Récit de la course : Saintexpress 2012, par Byzance

L'auteur : Byzance

La course : Saintexpress

Date : 2/12/2012

Lieu : Ste Catherine (Rhône)

Affichage : 3180 vues

Distance : 44km

Objectif : Battre un record

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La boucle est-elle bouclée ?

Après 6 participations successives à la STL, voici le temps de faire le bian. En effet, ces 6 éditions forment une sorte de cycle : 4eme relai (env 23 km) en 2007, 2eme relai à 3 (env 30 km) en 2008, puis solo en 2009 et 2010 avant 2 Saintexpress en 2011 et 2012.

1- De retour d'exil professionnel en Lorraine (chez Galaté 57), je retrouve la bande de joyeux drilles de mon pote Lio qui organise un double relai à 4.

Nous sommes en 2007, les 2 équipes courront en parallèle sans trop de soucis, les niveaux ayant été assez bien appareillés. Nous nous souviendrons longtemps de cette nuit avec les « attention à la marche » quand nous étions garés à St Christo en essayant de dormir. Pour ma part, c'est le dernier relai avec Lio. Nous partons de Soucieux et fonçons vers l'arrivée située à la Doua (les quais était également bien longs). Je dis, « fonçons » car nous avions même fait les aqueducs en courant sous les applaudissements des « marcheurs » que nous avons doublé avec peine. Le hic, c'est que arrivé sur le replat, l'ensemble des marcheurs doublés s'est remis a courir et nous a redoublé car nous étions alors bien entamé par cette montée folle.
Ceci m'aura au moins servi de leçon : quand ça monte, il est plus rentable de marcher (on perd finalement peu de temps et on s'économise).
Temps de mon relai = 2h34 pour un temps total de 7h54.

2- En 2008, il y a moins de volontaires (aussi David et Julien en relai à 2). Je reviens à 3, toujours avec Lio et super Ben en dernier relayeur car il préfère la route. Peu de temps avant, Lio se fait une entorse à la cheville : heureusement le relai du départ, plus routier, lui permettra de rallier St Christo sans encombres. Bon, il a pas vraiment forcé et il me passe le relai en 1h44. Je m'amuse comme un fou sur mon relai très trail. Il paraît que les pieds gonflent mais il me faut quand même faire une petite pause pour resserrer les lacets car la boue est collante et j'ai plusieurs fois failli me retrouver en chaussettes. Je me rappelle m'être calé derrière une nana qui faisait des « tut-tut » pour doubler dans les descentes et avoir gagné pas mal de place ainsi. 3H tout rond après mon départ, je passe le relai à Ben qui parachève notre course en 2h09 pour un temps total de 6h54.

3- Pour augmenter la distance, il reste maintenant le relai 2 ou le solo. En 2009, ce sera solo avec Lio et David.

 

 

Nous partons ensemble et prudemment (2h03 à St Christo) puis David lâche et abandonnera plus tard (pb au cou). Lionel me dira de partir un peu avant le Moreau. 1H30 pour atteindre Ste Catherine puis 2H15 pour arriver à Soucieu (3H45 au total : 45' de plus que l'an dernier mais avec 16 km dans les pates et encore 23 à tenir). Dernière section réalisée en 3H pour un temps total de 8H49 (1700eme au scratch). Lio fait une grosse hypo, fini dans les barbelés et rallie enfin l'arrivée (j'ai eu le temps de me doucher).         STL 2009

4- En 2010, l'entreprise Byzance revient seul sur l'épreuve. La compagnie sera assurée par l'équipe du boulot.

Je compte sur l'expérience 2009 et sur une forme qui me semble meilleur pour améliorer mon temps sauf que la neige et le froid se sont invités. Temps final, quasi identique à 2009 : les 15' d'avance à St Christo (1750eme) sont conservées jusqu'à St Catherine (1550eme). Cette avance tombe à 4' à St Genoux (1290eme), remonte à 10' à Soucieux (666eme !!! ??). 2 chutes plus tard (descente du Garon et entrée du parc de Chaponost), cette avance « fond » (1175eme à Beaunant) pour finir en 8h50 (1287eme soit 400 places de moins que l'an dernier pour le même temps).              STL 2010

Bon, ben avec tous ça, je ne suis toujours pas arrivé à Lyon de nuit. Pour y arriver, il faut viser 7H30. Ce temps me semble totalement inaccessible. En plus mon abandon à l'UTV (mon 1er et dernier pour l'instant) m'a marqué. La solution paraît évidente : partir plus tôt et de moins loin.

5- Solution adoptée avec inscription à la Saintéxpress en 2011. Le départ est un peu rock n'roll : le bus est blindé et j'ai eu méga chaud (j'étais beaucoup trop habillé). De plus, les bus sont obligés de nous laisser à l'entrée du village. Nous trottinerons pour atteindre le départ et finir de nous préparer. Nous sommes 8 de l'usine sur ce format dont Olivier et Denis qui sont normalement sensiblement du même niveau que moi. D'un commun accord, chacun fait sa course sans se soucier des autres. Résultat, je me retrouve avec Denis puis le dépasse sans le chercher. Olivier sera toujours moins de 5' derrière. Côté alimentation, rien ne passe, ni eau, ni solide. Denis me redouble avant Beaunant et je termine comme je peux en 4h31 mais de nuit (374eme soit 12 place devant Olivier et 5' derrière Denis). 


6- J'hésite longtemps à m'inscrire en 2012. J'aime autant faire de « petites courses » sans grosse organisation. Je suis assez tenté par refaire le grand mais les "Pommesm'ont calmé et je me contenterai donc de renouveler la version courte. Je délaisse les copains du boulot en faisant la pasta au Flore et en mangeant avec de sympathiques normands : j'en profite pour récupérer le bouquin des récits de Kikourou, saluer quelques kikous déjà rencontrés, en rencontrer d'autres, souhaiter bonne course aux coureurs lorrains (de ma ville quand j'étais en exilClin d'œil), ... Quand ma lampe tombera en panne, je sais maintenant par laquelle la remplacer. Mais l'heure du départ des navettes approche rapidement. Je termine mon habillage, passe saluer les copains dans le hall officiel (il risque d'y avoir du monde en plus au Flore pour les prochaines éditions) puis je me dirige vers les navettes. Je croise les « fadas » de la LSTL et les encourage vivement.

Le voyage en bus et l'arrivée sont beaucoup plus calmes que l'an dernier. Je suis bien placé au départ. Je garde le coupe-vent pour le départ. Je le quitte rapidement pour l'enrouler autour de la taille. Les glissades sont bien maitrisées : pas de chute avec le « pire rattrappage » causé par un caillou qui roule sous les feuilles.

Tout se passe bien sauf un mal de bide que je n'ai jamais connu. Ce mal monte puis disparaît. A l'arrivée, je jette un oeil sur le PC de l'organisation et le classement vu me satisfait pleinement. Je suis dans les même classements qu'en 2011 jusqu'à Soucieu mais je termine mieux (ou en perdant moins de places).

Je souhaitai boucler autour de 4h30 comme l'an dernier mais compte tenu de la distance en plus, des conditions météo, … je suis très content de ma course.

Rapidement après l'arrivée, le mal de bide revient et je fonce au toilettes. Je peux maintenant sereinement récupérer mon sac, me secher et et me changer (j'ai prévu de zapper la douche au stade car l'an dernier le manque de vestiaires m'avait fait abandonner l'affaire - seulement fait une petite balade de décrassage). Je me pose dans les tribunes, je mange un peu en attendant les copains. Il me faudra deserter encore 2 fois ma place pour un détour aux commodités. Du coup, j'ai raté Jacques et Teddy. L'heure de mon 1er train de retour approchant. Je décide donc de ne pas attendre les autres et m'engouffre dans le métro. Le sondage réalisé sera complètement faussé : uniquement des « coureurs » qui vont à la gare prendre un train. Tout va bien du côté des jambes et je zappe les escalators pour trottiner en montant les escaliers vers la Part-Dieu. J'appelle Nacer pour m'excuser de mon départ. Une fois à la maison, dernier passage ou vous savez puis un bon bain chaud. Depuis RAS avec reprise CAP sans aucun soucis le mercredi.

Bilan !

  • D'un point de vu comparaison 2010 / 2012, il me semble que les conditions étaient plus difficiles en 2010 mais plus « traitres » en 2012. En effet, le froid et la neige était installés depuis plus longtemps en 2010. C'était glissant du 1er chemin de Sorbiers jusqu'à l'arrivée donc impossible de relacher son attention. Cette année, selon moi, les plaques de verglas étaient plus sournoises car moins présentes !

  • De toute façon pour moi, le pire c'est des précipitations pendant : je deviens quasiment aveugle à cause des lunettes. Du coup, ça devient vite glissant car je ne choisi pas vraiment ma trajectoire et usant tant mentalement que physiquement. De ce point de vu, j'avais fait bien pire que les conditions de cette année en prépa.       CL 2012

  • La boucle est bouclée : 2 fois chaque formule. Une nouvelle participation en imposera forcement une autre. On verra l'an prochain en fonction des disponibilités mais j'ai un peu peur de l'effet anniversaire.

  • Toujours du mal à finir en courant sur tout le plat final : pb mental ?, se forcer à courir lentement ou au contraire faire du fractionné pour habituer le corps à « souffrir » ?

  • Mais je pense avoir bien progréssé les 4 premières années. 2011 aura été une année de palier. Je pense ne pas être loin d'êter revenu à mon niveau de 2010. Ceci m'encourage à perseverer mais je ne sais pas encore dans quelle direction.

    A bientôt ...

 

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