Communauté des sports d'endurance

Pourquoi donc se réveiller un dimanche de décembre si tôt ?

Parce qu’il y a une PREMIERE ! La première édition de la Corrida Blanche de la Chapelle Blanche (73), et il faut que je sois de la fête !

 

• Une première édition, il faut en être !
• Course « confidentielle », découverte par hasard sur le facebook de juda738 ! (que j’espérais croiser du coup)
• Course sur les terres de Fred et Gilbert (mais Fred m’a dit la semaine dernière que ça la motivait pas trop !)
• Une corrida, ça change ! En l’occurrence la boucle est plutôt longue, 1 km 400 à parcourir pendant 1h de course
• Et surtout numéro 1 : une course de village qui nait, il faut la soutenir !!! Qui plus est quand c’est pour le Sou des Ecoles des enfants !!! Hein ???

 

Sans la neige ça ressemble à ça...

 

Arrivé sur place, ouille, l’orga aurait dû prévoir un peu les parking ! Pas grave, on me laisse me garer au plus proche histoire de retirer le dossard n°743, de profiter des toilettes propres et de ressortir pour bouger ma voiture histoire de leur faciliter l’orga !

 

 

10h30 c’est pas le départ c’est le briefing, ouille je comprends pas tout surtout quand le speaker annonce un « au bout d’1h29 il faut terminer son tour », du coup je demande au géant voisin si j’ai bien compris mais non j’ai rien compris, il parlait de 11h29…

 

Vivement le sauna d'après-course parce qu'on se gèle là

 

Et je tombe bien car le-dit voisin me reconnait !!! Moi qui cherchait partout une tête connue et bien voici une nouvelle tête !

 

 

Le départ va être donné, je pige trop tard qu’il y a France 3 Alpes mince j’aurai me mettre sur la ligne de départ !!!

 

 

Et BIM c’est parti ! Et ça démarre en descente, pleine balle, je sais bien qu’il y a des relayeurs mais les gars vous savez qu’il y a une heure de course ? Je vais vous ramasser à la petite cuillère gnak gnak

 

 

Et ça descend bien longtemps avant de retrouver la route principale où nous avons une sacrée ligne droite avec un petit faux plat montant, protégés par des barrières. Le niveau s’est tassé, sauf 2-3 qui se sont réveillés et nous dépassent façon fusée (bah oui ils nous prennent pas un tour quand même).

 

 

Virage à gauche et on attaque la remontée, je vois le clocher au-dessus, or je sais que le départ était au-dessus, et surtout… On l’entends ! L’organisation et les parents et les enfants ont décidé de mettre le feu on entend des cloches à vaches en permanence au-dessus de nos têtes !!

 

 

La première grosse montée se passe, petite redescente avant une remontée dans les champs un peu moins costaude mais compliquée avec la boue, sachant que l’orga a pris soin de nous en mettant du foin dans les virages histoire qu’on glisse pas trop !!

 

 

Il reste deux mini-lignes droites avant de repasser l’arche, avec des anciens trop sympas qui de leur jardin nous encouragent ! Et avec cloches svp.

 

Ca me rappelle mes cours de physique et ses foutues sinosoïdes 

Fin du premier tour, je montre bien mon gros ventre pour qu’il me compte 1 tour pour le n°743, puis on se fait héler car ma poursuivante n’a pas donné son numéro, « crie-leur ! », « oh, je m’en fous ! » puis un « l’important c’est qu’on participe ! », ça c’est sûr ! Ce que je ne sais pas à ce moment-là, c’est qu’on va saucissonner tous les deux toute la course !!!

 

 

Et oui car à l’entame du second tour on reprend les excités du premier tour, et notamment une féminine derrière qui je serai bien resté lol.

 

 

Dans la ligne droite une féminine me reprend pleine balle, elle précise qu’elle est en relais (ce sera le running gag car elle me doublera 3 fois, sa relayeuse étant moins rapide que moi).

 

 

Par contre ma menaceuse, ben au final on fait tout le tour de 1 km 400 ensemble, même si tout en haut de la côte je reste bien sur la trace histoire de montrer que je suis paré à saucissonner !

 

 

Le replat qui suit je mets 1 accélération boukesque, et commence ainsi la stratégie du jour : retarder au max l’échéance, en prenant de l’avance dans la descente, et à la relance tout en haut, sachant que dans la montée elle me remonte facile.

Le froid génère des réactions étranges, à voir sur France3 ce soir

 

Tour 4, on passe en 32, ok je comprends qu’on en fera 7 il en reste 3 à tenir théoriquement.

 

 

D’ailleurs en haut du tour 5, je m’interroge sur la tactique… Il reste 2 tours je tiendrai jamais, faut-il la laisser revenir et s’expliquer dans le dernier tour ? Oh et puis je continue ma stratégie et envoie des foulées de faizan dans la descente bitumée, fin du tour 6 elle est à 30 mètres, ça pourrait tenir, du coup j’envoie de nouveau dans la descente mais j’entends une cloche revenir sur moi, et vite en plus, ah mais c’est le premier qui a décidé de faire le final lap en portant la grosse cloche, énorme !!

 

 

La ligne droite qui suit, ouf, je comprends qu’elle reviendra pas ! Par contre la relayeuse de choc me remonte, mais je me souviens qu’étrangement dans la montée elle ne me distançait pas, et banco dans cette dernière montée elle ne me reprend pas et je peux terminer tranquille devant les hourras du couple du jardin et de toute la foule de l’arrivée en 1h03 !

 

 

Je demande à la compteuse qui m’indique 8 tours là où j’en compte 7 ( ?), peu importe on a bien fait de se bouger, c’était moins « cool » que ce que j’escomptais mais on est là pour la bagarre !!

 

J'attends quand même Corinne, ma batailleuse du jour, et à 20 mètres de l'arrivée elle lève déjà la main pour me faire un "check" !! Excellent, on débriefe au ravito, ainsi qu'avec Franck (qui termine devant) que j'essaye de motiver pour la manche 2 à la Voironnaise tout à l'heure !

 

Et respect à ceux qui nous prenait un tour, des avions (même si souvent en relais !) !!!

 

Bravo aux courageux organisateurs et à dans 2 ans (car le 16/12/2018 ce sera DTTN au Trail de Noël des Saisies !)