Récit de la course : Volvic Volcanic Experience - 82 km 2024, par stephnoz

L'auteur : stephnoz

La course : Volvic Volcanic Experience - 82 km

Date : 10/5/2024

Lieu : Volvic (Puy-de-Dôme)

Affichage : 517 vues

Distance : 82km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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VVX 82 km "Terra Volcana" - Retour dans le parc des volcans d'Auvergne

J'ai couru en février 2023 le Trail de Vulcain et j'en avais gardé un souvenir mitigé : beaux paysages, une superbe montée au Puy de Dôme, mais trop de parties plates à mon goût et certains tronçons très longs, comme le retour final sur Volvic.

Recourir dans le parc des volcans d'Auvergne ne m'excitait donc pas plus que cela, mais je me suis néanmoins inscrit sur la Volvic Volcanic Experience (VVX) "Terra Volcana", un peu par défaut car il y a à cette période de l'année il y a très peu de trails longs avec un peu de dénivelé. Plusieurs parties communes entre ces deux courses, mais pour la plupart parcourues dans le sens inverse ; je savais qu'il y aurait à nouveau ces longues lignes droites de plaine ou de faux plat qui sont pour moi très douloureuses...

Alors autant le dire tout de suite, j'ai fait avant la course à peu près tout ce qui est déconseillé pour être à l'aise sur ce type de course longue 🤣 : grosse charge de boulot sur les dernières semaines, mauvais sommeil les jours précédents, sans doute un sous-entraînement pour cette distance. La séance de soudure à l'arc la veille pour réparer mon portail n'a pas dû arranger les choses... Ni les deux parts de l'excellent flan à la crème de la boulangerie Feuillette, qui m'avait déjà fait de l'œil en 2023 😋 !

Avec tout ça, je ne partais clairement pas dans les meilleures conditions. En y ajoutant un changement soudain des températures par rapport à la météo froide et pluvieuse que nous avions eue ces dernières semaines, il ne faut pas s'étonner que ma course a été compliquée...!

Départ à 6h00 de l'ancienne usine du Goulet, dans le haut de Volvic. Altitude 580 mètres.
Grosse infrastructure de course, bien organisée... 

Il ne fait pas froid. J'ai mis un tee-shirt, de manchettes et une deuxième couche fine que je compte enlever au plus vite.
Le jour commence déjà à se montrer quand le départ est donné ; les frontales obligatoires ne vont pas beaucoup servir !

Les premières centaines de mètres sont étroits, on alterne entre marche et course ; mais petit à petit le peloton s'étend et le chemin s'élargit.
Ca monte doucement mais régulièrement sur les 5 premiers km.

Petite montée un peu plus raide vers le Puy de la Nugère. On aperçoit au loin le Puy de Dôme, vers lequel on se dirige.

Première petite descente.

On embraye sur une montée plus raide jusqu'au Puy de Jume (1160 m d'Altitude). Très belle vue sur la chaîne des Puy de cet endroit, je m'arrête pour prendre quelques photos.

On passe rapidement du Puy de Jume au Puy de la Coquille dont on redescend par un chemin assez raide pour arriver au premier ravitaillement.

Les dix km suivants, sont assez roulants en faux plats montants ou descendants, avec quelques passages un peu plus dynamiques.

Le tracé navigue entre les Puys (Chopine, Côme, Balmet...) jusqu'à arriver au km 25 à la première vraie difficulté du parcours : la montée du Puy de Dôme.

C'est à mon sens la plus belle partie de la course, dommage qu'elle arrive si tôt... ! Les lacets des Muletiers font apparaître progressivement la vue magnifique sur l'ensemble du parc des volcans d'Auvergne. On voit au loin le Puy de Sancy encore enneigé, c'est très beau.

Il faut chaud dans cette montée. Je n'ai pas ma casquette, je le regretterai plus tard...
Il y a beaucoup de promeneurs sur ce tronçon, qui nous encouragent. Les coureurs lus rapides, qui sont déjà dans la descente nous encouragent également.
Les deux km de montée sont finalement vite avalés mais j'arrive fatigué et sans doute un peu déshydraté en haut. J'ai du mal à me remettre à trottiner pour faire le tour du sommet jusqu'au ravitaillement installé là-haut.

Je m'arrête pour aller aux toilettes juste avant le ravitaillement. Je suis un peu gêné au niveau digestif depuis une heure environ. La chaleur ou les excès de la veille ? Sans doute un peu des deux...
Je fais une pause plus longue au ravitaillement pour bien me réhydrater et reprendre des forces.

27 km parcours seulement mais déjà 1500 m de D+ : un bon ratio qui pèsera sur les jambes jusqu'à la fin de la course.

Il n'y a que 5 km jusqu'au ravitaillement suivant mais ils me semblent longs.
Les deux premiers km sont la redescente par le même chemin des Muletiers. J'encourage les coureurs qui sont dans le sens de la montée. Un juste retour pour les encouragements que j'ai moi-même reçus un peu plus tôt... Puis c'est un passage en sous-bois qui me fatigue. J'arrive au ravitaillement du km 32, au pied du Puy de Dôme, avec la sensation de commencer à être dans le dur. Cette sensation ne me quittera pas jusqu'à l'arrivée de la course... 😥

Je me serais bien assis à ce ravitaillement mais il n'y a que deux chaises et elles sont déjà occupées. Je ne prends pas le risque de m'asseoir par terre et de saturer les jambes en acide lactique.

Le tronçon suivant, jusqu'au ravitaillement du 49eme km me semble vraiment très long. Des pensées d'abandon me traversent. Comme à chaque fois, je me projette sur l'arrivée au prochain ravitaillement et pas plus loin ; on fera le point à ce moment, et on se reprojettera alors sur le ravitaillement suivant... Petit à petit l'oiseau fait son nid. Il n'empêche que les km passent lentement quand on est dans le dur !

On alterne sur ce tronçon entre des parties en sous-bois, où il fait bon, et des parties en plein soleil où il fait vraiment chaud. Je bois régulièrement mais j'ai toujours l'impression d'être déshydraté.

Cette partie est peu intéressante au niveau des paysages, à part la gigantesque carrière du Puy de Ténuzet, au centre de laquelle le ravitaillement du km 49 a été installé. 

Il faut très chaud dans cette cuvette ; toujours aussi peu de chaises pour faire une pause mais il y a quelques gros rochers à la surface griffante et le m'assois quelques minutes sur l'un d'eux.

Quelques km après ce ravitaillement arrive la seconde difficulté du parcours, la montée au Puy de Louchadière, pas très longue mais bien raide sur la fin. On redescend ce Puy par un chemin roulant à la pente faible. C'est long mais ce sont des km qui ne coûtent pas cher ! Le chemin est à tendance descendante jusqu'au ravitaillement suivant, au km 59. A ce ravitaillement j'arrive à m'asseoir sur une chaise et je fais à nouveau une bonne pause, en me réhydratant largement.

Je repars du ravitaillement en même temps qu'un autre trailer qui me parle de ses douleurs de sciatique.

Le sujet des douleurs est un grand classique des conversations entre trailers. 😄
Tout le monde a mal quelque part à un moment ou l'autre sur les courses longues. Moi, ce sont mes hanches qui me tirent depuis plusieurs heures, comme à chaque fois sur des courses assez plates.

Mon nouveau compagnon a visiblement l'intention de me parler le plus longtemps possible mais comme je cours plus rapidement que lui à ce moment, je coupe court à notre échange et reprends ma course en solo.

Je n'ai pas vraiment de souvenirs des km suivants, sans grand intérêt au niveau des paysages. J'ai hâte d'arriver et depuis le dernier ravitaillement j'ai commencé le décompte des km restants.

Dernier ravitaillement avant l'arrivée, au manoir de Veygoux. Km 69.
Il commence à faire un peu moins chaud et l'arrivée approche...  Le lieu est joli et accueillant, c'est compliqué de se motiver pour repartir...

Sur le dernier tronçon je finis par reconnaitre la descente vers Volvic que j'avais empruntée de nuit l'année passée. Elle semble moins interminable de jour. J'aperçois enfin le château de Tournoël qui surplombe la ville. Ca sent l'écurie... ! 

Mais non, pas encore ! Car il reste la troisième difficulté de la course, une montée bien casse-pattes jusqu'au Puy de la Bannière. Puis c'est la dernière descente avec un mélange d'escaliers et de chemins, en longeant la statue monumentale de Notre-Dame de la Garde.

Et quelques centaines de mètres plus loin, enfin, l'arrivée !  👍

Alors que dire de cette course ? Qu'elle m'a semblée inégale dans son intérêt : on voit que les organisateurs ont fait le tracé pour passer par les "best-of" du coin et dérouler les différents aspects d'une thématique volcanique. Ca c'est très bien, et je trouve ce parcours plus intéressant que celui du Trail de Vulcain.

Mais il y a quand même de très longs tronçons en sous-bois ou en prairie vraiment sans intérêt. Et ça c'est fatiguant pour le mental ! Bref, une course assez roulante, à recommander à ceux qui aiment ça.

Comme toujours, les bénévoles sont au top et il y avait beaucoup de randonneurs pour nous encourager sur le parcours ! 😎 L'organisation est très pro, on ne se marche pas trop sur les pieds et il y a pas mal de passages où on court seul ou presque. 

Une petite remarques pour les organisateurs (en dehors des sièges insuffisants aux ravitos) : la bière payante à l'arrivée, c'est vraiment nul... 😫 !!!

 

 

 

 

2 commentaires

Commentaire de blaireau59 posté le 25-05-2024 à 14:21:00

Bravo pour ta course, et merci pour la photo de moi (de dos) au sommet du Puy de Dôme ! O,n a dû se croiser à plusieurs reprises sur le parcours je pense...
Une belle orga, mais en effet, il faut être prêt à affronter un terrain varié, avec quelques longues portions courables. Ca fait une bonne préparation pour les trails plus montagneux de l'été !

Commentaire de stephnoz posté le 25-05-2024 à 20:02:56

Ha ha ! 😄 Désolé je ne pas ta photo de face 😉
Oui ce type de course est en effet indispensable pour que nous, gens de la plaine, puissions espérer faire des vraies courses de montagne les mois d'été !

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

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