L'auteur : TB09
La course : Trail du Picou - 27 km
Date : 7/7/2018
Lieu : St Pierre De Riviere (Ariège)
Affichage : 494 vues
Distance : 27km
Objectif : Pas d'objectif
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Pas d'autre récit pour cette course.
CHALLENGE DU PATRIMOINE : EPISODE IV
TRAIL DU PICOU...de folie, c’est pas fini.
Samedi 7 juillet, j’arrive sur la place du village de Saint-Pierre-de-Rivière avec mon dossard 299 pour prendre le départ du Trail du PICOU. C’est la sixième manche du challenge du patrimoine 2018.
(https://ariegeterredetrail.wixsite.com/ariegeterredetrails).
Bien que la distance (27km), le dénivelé (+1500 m) et le temps estival inciterait à prendre le sac à d'eau, je prends le pari d'en faire l’impasse car le descriptif du parcours indique des ravitaillements tous les 5 km à peu près. Et pour moi, moins je suis chargé mieux c’est.
Départ 8:30. Je pars prudemment car d’après les «on-dit» et selon des témoignages concordants (et surtout avec le profil de la course sur le site internet) il semblerait que le parcours soit une longue montée vers le PICOU, un passage en crête et une descente.
Crédit Photo : AFUM TEAM
Départ de Juilletistes
Après la traversée de St-pierre, on passe dans le village de Brassac, et on attaque les choses sérieuses, heureusement, c’est à travers une forêt d’arbre en bois que la montée vers les sommets s’effectue.
Crédit Photo : AFUM TEAM
té ... un frelon vert en deuil
Je me retrouve dans un groupe de 4 .Ca ne discute pas trop, pour ainsi dire, pas du tout, on essaye surtout de s’oxygéner. Comme j’ai la tête dans mes genoux pour avancer, je ramasse une paire (de 2) de lunettes de soleil perdue quelques secondes minutes avant mon passage. Cela a au moins le mérite d’ouvrir la conversation entre les 4 cotrailers en mode blablacar. L’un d’eux me dit : « tu n’as plus qu’ à rattraper celui qui l'a perdue ».
Moi : « Je crois que je vais plutôt la remettre au premier bénévole que je verrais lors du prochain ravitaillement, je pense que j’aurais fait ma B.A. » (je ne l’ai pas aussi bien dit que je l’ai écrit, mais c’était l’idée). C’est bon, si il y a un prix du fair-play aujourd’hui, j’ai une chance d’être récompensé.
J’arrive donc au ravitaillement, je me déleste des 34 grammes de lunettes qui commençait sérieusement à me pénaliser, et bien sûr, j’oublié de boire .... On est toujours dans la forêt, à l’abris du soleil, et c’est tant mieux. On doit être une petite dizaine en file indienne. On se double les uns, les autres en se faisant des signes d’encouragements mais sans trop parler car cela demande un effort supplémentaire, tout le monde joue le jeu sauf un qui ne fait pas l’effort de s’écarter. Plutôt (le chien) que d’être énervé par la colère, je préfère jouer la carte de la courtoisie, en lui concoctant la formule de politesse ultime : « puis-je caresser l’espoir mon cher monsieur que vous vous écartiasses afin que je puisse passer , enfin un truc dans le style, quoi !!). Finalement, je me suis trituré le cerveau pour rien, car on sort de la forêt , et il y a maintenant assez de places pour doubler ou se faire doubler, et donc je le double.
A cet instant, je regarde ma cheville du bras : mon poignet où ma Garmin® m’indique une heure de course au km7. Le ciel est dégagé et le parcours également car on distingue au loin tous les protrailgonistes (ou presque tous) jouant les 1ers rôles devant nous.
Et là, le gars me redouble, bon il a le droit, ce n’est pas ça le problème mais il me double et il ralenti juste après. Et comme je le redouble à chaque fois, c’est épuisant. Ce petit manège continu durant toute l’ascension vers le PICOU. Comment lui expliquer que l’on peut doubler 1000 fois une personne mais qu’on ne peut pas doubler 1 fois 1000 personnes, non c’est pas ça .... on ne peut pas doubler 1000 fois une personne mais on peut doubler 1 fois 1000 personnes. On peut doubler 1 fois 1 personne mais on ne peut pas doubler 1000 fois 1000 personnes.... bon, bref je sais plus...
On arrive sur le PICOU (1602 m), là je le double définitivement. J’arrive au point culminant de l’épreuve, le rocher de BATAIL (1716m). Je continue ensuite sur le sentier des crêtes jusqu’au km 12. S’amorce ,dans la foulée, la descente avant un virage serré sur la droite. Je dois redoubler de vigilance car je n’ai plus personne devant moi pour me tracer le chemin. De plus, je ne suis pas prêt de rattraper le prochain concurrent car je me retrouve devant un troupeau de brebis en plein milieu du passage qui a donc eu le temps de s’installer entre mon prédécesseur et moi-même.
Bon, ce n’est pas grave, j’arrive au poste de chronométrage du km 13 (la cabane de la DEVEZE), où je dis à un signaleur que je ralenti exprès pour qu’il ait le temps de noter mon numéro de dossard (tu parles, un beau mytho), je crois qu’il trouve ça drôle mais pas marrant. Juste après, un autre bénévole (et comique) nous arrose avec un tuyau en nous disant qu’on est dans les 10 premiers (la bonne blague, je suis MDR).
Crédit Photo : AFUM TEAM
arbitre FIFA World cup 2018
Je me retrouve dans un trio de trois coureurs pour faire la descente, mais au fur et à mesure je décroche (Allo !!!). En effet, je reçois des petites décharges sur les mollets, je fais donc attention à ne pas me cramer car il me reste encore une dizaine de kilomètres à courir et à parcourir. Dans un virage en épingle, 3 signaleurs (et humoristes) me signalent que je ne suis qu’à 6 minutes du premier (la bonne blague, je suis XPTDR).
Crédit Photo : AFUM TEAM
Envole-moi...envole-moi
Du coup, je me retrouve de nouveau tout seul. J’ai souvent quelques doutes car je dois attendre de longues secondes entre chaque rubalises pour être sûr d’être sur le bon chemin. Après, je me dis que tous les chemins mènent à Rome, où tout du moins sur la place (de) Saint-Pierre.
Crédit Photo : AFUM TEAM
La Ballade noir-irlandaise
Au km 21, une traversée de rivière que je ne peux éviter, j’avais réussi à garder mes SALEWA® et mes pieds au sec .... tant pis, il faudra que je les démouille (expression piqué à ma fille). Juste après une bénévole d’environ 10 ans me dit gentiment : « c’est bon, ça descends jusqu’en bas ».
« Merci », me voilà soulagé, les descentes vont jusqu’en bas.
Après avoir de nouveau traversé Brassac, je reviens sur Saint-Pierre-de-Rivière, où je me fais rattraper par un concurrent mais je n’ais pas la promptitude nécessaire pour le suivre jusqu’à l’arrivée sur la place du village. Ma Miss et ma miniMiss m’attendent afin que je puisse franchir le drapeau à damiers en portant dans mes bras ma miniMiss (qui pèse plus que 34 grammes).
Crédit Photo : Ma MISS
un mous-TITI-que et une COCO-cinelle
Après avoir fait trempette dans la rivière-de-Saint-Pierre , je bois un demi en compagnie de Thomas (voir les épisodes précédents) qui a fini 4ème aujourd’hui et qui reprend la tête du challenge du patrimoine.
Résultat : 19ème /194 en 2h58
Un grand merci à AFUM TEAM et ma Miss pour les photos
A suivre....
Prochain épisode le 28 juillet à Bestiac pour le Trail du Prats (14 km) pour la 7ème étape.
TB09
EPISODE I : http://www.kikourou.net/recits/recit-19961-trail_du_maquis_-_10_km-2018-par-tb09.html
EPISODE II : http://www.kikourou.net/recits/recit-19973-labatut_trail_-_30_km-2018-par-tb09.html
EPISODE III :http://www.kikourou.net/recits/recit-20165-trail_de_montgailhard_-_21_km-2018-par-tb09.html
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2 commentaires
Commentaire de Yvan11 posté le 12-07-2018 à 11:48:54
Bravo pour ta course et pour ce sympathique récit.
Commentaire de TB09 posté le 13-07-2018 à 14:39:45
merci pour ton com. , Ce trail est vraiment sympa, beau parcours et bonne ambiance... et de quoi se faire mal aux mollets
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