 21:44:00

Tout est géant dans ton CR : l'épreuve, le récit, les photos, la perf, l'émotion ...

Commentaire de taz28 posté le 03-11-2009 à 20:41:00

Super récit ultra complet !!
Merci pour ces lignes du grand raid, qui nous rappellent de forts beaux souvenirs de 2007 !!

Bravo à toi pour ces 36 h, c'est carrément très fort !!

Taz

Commentaire de goonif37 posté le 04-11-2009 à 12:43:00

Bravo frangin,
nous avons donc vécu la même très belle histoire avec tout autant de réussite... chapeau bas, RDV au 5 pour fêter tout ça

Commentaire de chabidou posté le 04-11-2009 à 20:10:00

Chapeau bas, l'artiste !
Ça donnerait "presque" envie de se lancer sur ce genre d'épreuve ;-)
Bravo pour cette belle réussite sportive !

Commentaire de Miche posté le 06-11-2009 à 19:24:00

A te lire, cela semble tout de même assez facile. J'en conclus que ta préparation devait être vraiment bonne et que tu as bien négocié les passages à vide. Quand je regarde tes classements intermédiaires, je vois bien que tu es parti calmement et que petit à petit tu es remonté tranquillement sur ceux partis devant.
Pas trop le blues suite à cette belle randonnée ??

Merci pour les photos, cela met dans l'ambiance.

Michel

Commentaire de maï74 posté le 06-11-2009 à 21:22:00

A mon tour de découvrir ton récit, et cette belle course, régulière, que tu as menée... Un grand bravo à toi, ta soirée surprise était amplement méritée !!!

Commentaire de samontetro posté le 08-11-2009 à 14:59:00

9000m de D+, 148Kms, 36 heures de course et même pas un coup de barre! Rien! Une course gérée de main de maître. Faaacciiiiillle direz vous! Et bien non, j'y étais, j'ai vu le terrain et la manière dont tu as géré ton effort est tout simplement impressionante!

Commentaire de laulau posté le 10-11-2009 à 21:27:00

ça fait peur...mais qu'est-ce que ça donne envie !
Bravo pour ta course et ton récit
Laurent

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