Récit de la course : Léman Dément 2021, par poucet

L'auteur : poucet

La course : Léman Dément

Date : 6/6/2021

Lieu : Bellegarde Sur Valserine (Ain)

Affichage : 727 vues

Distance : 610km

Objectif : Terminer

3 commentaires

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Pas d'autre récit pour cette course.

LEMAN DEMENT, option rallongée

 

Les adeptes le savent bien, le plus compliqué lors des raids vélos au long cours c’est de se rendre au départ ou de bien de rentrer par le train avec un bagage vélo plus ou moins emballé. En tous cas en France, notre si beau pays ou le Service Public se délabre tristement. J’ai donc pris l’habitude de cogiter des plans qui m’affranchisse de cette galère : quoi de plus simple que de partir de la maison à vélo. En bonne compagnie c’est encore mieux.

Une première expérience de Super Randonnée en duo avec Laulau Bretzel sur les Côtes de Bourgogne nous avaient régalés en Juillet dernier. Pour quelques euros Sophie vous envoie une plaque de cadre, un carton de route et surtout une trace garantie pur plaisir sur petites routes tranquilles. Le règlement permet de choisir sa date de départ , la période estivale étant évidement la plus appropriée. Pour ce nouveau départ post covid Alex notre ami cyclogourmand de Neubois, tombé dans le pot de la longue distance au dernier 1000 du Sud a eu l’excellente idée de venir renforcer notre tandem habituel pour aller se frotter au parcours de la SR Leman Dément …
Tout un programme rien que dans le titre. Dans la réalité aussi.

Le départ de cette SR se prend théoriquement à Bellegarde. Mais il était plus logique en partant d’Alsace de rattraper le parcours au point de contrôle le plus au Nord, à Mont la Ville bourgade du Jura Vaudois sur les balcons du Léman (on aime bien le vélo, mais on n’est pas complètement barjot quand même), inscrits en formule "touristes" (sans délais) mais avec le challenge personnel de tenir chacun le délai de 60h accordés aux "randonneurs".
Nous avions calé ce raid début Juin pour ne pas être trop proche du Bretzel Ultra Tri, première organisation à Laulau, un truc de ouf fixé en fin du mois. Dans mon esprit il nous fallait partir le Dimanche pour être rentrés et me permettre de rejoindre d’autres copains le Samedi suivant lors du passage de La Réconciliation, à deux pas de la maison. Sur ce point je me suis planté total, j’avais insuffisamment étudié la progression des troupes proposée par Stéphane Gibbon … Tant pis. Pourquoi pas un rattrapage l’an prochain sur les chemins blancs de Sylvain Tesson

Dimanche 06 Juin : Chatenois - Le Chauffaud 204 km/3187d+

Strava Dimanche


Nous sommes partis les sacoches pleines en direction du Chauffaud, non loin du Saut du Doubs, tous près de la frontière suisse ou nous avions l’assurance de passer une soirée conviviale et de trouver des assiettes bien garnies chez Virginie et Patrick Bohard. Une journée de mise en jambes progressive a travers le Sundgau, accompagnés par le Grand Christophe jusqu’à la première boulangerie à Seppois, à la mi-parcours pour la pause casse-croute méridienne. L’après-midi le tracé coté suisse était relativement direct, mais pas vraiment plat : le Col de la Croix, la corniche du Doubs, la montée aux Enfers puis la Pâture, point culminant de la journée à 1200 sur les Côtes de Moront et enfin la montée finale jusqu’à l’Auberge sous la Roche. La météo s’est dégradée au fil des heures et nous avons terminés sous la bruine et dans la brume, Kommot nous gratifiant d’une « coupe » par un chemin forestier particulièrement pourri au plus mauvais moment … Bref nous sommes arrivés un peu a l’arrache et l’estomac bien dans les talons après 204 km et 3187d+

Lundi 07 Juin : Le Chauffaud - Mont la Ville 125km/1977d+

Strava Lundi


Patrick et Virginie sont des hôtes très arrangeant, nous avons pu prendre un copieux petit déjeuner en autonomie de très bonne heure et embarquer les paniers repas sportifs commandés pour la journée.

Je voulais aller faire découvrir la Vue des Alpes et le Chasseral aux copains avant de rejoindre Mont la Ville. Malheureusement la météo n’était pas vraiment engageante, tout était bouché à la Vue des Alpes et l’hypothèse d’une éclaircie très improbable. Les champions n’ont pas protesté lorsque j’ai proposé de zapper la Tête de Ran et le Chasseral pour plonger directement sur Neuchâtel afin de retrouver la trace sur la rive du lac éponyme.
Tandis qu’Alex était concentré sur les effluves propices à justifier un arrêt gourmand, le téléphone à Bretzel est passé en mode ébullition … Sur son vélo Laulau était a la fois avec nous et au bureau, répondant aux innombrables sollicitations des partenaires, prestataires et athlètes liées à l’organisation du Bretzel Ultra Tri dont la première édition était programmée deux semaines plus tard. Sur les rives du lac nous avons retrouvé de belles éclaircies et un chouette endroit pour le pique-nique. Il y avait même des glaces ….

J’avais repéré un point de vue sur la carte non loin du airb&b réservé pour la soirée, au cas ou … Compte tenu de la coupe du matin nous étions largement dans le timing et sommes donc aller grimper le cul de sac vers le Chalet Dernier, par une toute petite route forestière qui débouche sur des chaumes et ouvre des vues superbes sur le Lac et les Alpes. Il ne restait plus qu’à faire quelques emplettes à l’épicerie du village avant de rejoindre notre gite, charmant, calme et confortable.

Mardi 08 Juin : Mont la Ville - Marnaz 242km / 4835d+

Strava Mardi


C’est Mardi que les choses sérieuses ont réellement débutées. Compte tenu de mes modestes capacités une gestion du temps optimum était indispensable pour espérer terminer dans le délai de 60h. Le plan c’était que je décolle une heure plutôt que les deux costauds et qu’on se retrouve plus tard dans la journée. A 4h pétantes j’étais prêt pour la première photo au panneau Mont la Ville. Par bonheur la température était douce et le ciel étoilé, c’était parfait pour se laisser glisser sur les premiers kilomètres tout en descente avant de mettre en route progressivement par les collines boisées du Jorat, qui offrent déjà de superbes vues sur les sommets acérés des Alpes. Le jour se levait à peine lorsque je suis passé au zoo de Servion, a cette heure le compteur affichait encore une moyenne flatteuse. Evidemment ça n’a pas duré. Les balcons du Leman sur les hauteurs de Montreux ont eu vite fait de me remettre les pieds sur terre. Le premier pétard arrive lorsqu’il me faut bifurquer a gauche pour s’engager sur une toute petite route défoncée en direction de Sonloup, navigant a vue en arrachant les pédales tout en évitant les zones en travaux. Une ambiance étrange se dégageait devant cette clinique des Alpes émergeant de la brume face la jolie fontaine qui fait office de point de contrôle.
Après le premier village dans la descente la trace nous conduisait vers une route barrée. J’ai tenté le coup .Il m’a fallu baisser la tête pour passer sous le gros marteau piqueur qui attaquait la falaise. Avec un accent du pays a couper au couteau le gars qui manœuvrait l'engin m’a dit que j’allais me faire engueuler plus bas par le chef .. Mais que ce n’était pas grave !!! en fait je n’ai vu personne.
L’ascension suivante vers Sonchaux m’a semblé bien moins difficile de Sonloup. Tout au bout de cette route minuscule la petite auberge avec sa terrasse sur le lac apparait enfin. Malheureusement la brume ne m’a pas permis de profiter du panorama. La descente en lacets sur Villeneuve est très rapide et là encore je suis tombé sur un chantier conséquent, théoriquement interdit a la circulation. Mais quelques mots échangés avec les ouvriers m’ont permis ne négocier un passage prudent. Une tranchée en long balafrait la route dans l’axe sur plusieurs kilomètres, obligeant a la marche par endroits.
Enorme contraste en retrouvant les bords du lac ou il faisait très chaud, presque lourd déjà alors que nous étions a peine a la mi-journée et que j’allais aborder la transition par une voie cyclable toute plate vers Monthey.

De mon point de vue il y a un petit bug au niveau de la trace et j’ai un peu jardiner avant de trouver la bonne direction. J’étais déjà trop engagé a l’heure du coup de téléphone de Laulau qui me conviait a un regroupement pique-nique à Villeneuve. Une station service a Monthey tombait a point pour trouver un sandwich et une glace avant d’aborder le Pas de Morgins par une voie secondaire bien tranquille. Les premières gouttes sont apparues à l’entrée de Morgins, en revenant sur la route principale. En quelques minutes des trombes d’eau se sont abattues, m’obligeant a trouver un abri de fortune peu avant la frontière. La température a brutalement chuté et j’ai enfilé à la hâte tout ce que j’avais dans la sacoche. Au téléphone Laulau m’informait que les compères grimpaient encore tranquillement sous le soleil. De mon coté je me demandais comment nous allions pouvoir poursuivre avec ces conditions et j’envisageais déjà un plan B pour rejoindre notre hébergement à Mornaz au plus court …

Le temps m’a paru très long avant de voir apparaitre Alex puis Laulau en tenue de cosmonautes, trempés mais motivés. Une pause était prévue chez la maman d’Alex de l’autre côté du col ou parait-il le temps était sec. Nous sommes donc repartis a l’abordage, pour dévaler vers la Chapelle d’Abondance sur une chaussée dégoulinante. Miraculeusement la pluie a cessé à l’entrée du village. Nous avons pu nous sécher un peu, nous réchauffer avec un thé et profiter de la délicieuse tarte à la rhubarbe.
Mais le temps est toujours trop court pour ces moments de réconfort … nous voilà donc repartis pour enchainer les 3 derniers cols de la journée : le Corbier, l’Encrenaz et la Ramaz. Des grimpettes ou le soleil a joué a cache cache avec la pluie, nous obligeant a de nombreux ajustements vestimentaires. Il restait une très longue descente pour dévaler sur Marnaz, la nature nous enchantant à nouveau, dévoilant des couleurs extraordinaires sur l’horizon de cette fin de journée épique. La nuit était largement tombée lorsque nous avons enfin passés le panneau.
Mauvaise pioche par contre avec le airb&b du soir, compliqué d’accès, exigu et peu pratique. A cette heure tardive un ravito méga pizza s’imposait.

Mercredi 09 Juin : Marnaz - Hauteville 227km / 5789d+

Mercredi Strava


La nuit fuit courte, débout à 3h30 pour un départ une heure plus tard, en évitant de réveiller les copains. Il a fallu faire preuve d’imagination. Cette journée promettait d’être la plus difficile, a 4h30 j’attaquais les sévères premières rampes de la Colombière. Un classique du Tour de France et une découverte pour moi, superbe lorsque le jour s’est pointé. J’ai snobé les odeurs de boulangerie en traversant le Grand Bornand, persuadé de trouver un peu plus loin avant d’aborder la montée au plateau des Glières. Que nenni, l’embranchement sur la gauche se présente bien avant le village et c’est donc l’estomac aux abois que je me suis engagé dans cette terrible ascension, pas très longue mais au profil redoutable, sans répit. C’est je pense le passage le plus difficile de la SR. La Légende se mérite, la traversée de ce plateau par la piste fut un grand moment d’émotion et j’ai d’autant plus apprécié la gloutonnerie du matin après avoir plongé sur la boulangerie de Thorens.
La liaison par le petit Col de Fleuries et le plateau des Bornes offrait enfin des courbes plus raisonnables, idéales pour se refaire la cerise avant d’aborder le Mont Salève par Arbusigny. Hormis la coupe directe au pied qui permet de rattraper la D215, ça se monte tranquillement. La route en crête vers le Col des Pitons est un régal.
Un banc devant le cimetière de St Blaise n’attendait que moi pour la pause de midi au soleil. J’ai fait la fête au reste de pizza de la veille avant qu’Alex et Laulau me rejoigne. Je suis reparti sans tarder, pensant les revoir rapidement. Mais je crois bien que les cocos ont abusés des arrêt boulangerie et glaces.

 Je n’avais jamais entendu parler du Col du Clergeon. Tout le début est redoutable mais le final heureusement bien plus confortable, offrant a nouveau le plaisir de traverser des chaumes bucoliques. Il faisait très chaud en traversant Culoz, après avoir rempli les bidons je suis parti à l’assaut du Grand Colombier par le versant que je connais bien. Je m’attendais a voir Alex et Laulau dans cette longue ascension mais un sms au sommet m’informait qu’ils faisaient des courses en bas … La température avait nettement baissé et j’ai mis a contribution ma garde-robe avant de m’engager dans la descente, rapide et sinueuse.

Durant ce type de périple nous sommes un peu déconnectés de l’actualité , mais je crois que ce mercredi était le premier jour de relâche sur l’horaire de couvre feu. Une auberge à la terrasse animée sur la route du Col de la Lèbe indiquait que la vie reprenait un cours plus normal. Mais il n’aurait pas été raisonnable de s’arrêter. Il restait encore quelques kilomètres pour se hisser sur le plateau, et la nuit était tombé lorsque je suis arrivé au airb&b réservé à Hauteville. Celui là était parfait, spacieux, confortable et bien équipé. Tout le contraire de la veille. Alex et Laulau sont arrivés un peu plus tard, nous avons profité de la prévoyance de notre hôte qui avait laissé a disposition bières, vin, pates … Bref de quoi remettre en état trois cyclos bien entamés.


Jeudi 10 Juin : Hauteville - Les Piquets 196km / 3556d+


Strava Jeudi


Quelques heures de sommeil plus tard et il était déjà temps de remettre en route. Les neurones encore un peu dans le cirage avaient un peu de mal a faire la connexion, mais comme la veille j’étais sur le vélo à 4h30 pendant que les copains profitaient un peu plus de la nuit. Le jour pontait à peine au Col de Cuvillat. La brume enveloppait le rugueux plateau du Retord et la fraicheur matinale invitait à appuyer sur les pédales. Après la photo contrôle a l’entrée de la ville, la première boulangerie de Bellegarde m’a offert l’opportunité d’un copieux second petit déjeuner.
Séquence nostalgie en passant devant l’hôtel Le Sorgia à Lancrans, ou nous avions fait étape l’an passé avec Fafa et Laulau lors ne notre Trail OFF par les monts du Haut Jura. D’ailleurs Laulau y a récupéré sa casquette oubliée lors de son passage un peu plus tard…
Débâchage obligatoire avant d’aborder la remontée de la Valserine par Lelex et Mijoux. Ce n’est jamais bien difficile mais c’est interminable, surtout quand le vent est contraire. Petit détour jusqu’au Sherpa de Mijoux pour engloutir une boite de crème Montblanc (ça glisse tout seul) et de remplir ma sacoche bouffe en prévision de la suite.
On repasse la frontière à La Cure, au pied de la Dole escaladée quelques semaines plus tôt en trail avec Fabrice et Laulau. Le Col de la Givrine est une formalité avant de basculer sur longue descente qui nous ramène à Bassins, sur les balcons Ouest du Leman. Evidemment il faut tout remonter …. Mais ce final par la route de la montagne (sic) pour rejoindre la Combe des Amburnex puis le Col du Marchairuz est absolument somptueux. Je me suis laissé infuser du bonheur d’être là, trainant plus que de raison a cueillir ces paysages extraordinaires. J’imaginais Mont la Ville tout près mais en réalité il restait bien 30 bornes et il m’a fallu passé en mode CLM, la tête dans le guidon, pour rejoindre le village avant 16h. Après avoir deraillé et coincé la chaine au plus mauvais moment. Ca c’est joué a trois fois rien, il était 15h50 lorsque j’ai pu faire la dernière photo contrôle et m’autoriser un nettoyage de la sacoche bouffe en règle. Juste pour la satisfaction de me regarder dans le miroir et me dire "ça ne sert a rien, mais je l’ai fait"

J’avais repéré une voie secondaire qui permettait de remonter au Col du Mollendruz en évitant la route principale. En réalité ça s’est transformé rapidement en piste forestière bien pourrie ou il m’a fallu pousser le vélo. J’ai envoyé un SMS aux copains pour leur conseiller de faire le tour … Trop content de retrouver le bitume peu avant le Col, en dépit des hordes de motos et des sauvages du volant qui grouillent en Suisse dès qu’on quitte les petites routes. Le tour du lac de Joux pile poil avant l’orage était la cerise sur le gâteau avant de dévaler sur Vallorbe. Les copains ont eu moins de chance et se sont ramassé une belle torchée, voilà ce que c’est de prolonger les pauses glaces aux terrasses.

Fafa nous avait indiqué un itinéraire secret pour rejoindre le chalet aux Piquets, un final pur bonheur a travers les prairies fraichement coupées, avec le petit pont de bois qui va bien pour passer la frontière au milieu d’un bouquet de sapin … Les gourmands sont arrivés un peu plus tard et nous avons profiter d’une soirée joyeuse chez Fabrice et Laurence. Le match retour à Poucetland est déjà fixé au premier WE de Septembre à l’occasion de l’Ultra Trail du Haut Koenigsbourg, une première pour Laurence qui sera coaché de près par son chéri, que nous aurons plaisir a soutenir.


Vendredi 11 Juin : Les Piquets - Chatenois 245km / 1462d+

Strava Vendredi


Le retour s’est fait globalement au plus court, en évitant les grands axes, sous le soleil et en prenant le temps. En passant à Gigot, endroit stratégique et lieu de tant de souvenirs épiques à vélo, tout au bout de la Vallée du Dessoubre et donc presque au bout du monde voilà que je me fait interpellé par un cyclo affuté comme une lame … Charles de l’ASPTT Belfort, également ultra trailer, qui me connait via Face de Bouc qui allait en sens inverse vers Pontarlier. Rencontre aussi sympa qu’improbable. Un peu plus tard c’est Cyril Jechoux, en préparation pour le Bretzel Ultra Tri, qui est venu a notre rencontre pour partager quelques kilomètres et la pause glace à l’heure du gouter au passage à Montbéliard.
Laulau nous a quitté au carrefour de la Pommeraie pour rejoindre sa petite famille et plonger dans l’organisation du BUT. La nuit était presque tombée en arrivant a Kechtaholtz et Alex notre cyclo-gourmand avait encore droit a un petit rab pour remonter jusqu’à Neubois !!!

Strava nous indique un total de 1239 km et 20806 d+ mais ne sais pas mesurer le plaisir que j’ai eu a partager ces 6 jours de vélo avec Alex et Laulau. Sophie vient de nous envoyer un petit mot pour nous informer que nos parcours SR réalisés en moins de 60h seraient finalement validés en Randonneur. Peut-être une porte entr’ouverte vers un assouplissement du règlement qui pourrait donner des idées a d’autres prétendants. Les Super Randonnées c’est l’aventure garantie sur des routes exigeantes et tranquilles, dans des paysages grandioses. Sophie entretien la flamme, la liste évolue sans cesse permet de rêver encore a de nouvelles épopées … J’espère que mes jambes me permettront d’en profiter plus régulièrement quand viendra l’heure de la retraite.


ALBUM SOUVENIRS

 

 

 

3 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 07-07-2021 à 08:57:33

Comment fais-tu pour enchainer les périples, courses diverses et variées, et arriver à pondre des récits aussi longs qu'intéressants... je n'arrive même pas à suivre au niveau lecture.. Je me mets celui-là de côté ;-)

Commentaire de poucet posté le 07-07-2021 à 19:44:38

Hello Philippe. Je ne fais plus systématiquement de recit à chaque course ... celui la m'a pris un peu de temps 😉

Commentaire de L'Dingo posté le 11-07-2021 à 07:04:52

Philkikou, randonneur impénitent à bien raison: C'est un grosse ballade qui mérite bien le qualificatif de Super, et le CR bien fourni en est à l'aune.

1230km pour 20806m de D+ c'est du lourd , et puisque cela vous a tant plus , je suggère de le rebaptiser Lac d'Aimants :-) :-)

Well Done

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