Communauté des sports d'endurance

Enfin !

Enfin on y est !

10ème année du challenge des montées estivales aux refuges de la vallée du Haut-Breda ! Des moments qu’on attend tout du long de l’année… Et qu’il faut chérir

 

 

DNS la semaine dernière pour la manche inaugurale qui a été avortée du fait de la météo, je me présente à cette manche numéro 2, la fameuse montée au pluviomètre, une des plus belles et des plus dures.

 

 

Hélas retardé par les travaux estivaux (route coupée à Detriez, puis centre d’Allevard coupé à la circulation), j’arrive enfin au départ à 18h20. Juste le temps de me changer, de saluer les gens qui papotent ou s’échauffent, et je file donc à 18h26, pour la passe de 4 sur ce sentier.

 

 

150m de route puis c’est le premier léger mur, je rattrape une marcheuse tiens c’est Francine, mais que fais-tu là ? « Je sors de chez le coiffeur », il n’y a qu’ici pour entendre pareille conversation.

 

 

On arrive vite au seul plat de la montée, on va chercher la rivière, bien entendu je glisse et mouille mes deux pieds et c’est parti pour la terrible montée en forêt qui m’avait marqué au fer rouge en 2016 (7 ans).

 

 

J’avance, j’avance, j’ai des hallucinations auditives, m’attendant à voir surgir les furieux à tout moment et surprise non je rattrape une randonneuse puis deux, ne sachant si elles sont sur le challenge ou pas. Et avant de sortir de la forêt, c’est Benjamin qui déboule, pouah la machine, je le verrai même relancer… Au secours !

 

 

Enfin on sort de la forêt, le P2 me passe accompagné de son chien, on passe la cabane avec le P3 puis surgit Norbert sans son bob fétiche, on longe la montagne un troupeau est là avec… 12 chiens dont 3 patous mais la bergère souriante lectrice veille ! Un petit coucou et Stéphane arrive sur mes talons.

 

 

Je fais gaffe à ne pas me perdre comme l’an passé avec Philippe et remonte le vallon, la première femme est déjà là ce n’est pas n’importe qui c’est la bru de Clément ! Clément qui ne tarde pas, le traditionnel filet de bave/morve au menton.

 

 

Terrible ce moment où l’on voit le pluviomètre tout au loin, tout en haut. Arrive Malo que je préviens que la course n’est pas terminée ! Au loin on devine le plateau du chalet de l’arpette, allez, courage. Je suis parti un peu fort en bas du coup les cannes répondent moins snif

 

 

Nous voici sur le plateau, Sylvie est là, et devant un binôme que je prenais pour Philippe et Fred mais non ce sont deux nanas. Les premiers sont tout en haut en encouragent bruyamment les forçats que nous sommes.

 

 

Nouveauté cette année, tout le monde prend la directissime, bon ben on s’adapte, passages parfois compliqués car pas d’appuis alors qu’on est presque à quatre pattes, et j’en termine enfin alors que ma montre a trouvé le signal GPS seulement 4 minutes avant grrrrr en 1h17.

 

ça en valait la peine hein

 

 

Le monde et la rigolade est là, Je retrouve Philippe Nicolas Thomas Marie-Madeleine partis en éclaireurs et non repris, on attends les suivants puis c’est le traditionnel cliché photographique, l’orgie visuelle du cadre belledonnien avant de se préparer à la descente, prendre la rasade de nectar au chalet de l’Arpette puis ce sera le retour avec échanges de vie qui nous enrichissent…

 

 

 

Enfin le traditionnel apéro d’après course sous l’œil du gourou Gildebert.

 

 

Longue vie !