Récit de la course : La Grimpée Morzine Avoriaz 2004, par serge
L'auteur : serge
La course : La Grimpée Morzine Avoriaz
Date : 8/8/2004
Lieu : Morzine (Haute-Savoie)
Affichage : 4166 vues
Distance : 13.7km
Objectif : Pas d'objectif
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Pas d'autre récit pour cette course.
Le récit
Depuis quelques temps, j’avais envie de faire une course de côte en vélo. Au moins, dans un tel parcours, ma mauvaise technique ne me défavorise pas. Lors du repas de ma dernière course pédestre, le vainqueur parle de la grimpée Morzine-Avoriaz, qui se courre en ligne et non en contre-la-montre. Je me renseigne et décide de participer.
Coté entraînement vélo cette année, c’est assez léger, même pas 300 kilomètres. D’après le profil de la montée trouvé sur internet, il y a un passage à 11% (que je ne trouverais pas pendant la course). Semaine d’entraînement classique avec quelques séances mais pas de vélo. Repos le samedi.
Dimanche matin, lever 6h30. Pour les courses à pied, je ne mange rien mais là, je teste une banane. Préparation des affaires et c’est parti pour 1h de route. Inscription, montage du vélo et changement du coureur, il est déjà 8h30 pour un départ à 9h quand je commence à m’échauffer. Je repère le début de la montée, pas vraiment de plat au début, une première montée d’un kilomètre et une petite descente. Je tourne dans les rue d’Avoriaz et retourne au départ 10 minutes avant le coup d’envoi. Presque tous les coureurs sont déjà en place, je passe par le coté pour me mettre derrière et attends patiemment le départ.
C’est parti. Je vais beaucoup plus vite que les derniers alors je double à tout va. La petite descente, je tourne bien les jambes. Une montée et un dernier moment de répit avant l’arrivée. Rapidement, je suis moyen plateau et tout à gauche à l’arrière. Le cœur ne monte pas (162-163) alors qu’à l’entraînement, je suis monté à plus de 170. C’est une succession d’épingles où la route est plate, et entre les virages, cela monte régulièrement, dans un pourcentage qui me convient. Je ne double plus.
Je repère un joli féminine et décide que je vais pas me faire lâcher. J’y arrive et lui prends par moment quelques mètres quand ce n’est pas l’inverse. Elle a aussi un triple et est sur le petit plateau, je tombe aussi le petit plateau. La vitesse chute un peu mais les jambes préfèrent. Le cœur est toujours aussi bas et le souffle est correct.
Je jette souvent un coup d’œil à l’altimètre pour savoir où j’en suis mais je n’ai pas noté l’altitude de l’arrivée
Je me demande comment de kilomètres j’ai fait quand je vois un panneau arrivé 5 km. Les kilomètres restant seront indiqués de la même façon.
Dans un court replat, je repasse le 42 dent, insiste un peu avec, d’ailleurs le cœur monte à son maximum de la course à 166. Je retombe le plateau. Je suis maintenant régulièrement repris mais pas par la féminine. Au niveau d’un col, à 2 km de l’arrivée, le profil annonçait une plus faible pente mais ce n’est pas vraiment le cas. Un peu de plat dans les derniers hectomètres et je finis en 50’51 pour les 13.6km avec 830 mètres de dénivelé positif (6.1% de pente moyenne), 16.1 km/h de moyenne. Je suis un peu déçu de ce temps même si je n’avais aucune idée de mon temps. Le vainqueur du jours finira en 37 minutes et quelques secondes.
Je récupère doucement sur un petit braquet, boit mon maxim (j’ai beaucoup transpiré), recherche un ravitaillement qui n’existe pas, discute un peu avec le vainqueur de la course pédestre de le semaine dernière et redescend en vélo.
Le début de la descente me convient assez bien, pas de virages serrés ni de fortes pentes, ensuite, j’apprécie beaucoup moins la succession de lacets où je n’arrive pas du tout à bien me pencher pour prendre le virage. J’arrive quand même en bas sans encombre à 39 km/h de moyenne.
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