Récit de la course : Marathon des Puys 2017, par Pierre Carrier

L'auteur : Pierre Carrier

La course : Marathon des Puys

Date : 22/10/2017

Lieu : Clermont Ferrand (Puy-de-Dôme)

Affichage : 578 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Objectif majeur

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2 autres récits :

1er Marathon, chez moi :)

22 octobre 2017.
Une date gravée depuis début janvier sur le calendrier.
L’objectif d’une vie de sportif : 42.195km.

Je commence à m’entrainer fin août en alternant les sorties longues dans la Limagne, et les séances de fractionné au stade Jean Pellez. Le plan d’entrainement sur 8 semaines sera un compte à rebours nécessaire pour ma préparation. Je me fixe comme objectif les 4h.
2 courses intercalées m’ont permis de préparer le marathon : le semi-marathon de Lempdes (24 sept) ainsi que Courir à Clermont (1er oct).
J’alterne entre trois à quatre sorties par semaine pour être sûr d’être prêt physiquement le jour J.

22 octobre 2017 :
Réveil matinal à 6h du matin.
Petit déjeuner énergétique – arrivée à 8h15 place de Jaude.
Pour un clermontois, rien de mieux que démarrer et arriver sur cette place qui rappelle d’excellents souvenirs. Surtout que la course est en deux boucles, avec deux passages obligatoires sur cette place.
Sur la ligne de départ, pas de délimitation de niveau.
Je rencontre une personne qui me dit qu’avec mon temps au semi de 1h53, il me sera difficile de viser un temps au marathon inférieur à 4h.
Je l’écoute, mais reste concentré sur ma course.

Le départ est lancé à 9h, je réalise les premiers kilomètres avec le meneur d’allure 4h. Celui-ci est parti sur un rythme assez soutenu, et le monde se fait dense autour de lui.
Dès le premier ravitaillement, je décide de prendre quelques mètres d’avance pour éviter la cohue.
Ces quelques mètres d’avance allaient-être un déclic sur la suite de la course, me montrant que les 4h était peut-être plus qu’atteignable.

Je fais la suite de la course jusqu’au quinzième km assez esseulé, accompagné d’un bénévole en vélo.
Le fait de courir avec des personnes faisant le marathon par équipe de 2 ou 4 ne me perturbe pas, mais j’adapte mon allure, pour ne pas être sur un faux rythme.
Après avoir passé la gare et le stade Gabriel-Montpied, une pause technique me fera perdre une quarantaine de seconde.
Juste de quoi souffler avant la terrible montée du torpilleur Sirocco.
La première boucle prend fin après un contour de la place de Jaude après 1h55 d’effort.
Je suis dans les temps pour boucler le marathon en moins de 4h et j’ai étrangement les jambes de faire mieux. Je commence ainsi à accélérer le long du boulevard Cote Blatin.
Le fait de croiser ma famille, ainsi que ma fille me surmotive, je claque ainsi deux kilomètres à 12km/h.
La lassitude me prend autour du trentième kilomètre.
Les longs boulevards amenant au stade du Clermont foot sont interminables, seule la musique me permet de tenir, physiquement toujours aucun problème, mais voilà je n’en vois pas le bout.
Un ravitaillement me permet de me remettre dans le rythme, et de revenir sur les marathoniens devant moi.

Arrivée au 32e kilomètre, je reconnais la fin de circuit, déjà réalisé en fin de première boucle.
10 derniers kilomètres avec 60m de dénivelé uniquement en faux plat montant.
En soi un mini Tourmalet. Je monte à mon rythme, moins vite mais surement.
Je dépasse une dizaine de coureurs à l’agonie dans cette partie.
La gestion de l’effort est primordiale.
Je baisse un peu ma vitesse à 10,5 km/h, en sachant que la fin de course est un peu plus roulante.
Un copain me retrouve au km 38 pour m’encourager dans ces derniers instants.

Je reste toutefois concentré sur mon rythme cardiaque et porté toujours par ma musique.
Je continue ma gestion à vitesse assez stable (11km/h). J’entrevoie enfin la place de Jaude et Vercingétorix. Mes derniers virages sont hésitants, je me concentre pour ne percuter personne.

Je passe enfin la ligne en 3h50, contrat rempli.
Je serre le poing, fier de mon temps, mais aussi fier de la gestion de course.

Habitué aux dernières places du cross de Volvic 2015 et 2016, je me situe enfin dans la première partie de tableau. 169e/364.
Je confirme un mois plus tard cette performance au cross de Volvic avec un gain de 10min aux 10km de ce cross.

Nouvel objectif : le marathon d’Amsterdam le 21 octobre 2018.
Déçu de ne pas assister à la 2ème édition de ce marathon, dont je garderai un très bon souvenir (dont les les sourires et encouragements des bénévoles).
Bon courage à tous les participants, j’espère nombreux.

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