L'auteur : doudouX
La course : Trail du Josas - 12 km
Date : 2/4/2017
Lieu : Jouy En Josas (Yvelines)
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Distance : 14.6km
Objectif : Faire un temps
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Trail du Josas… toujours du plaisir.
Depuis le début de l’année, n’ayant pas envie de partir pour des courses longues, je me suis inscrit sur le 12 km du trail du Josas. Distance qui la veille s’est transformé en 14 km. Ca va, c’est pas la mort non plus.
A mon club de CAP, je cours beaucoup avec une collègue qui a le même niveau que moi. Nous nous sommes donc alignés sur cette distance pour la faire ensemble et « péter les scores » (Nous sommes assez complémentaires : je monte est descends mieux, elle me distance sur le plat). Nous avons la chance d’avoir actuellement un entrainement très adapté à ce type d’effort au club à base de parcours sur bosse et de tour de piste entre VMA et seuil. On était donc assez affuté pour pousser la machine. En plus, le temps est idéal. Nous avons prévu les sacs pour ne pas nous arrêter aux ravitos (0.3 litres et deux pompotes). Objectif 1h20.
Le départ est prévu à 10h45. J’arrive en voisin à 9h30 histoire d’être certain de me garer sans stress, d’autant plus que les autres distances partent plus tôt.
Tout va bien, je retrouve pas mal de mes collègues et enfin ma co-course comme je l’appelle. Stéphanie de son prénom. Petit échauffement, on se met rapidement en début de sas pour ne pas être bloqué dans le 1er escalier et… c’est partie.
Les 2 premiers km sont plats et nous sommes déjà à 4’30 du kilo ce qui semble être un poil rapide quand même. Les 1ere montées et descentes, comme prévu je la distance mais je l’attends en haut et en bas. Ensuite nous passons un long parcours plat sur un plateau où peu à peu, Stéphanie me distance de 25 mètres, je la tiens en ligne de mire, ça me fait avancer. Pendant ces quelques km, le classement est déjà presque figé. Je suis suivi par un autre coureur et Stéphanie se bat avec une autres féminine, sinon plus grand monde devant et derrière. Je fini par laisser passer mon poursuivant qui a l’air de me trouver confortable comme lièvre et ça m’énerve un peu d’autant plus que je fournis un vrai effort en terme de rythme (je le lâcherais dans la montée suivante).
Une descente, en bas, on croise deux collègues qui sont sur le 35, on s’encourage, c’est rigolo, on les double comme des flèches et d’ailleurs un autre coureur s’inquiétant de notre vitesse nous demande si on est aussi du 35 ? On le rassure en passant. La montée suivante me permet de rattraper Stéphanie. Ensuite il y a pas mal de singles dans les bois et quelques montées et descentes. Je double un peu mais impossible de faire du Pac Man.
Au bout de 10 bornes je lâche Stéphanie sur une montée et je ne la reverrais plus bien qu’elle soit restée à 50 mètres derrière. La fin semble un peu longue. A 13 km, je rattrape la féminine avec qui se battait Stéphanie, et en passant je lui dis « allé, dernier effort » et v’la ti pas que celle-ci me lâche insidieusement. Il faut dire que j’ai lâché les chevaux un peu trop tôt et que j’ai un peu calé. Il reste 1.6 km et non pas 1 seul… à 4’25 du km, ça change pas mal de chose.
J’ai ma fierté, en arrivant sur le stade, il reste 200 mètres, je pique un sprint pour rattraper cette sacré féminine que je double à 30 mètres du bout. Sur le stade, j’entends bien un « oh, un kikourou » mais là je suis dans mon effort final, je ne me retourne pas… désolé vraiment. J’embarque un autre finisher qui me suit et évite de se faire doubler avant l’arrivé.
Stéphanie arrive 45 secondes après. On va voir les résultats et là c’est le drame…. Stéphanie est 4eme féminine. En gros si je n’avais pas entrainé sa concurrente avec moi elle l’aurait peut être doublée… quand elle apprend que j’ai un peu encouragé celle-ci, elle était un peu verte. Tu m’étonnes. Ensuite, le reste de l’équipe se charge de me chambrer comme il faut. Ceci dit, après coup, Stéphanie bonne joueuse me dit qu’elle ne l’aurait vraisemblement pas rattrapée.
Personnellement je me classe 48 eme au scratch sur 480 concurrents en ... 1h20 très précisemment. Je suis hyper content vu que généralement je suis en limite du 1er tiers des arrivants.
Je beaucoup aimé ce type de distance où finalement on est « limite » tout le long. Pas moyen de faire retomber le cardio. Et puis ça m’a permis de vérifier que je suis un bon descendeur. C’est d’ailleurs ce que j’ai entendu d’un autre concurrent au début - ça fait plaisir d’entendre « c’est un descendeur ».
Et ensuite la traditionnelle Paella en attendant les autres collègues sur toutes les distances. Super soleil. Notre entraineur est 3eme sur le 35 (qui fait 37), et sur le 14, nous avons donc la 4eme féminine et.. le 4eme masculin. Pas de bol.
Donc j’ai adoré. A l’année prochaine sur le Josas.
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