Communauté des sports d'endurance

Dimanche 5 octobre, le temps n’est pas de la partie pour les courses Odyssea parisiennes. Au programme, un 5 km et un 10 km, dans le Bois de Vincennes. Mais surtout, des courses au profit de l’Institut Curie de Lutte contre le Cancer. Et plus précisément, des courses dont les bénéfices seront destinés à la lutte contre le cancer du sein chez la femme jeune.

Indéniablement, c’est donc une épreuve « pour la bonne cause », ce qui explique certainement son succès (Plus de 2500 participants rien que sur le 10 km), malgré la pluie matinale, malgré des tarifs très élevés.

 

Comme par magie, la pluie cesse juste avant le départ de la course.  C’est parti pour 2 boucles de 5 km … à peu près. Car pour ce qui est du kilométrage, il sera à revoir pour les prochaines éditions ! Outre le fait que seuls les 4 premiers kilomètres sont indiqués, certains panneaux sont clairement mal placés. Et du coup, personne n’est trop sûr de la distance réelle de la course !

Qu’importe, c’est avant tout une course populaire. Malheureusement, très peu de spectateurs, la météo et le tracé n’y incitant guère. Plus embêtant par contre est l’extrême légèreté des ravitaillements à l’arrivée : Une petite bouteille d’eau et une barre de céréales par personne en tout et pour tout. Et franchement, économiser sur l’eau, je trouve ça assez moyen.

 

Passons. La course en tant que telle est  conforme à mes attentes : Je me fais plaisir sur des routes que je connais très bien, pour m’y entraîner régulièrement. Les sensations ne sont pas terribles, mais je le savais avant le départ. Au final, 42’03. « Peut mieux faire ».

Mais là n’était pas l’essentiel. Car au final, avec, dans mon cas, 4 bonnes raisons – malheureusement – de m’aligner au départ de cette course en particulier, je suis content malgré tous les défauts d’organisation d’y avoir participé. Et les frissons qui m’ont parcouru au départ quand le speaker rappelait l’objectif d’Odyssea comptaient beaucoup plus pour moi ce jour-là que tout chrono …

En espérant que l’année prochaine, je n’ai « plus que » 2 bonnes raisons de participer à cette course, et non 4 …