L'auteur : banditblue29
La course : Trail de Haute Provence - Ultra - 77 km
Date : 27/5/2017
Lieu : Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence)
Affichage : 3412 vues
Distance : 77km
Objectif : Pas d'objectif
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11 autres récits :
Le choix de cette course se fait en plusieurs étapes.
La 1ère, je cherche une course de plus de 60 km en mai qui colle avec le calendrier familial et celui du boulot.
La 2nde, le THP est au programme du club. Les sorties club c’est sympa, alors pourquoi pas ? En plus, il y a une version duo. Je me verrais bien y participer avec Yann, le chasseur alpin… (Pourquoi le chasseur alpin ? Parce que le gars a des bâtons qui ont de belles rondelles aux extrémités). Je pourrais profiter de son émulation (allure plus rapide mais pas trop) et lui de ma connaissance des trails longs.
Vu que l’an passé, l’Ultra Lozère était complet dès la mi-janvier. Pour le THP, on ne traine pas trop même si le nombre d’inscrits n’a pas trop décollé.
La prépa se construit avec le semi d’Hyères en mars, puis j’attaque la prépa trail proprement dite. J’ai tablé sur un trail très roulant, donc j’ai cherché à être capable de courir longtemps.
Mon binôme fait de même ou à peu près. On se programme une sortie en commun, courant avril. Lui semble inquiet sur l’état de son genou, qui pourtant ne le fait pas souffrir outre mesure sur notre sortie de 20 bornes (enfin c’est ce qu’il dit). Pendant ma dernière sortie longue (5h10 - 30 bornes), j’ai une gêne sur le bord externe du pied gauche et je termine avec l’adducteur droit qui crie son irritation !
Juste après ça, mon binôme m’annonce son forfait pour cause de genou bloqué (verdit de ménisque fissuré quelques jours plus tard)… Décidément, je casse tous mes équipiers…(déjà le cas pour l'UTCAM 1ère édition).
Evidemment, la pression monte à mesure que la date approche. Normal, mon plan me donne une fourchette entre 14h48 et 17h16…. Pour une VMA à 13,5 km/h. S’il fût un temps où je naviguais à 14,5 de VMA, ce temps est passé… Donc l’espoir de tenir le contrat à 15h donné par l’organisation parait difficilement atteignable, puisque tous les finishers 2016 le sont en moins de 15h (J’en déduis que les autres ont été éliminés à la dernière barrière). De plus je n’ai aucun trail à mon actif . depuis la course nature des Drailles du Lançon en janvier….
Autant le dire, ce n’est pas gagné….
Nous voilà à Forcalquier, pasta-party organisée par le staff de la course. Nous avons une tablée spéciale club. Si les pâtes sont excellentes, la quantité me laisse sur ma faim, je lorgne sur l’assiette de ma voisine. Elles ont beau être à la spiruline, cuisinées par un chef étoilé, ça me fait un peu mal de lâcher 10 euros pour une assiette de pâtes et un bout de pastèque (En même temps, ce n’est pas une surprise puisque c’était indiqué). Retour au camping pour le dodo, rendu un peu difficile par des bénévoles hébergés à côté, qui dinent à une heure tardive en parlant bien fort. Nos voisins d’en face, campeurs sous tente, sont inquiets des BH. Ils me demandent si ça va être difficile ? Je leur dis qu’assurément, ça le sera pour moi (un peu beaucoup pour eux aussi).
3h10, je suis réveillée. Ça ronfle chez les bénévoles. 3h30, lever. Crème-sport, habillage, strap cheville, 4h30 je prends la direction du village. Pipi de la peur, je retrouve les garçons du club. Photo.
J’accoste Akuna de Kikourou. Première rencontre. Sympa. Je retrouve Ilgigrad et Free Weelhin Nat, petite discute à l’arrache. FWN me sort une citation de derrière les fagots pour faire suite à une phrase toute faite que je viens dire (et dont je n’arrive pas à me souvenir), j’avoue qu’à 4h50’ du mat’, ça me laisse sans voix… Ce moment de culture !
On s’installe dans l’aire de départ. Et voilà, c’est parti !
Je me suis calée derrière, si bien que je me fais vite doubler….. Dès que ça monte, à la bifurcation sur le 1er sentier, je suis seule…. Et dernière! Je me dis que ce n’est que le début. Ma nouvelle frontale (Stoots) n’est pas assez serrée, elle bouge beaucoup. A la 1ère tentative de réglage, la sangle saute ! Merde…. ! Je rattrape l’ensemble de justesse. Quand on vous dit, qu’il faut tester le matériel. Je continue la lampe à la main pendant quelques mètres. Pas de doute, elle éclaire vachement bien. Et surtout ne risque pas d’éclairer mon sac de manière intempestive (pas comme ma lampe précédente) quand elle y sera rangée.
A priori, 2h24 (7h29 donc) pour ce 1er tronçon de 15,5 km. J’ai doublé un gars depuis le départ. Je ne saurai dire s’il prend son temps ou s’il est malade. J’ai sorti les bâtons dès le 5ème km (dire que je ne voulais pas les emmener…. Je ne les ai plus remis sur mon sac). De fait, je passe en avant-dernière position au Rocher d’Ongles. Les bénévoles très gentils m’invitent à prendre mon temps… Je leur dis que si je traine trop je vais être arrêtée au prochain ravito. Je prends juste un verre d’eau gazeuse, des Tucs et je file.
Sur ce 2nd tronçon, je double un gars…. Et je suis victime de ma 1ère erreur de balisage. Dans le lit d’un ruisseau, je traverse, remonte dans le champ, traverse le champ et constate qu’il n’y a plus de rubalise… Damned ! Demi-tour…. !!!! Punaise, dans le lit, le tracé partait à droite. La rage, j’ai fait au moins 300 m de plus. Je n’ai vraiment pas besoin de ça. Le temps passe, je suis avant-avant dernière au moins jusqu’au pierrier car le dernier du 1er tronçon me dépose comme une fleur dans ledit pierrier juste avant Lardiers. Quand même, ce pierrier a été bien sympa à descendre. Je me suis aperçue à cette occasion qu’il y avait bien de la vie devant moi et pas trop loin. Non, je n’étais pas perdue, seule dans l’immensité ! Ceci dit, je prends 3’ pour enlever tout ce qui a sauté dans mes chaussures (pas possible de mettre des guêtres avec ces chaussures). J’en profite aussi pour faire sauter mon strap de cheville que je soupçonne d’agacer mon adducteur droit… Cette cochonnerie s’est réveillée, il y a déjà quelques kilomètres (soit 10 km plus tôt que lors de ma dernière sortie rando-course). Avec ça, je ne vais pas être aidée…. D’autant que j’arrive à Lardiers à 15’ de la fermeture de la barrière horaire (BH).
Ravito éclair, ce sera le fil rouge de cette journée. 5’ plus tard, je passe le contrôle de sortie. Je trottine pour rattraper 2 comparses du club qui sont sortis 2’ avant moi. Eux aussi se sont ratés dans le lit du ruisseau mais ont réagi plus vite. Un des 2 Stéphane lâchera assez vite, je reste avec le plus grand qui semble douter (moi aussi mais on ne se le dit pas trop). Ambiance morose, il fait déjà chaud. Dans le Contras, la montée est bien longue, mais nous sommes moins seuls. On se regroupe à plusieurs sur 50 m. A mi-chemin, encore une hésitation sur le balisage, une rubalise à droite et une rubalise à gauche. Un gars m’indique que pour lui ce serait à gauche. Je lui fais confiance et j’ai raison. Cette grimpette est interminable, pourtant j’en ai déjà fait de bien plus longues… Par moment, je me surprends à m’imaginer en train de randonner en raquette dans la neige (sauf que là, c’est un lit de feuilles mortes, ça crisse sous les chaussures…. Peut-être des oignons frits ?).
Pas de souvenir du passage au Contras, à part que c’est le sommet, que c’est sûrement beau (mais pas le temps de faire des photos) et qu’il va falloir se remettre à courir dès que le profil le permet et moi, je le peux pas.
Depuis le début, j’applique une hydratation plutôt renforcée en sel, pour voir si ça a un effet sur le gonflement de mes jambes en ultra. Eau gazeuse/eau plate dans les bidons avec la poudre… Problème, l’eau gazeuse ça monte en pression…. De temps à autres, je dois faire des lâchers de soupape ! Une descente un peu raide qui ne me marque pas. A vrai dire, les descentes ne m’apparaissent pas particulièrement techniques (à part quelques passages évidemment). Si je n’avais pas autant la trouille de me faire une cheville et si y avait pas encore 47 bornes derrière, peut-être que je me lâcherais un peu plus… ?!
Je me dirige vers la BH de la station de Lure, je traverse la piste de VTT pour arriver sur le ravito à 13 h (soit 30’ de marge sur la BH, je me dis que j’ai réussi à reprendre du temps, que ça va le faire).
Une gamelle genre restauration collective, au moins 1 m de diamètre trône, pleine de lentilles. J’essaye de me motiver à les gouter mais l’envie ne vient pas (elles ont l’air d'être froides). Une bénévole, fort charmante se met en 4 pour me servir à boire. La pauvre dame (d’un âge certain) a froid, elle a bien du mal avec ses mains et s’en excuse. Faut dire, que le soleil est partiellement voilé et qu’il y a un petit vent, loin d’être chaud. Surtout quand on ne bouge pas. Je repars en mangeant des Tucs, ça descend avant de remonter un mur….. ! Si de l’autre côté il faisait limite froid, là à l’abri du vent et en plein soleil, ça déboite sec ! Je rattrape quelques gars, je ferais la route avec l’un d’eux, qui me lâchera dans les derniers 500 m, avant de déboucher aux antennes de Lure. Là haut, il fait frais mais franchement la vue ! Ouah !!! Je prends quelques clichés parce que faut pas abuser non plus.
Faudrait pas que je cours comme une dingue sans rien ramener…. Mon compagnon de montée s’est refait une santé, il trace sur la crête….. Je me remets en route, pour 7 km de descente !
Pierrefeu, un ravitaillement sans miam…. Quelle déception ! Je suis proche de la disette… En y arrivant, je trouve un pote du club, allongé dans l’herbe. Il a mal au genou et vient de se passer de la crème fournie gracieusement par nos hôtes du moment. Un autre coureur ne termine pas la fin d’un sandwich au jambon, il me l’offre ! Ouah le bonheur !!! Assise sur une chaise, à l’ombre avec un quignon de pain sans beurre et un bout de jambon !!! Merci les bénévoles qui nous ont sacrifié leur pitance ! C’est la 1ère fois que je m’assois 5’ depuis le matin, il est 15h35. Ces mêmes bénévoles me laisseront boulotter leur dernier paquet de gâteaux…. Je prends 2’ pour me « lubrifier » les plantes de pied parce que ça chauffe un soupçon…. (4 jours après, j’ai pas la pécole mais la pépole = la peau des pieds qui s’décolle !).
Au moment où je me lève et que mes 2 pieds arrivent au contact du sol…. Aïe ! C’est quoi ce truc ?!!! Mer…e !!! J’ai mal sur le côté du pied….. !!! Punaise, la même qu’à l’Ultra Lozère mais de l’autre côté !!!! Fait ch…. !!!! J’aurais du m’en douter, j’aurai dû retourner chez le podologue pour traiter cette petite gêne…. Et puis comme par hasard, j’avais le tenseur du fascia lata (TFL) qui grinçait depuis quelques kilomètres (merci la descente), le truc a glissé ! Comme ça pas de jaloux, les 2 côtés sont gréés (adducteur droit et péronier gauche)!
Mon collègue repart juste avant moi. Au moment où je lui emboite le pas, un grand Stéphane du club arrive au ravito. Moi, je me mets un coup de pied pour accélérer le rythme et pas me laisser décramponner. Je suis repartie à 15h40, il reste 1h50 pour faire 10 bornes environ. Avec mon collègue, on se rend compte qu’il va falloir sérieusement cravacher pour passer…. Comment, j’ai pu avoir presque 30’ à Lure et me retrouver avec 0 de marge en si peu de temps…. ? !! Pas dû assez courir…. Du coup, je me mets à faire des calculs savants…. Comme à l’Ultra Lozère 2016 encore, sauf que depuis, j’ai réappris les soustractions en heures sexagésimales…. !!! Là, la montée est en plein soleil…. Il fait bien chaud.
Sais plus si c’est sur ce tronçon qu’on passe la descente, sur un tapis de feuilles mortes avec des pièges en dessous. Ce que je sais, c’est que y a des coups de c….l ! Genre 2x150 m de D+. Ils l’avaient dit, ceusse qui y étaient déjà passé, que ces petits raidards faisaient mal en fin de course. Mouais, fin de course….. !!!??? Il reste plus de 20 bornes. Quand je suis en forme, ça fait 4 h….
Toujours est-il que je m’emploie à donf’, dans la limite de mes moyens….. On se regroupe, on débouche sur la route. Un bénévole : Le ravito est en bas du village….. C’est chaud, il est 17h28….29… C’est l’heure quoi. On descend aussi vite qu’on peut et on pointe à 17h35 (soit 12h31’ de course). Coup de bol, c’est pointage en entrée. Nous serons les 2 derniers à passer. Ouf
Nous prenons le temps de nous refaire la cerise (même pas 5').
Et puis, on repart. Arrêt trempage de casquette dans la fontaine. Et on marche, alors que ce tronçon permet de courir. Bien sûr, j’ai une vitesse de marche trrrrèèèss basse, je me fais lâcher. J’aperçois une casquette rouge au loin. Mon collègue rattrape la casquette, moi je suis loin derrière. Toute façon y a encore une montée….
Je me traine, (j’ai pas compris qu’il y a une BH à 15h de course sur la ligne d’arrivée). Encore un raidillon. J’essaye de trottiner parfois. Il faut dire que j’ai mal au pied et qu’il me faut relancer la machine après chaque arrêt (Je me vois déjà en train de clopiner et pleurer ma mère le lendemain au réveil…. Comment je vais accompagner ma pitchoun sur la course enfant demain matin ?). L’adducteur grincheux est plus discret. J’imagine que j’ai bien fait d’enlever mon strap….
Je débouche sur une route, des bénévoles m’encouragent, je leur dis qu’après moi y a plus personne.
Ils me disent que si, y en a d’autres…. Je fais 50 m et j’entends parler derrière. C’est le VTT balai qui déboule. Un minibus me croise, des bruits de portières qui coulissent, des voix. Le ramassage vient d’avoir lieu, le vélo balai est dans mon dos…. Pfffff, heureusement le pilote de VTT à assistance électrique comprend que je n’ai pas envie de taper la discute, il me laisse 20 mètres devant. Le minibus revient et s’arrête derrière moi, pour larguer les bénévoles qui décident de m’accompagner jusqu’au ravito de Fontienne (le dernier). C’est sympa, ils sont plutôt joviaux ! Mais marchent trop vite, ils ralentissent le pas. En arrivant au ravito, je rattrape « casquette rouge » qui est mon kikou du matin…. Je suis surprise de le trouver là, en si « piteux état ». Le visage défait, il a l’air épuisé. Mon collègue de club se prépare à repartir. Il m’encourage et trace.
Moi, je prends mon temps. Je tape la discute, m’assois sur un pack d’eau, mange une banane, blablabla…. Et puis là, la phrase du bénévole fait « tilt »…. BH à 15h sur la ligne !!!! Me….e ! Mer…e ! Mer…e !!!! Que je suis c….. !!! Punaise, il reste 8,5 km quand tu es à Fontienne !!! Je regarde ma montre (j’ai un peu de mal à recaler le kilométrage car la batterie m’a lâchée et le temps de la recharge, la montre était éteinte), il est 19h11…. C’est mort !
Ouais, c’est mort mais sait-on jamais ? Alors, je repars le couteau entre les dents, je cours après le temps. Encore un raidard, finalement je ne sais pas trop, ça passe vite. J’ai plus envie de boire.
Je me souviens du Lyon Urban Trail, j’avais bouclé les 28 premiers kilomètres en 3h30. Il en restait 8, j’avais bon espoir d’en finir en 1h à peine…. J’avais mis 1h20 et c’était de la route….
Enfin, j’arrive aux Mourres. Des bénévoles sur la route, qui m’encouragent. Me disent que c’est plus que de la descente et que Forcalquier est part là-bas sur la droite. Tout à l’heure, j’ai appelé ma moitié, pour lui demander s’elle pourra venir me chercher en voiture. J’ai dit : Viens pour 20h15/20h30. Il est 20h15 et contre toute attente, je ne suis pas arrivée. Je rappelle et j’ai le répondeur…. Je revois mes prétentions à la baisse, j’annonce 20h30/20h45….. En fait, une fois aux Mourres, il reste vraiment 2 km dont un bon kilomètre facile. La ville est en vue, l’usine et le clocher !
Je passe au bord d’un champ aux herbes très hautes, une femme joue avec ses 2 chiens. Elle lance un ballon, c’est à peine si je vois bondir les chiens. Dans la descente juste avant, j’ai croisé un couple âgé qui rentre chez lui.
J’entre dans les faubourgs de Forcalquier, 3 VTT balais m’encadrent désormais. Dernière ligne droite avant le virage à gauche de l’arrivée, les VTT se laissent décrocher, ma fille et ma moitié sont sur le bord de la route. J’agite le bras, une fois à leur hauteur, ma fille court avec moi. C’est la 1ère fois que ça se passe comme ça. D’habitude quand j’arrive, c’est le milieu de la nuit…. Elle, elle est facile avec ses tongs, et toute contente.
Voilà, je franchis la ligne. Je suis la dernière en 15h32. Je n’ai pas quitté mes bâtons de la journée. Heureusement que je ne voulais pas les prendre… J’ai été très applaudie. Très sympa. Nous sommes 4 au-delà de la BH, prolongée de 10’. Nous sommes finishers et au moment où j'écris toujours classés au classement provisoire.
Pour ma part, mon dernier « ultra » classé remonte à 2015 lors de l’Hérault Trail, étonnement bouclé en 15h35….. Pour 77 km et … 3600 m de D+.
Comme d’hab’ après avoir passé autant de temps en course, je suis un peu à l’ouest…. Nous descendons manger quelque chose. Vu que je suis la dernière, nous profitons toutes les 3 des plateaux repas. Nous retrouvons mon compagnon de ces dernières heures. Il a fini 10’ avant moi.
Retour camping, je suis félicitée par nos voisins de la tente en face. Les 2 sont finishers, bravo à eux. Je suis félicitée par les bénévoles de la tente en dur de derrière (ceux qui parlent forts et qui ronflent), dont l’un (au moins) m’a accompagné avant le ravito de Fontienne. C’est cool. Évidemment en 1er lieu, j’ai été félicitée par ma moitié qui me redit que j’ai eu raison de continuer (parce que je me suis quand même dit plusieurs fois : A quoi bon ?).
En attendant, là j’ai super mal au pied, il va falloir se translater jusqu’à la douche…. Ce qui me rassure, c’est qu’elle va être chaude. Le repas du club post course donne lieu à grand rassemblement de convives dans le camping mais je ne fais pas de vieux os.
La nuit sera difficile. L’envie de pipi une heure après m’être couchée est toute une aventure… Se lever dans le noir, s’habiller a minima, sortir d’un pas très mal assuré, descendre laborieusement les 2 marches et se diriger péniblement vers les wouawoua…. Ppppfff, faut vraiment avoir envie (mais pas trop non plus sous peine d’arriver trop tard) !
Le lendemain, je réussis à courir les derniers 50 m de la course enfant, ouf!
2 semaines après, la reprise est imminente. Un beau duo solo en équipe.
La suite du programme n’est pas encore définie.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
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4 commentaires
Commentaire de Vince88 posté le 10-06-2017 à 17:34:15
BH ou pas, l'essentiel c'est d'avoir bouclé le parcours. Bravo à toi.
Même plantage pour ma part au ruisseau, en suivant bêtement le coureur je venais de rattraper 1min plus tôt. Il s'arrête au milieu du champ et me demande : "Tu vois de la rubalise ? Par ce que moi, je suis vachement myope, là je ne vois rien et ça m’arrive souvent de rater le chemin". Arff !
Commentaire de banditblue29 posté le 11-06-2017 à 07:32:04
Merci Vince, j'aurai bien apprécié de te rencontrer au départ :-).
Commentaire de anyah posté le 10-06-2017 à 22:58:12
Merci pour ton récit brut et très personnel : tu ne nous caches rien de tes bobos mais tu ne nous parles pas beaucoup de ton plaisir... Bonne récupération et au plaisir de te voir bientôt ici ou là
Commentaire de banditblue29 posté le 11-06-2017 à 07:52:24
"tu ne nous parles pas beaucoup de ton plaisir." : Bah si, c'est juste que tu ne l'as pas bien vu ;-).
Certains, mais plutôt certaines naviguent à vue des barrières horaires sur une grande majorité des courses un peu longues. Oui, c'est un épuisant mentalement, mais ça n'empêche pas d'apprécier la gentillesse et la prévenance des bénévoles sur la route ou dans les ravitos, le paysage un peu moins mais suffisamment pour avoir envie d'y revenir dans un autre cadre. A la fin, c'est un satisfaction personnelle d'être arrivée au bout.
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