Communauté des sports d'endurance

Oule Oule Oule j’ai mal aux…

 

 

 

Vendredi 28 Août 2020 11h j’appelle la corne

« tu as vu la météo »

« oui et ? »

« il pleut ce soir »

« t’as pas de kway ??? »

 

Puis

« il faut y aller, il y aura des points à prendre » oui ça c’est bien vrai !!!

 

 

Gleyzin 18h15 il pleut. Malgré cela on voit bien le refuge là-bas. Allez on se change, on salue, on rigole, on bisouille Norbert, on encourage Philippe et Fred qui partent en randonnée, on compte les gens : ah merde, on est 11. Pas le choix, il faudra battre Gilbert aujourd’hui…

 

 

Photo puis départ, je reste avec Gilbert et Clément, on passe devant les patous, puis entraîné je prend contact avec Jean-Paul et la Corne, en plus je vais bien !

 

 

On commence par cette longue remontée dans le pré, on voit les méchants au loin s’expliquer c’est cool.

 

 

Je ne garde pas le rythme bien longtemps, mode marche, la Corne part, suivi par Jean-Paul. Gilbert a marché bien tôt, j’ai un peu de marge mais je connais l’animal.

 

 

Je profite de rester le plus longtemps possible devant Clément dans la forêt, quand son téléphone portable OLA-Itinéris se met à sonner : « décroche », « non, c’est l’ïle d’Yeu, j’ai refusé le poste, un dénommé Macron », une blague de Clément ça ne s’oublie pas.

 

 

J’ai quand même le souvenir de la montée de l’an passé, avec un bipbip junior qui me dépose dans les éboulis, et un final où Thomas me déposât.

 

 

Gilbert me hèle dans les éboulis, fais chier, ai-je vraiment de la marge ? Mais j’ai souvenir d’un passage de relance…

 

 

On arrive (déjà) au sommet de la cascade, comme l’an passé je me désaltère un petit coup puis repars, c’est que ça glisse bien.

 

 

On déboule dans le dernier vallon, qu’il semble proche ce refuge de l’Oule… Clément a bien pris le large en tout cas.

 

 

Re traversée avant le plateau et le final, toujours pas de Gilbert, ah si, et le bougre est bien proche ?! Et je comprends que le bougre a encore trouvé je ne sais quel raccourci ! Mais c’est un peu tard, et j’en termine en 54’45 à ce damné refuge et en sauvant mon POINT !

750 D+, sachant que Fred a mis 56 minutes, et me sort que Raphaelle à l’EB 87 a mis 1h pour ce tronçon !! Hallucinant

 

 

La suite c’est génial : il n’y a que la gardienne du refuge et notre clique : je cherche la couchette où a dormi le grand François, et déguste un doux Orangina qui fait du bien.

 

 

Hélas il ne faut pas s’attarder, la brume monte, la nuit tombe, et on repart frigorifiés pour cette descente express, avant de finir la soirée à Pinsot sous le grand préau avec des mets raffinés et la plus grande des récompenses le clafouti de Philippe et le vin à la rhubarbe de Philippe.

 

 

Merci à la corne de m’avoir motivé, encore des grands moments de vie