Récit de la course : Le Lièvre et la Tortue - 23 km 2017, par DavidSMFC

L'auteur : DavidSMFC

La course : Le Lièvre et la Tortue - 23 km

Date : 2/4/2017

Lieu : Maisse (Essonne)

Affichage : 2986 vues

Distance : 23km

Objectif : Pas d'objectif

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Une reprise au top entre lièvres et tortues !

Je n'étais ni l'un, ni l'autre ce matin, à Maisse mais je me suis tout de même bien régalé sur ces beaux chemins et avec cette très chouette organisation.

 

Météo parfaite, conditions optimales et une reprise du trail en douceur bien agréable.

 

Mon récit du Lièvre et de la Tortue disponible sur mon blog Sourire

 

http://mesexperiencessportives.over-blog.com/2017/04/02/04/2017-le-lievre-et-la-tortue.html

 

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[02/04/2017] Le Lièvre et la Tortue

Le Lièvre et la Tortue

Maisse (91)

23 kilomètres

510 mètres de dénivelé positif

Dimanche 02 avril 2017

Le contexte

En ce moment, la priorité est clairement donnée au Badminton puisque j'enchaîne les tournois et j'en ai programmé de nombreux pour les mois à venir, étant particulièrement motivé pour cette discipline. Cependant, depuis le début de l'année, je conserve tout de même une bonne envie de porter de nouveaux dossards et notamment sur des distances plus courtes qu'à l'accoutumée pour essayer de faire de bons chronos sur des courses rapides. Ainsi, après avoir démarré l'année par un Trail de 18 kilomètres nocturne (La Frontale), j'ai d'abord couru un 10km (RP établi aux Foulées de Vincennes) puis deux 5km (RP là aussi établi à l'occasion des Foulées étampoises et du Circuit de Saint-Witz). Puis, il y a deux semaines, j'ai pris part à une course de l'heure sur piste à Montereau-Fault-Yonne.

Ces différentes courses m'ont permis de travailler un peu la vitesse et le mental mais du coup, me voilà avec l'envie de me refaire plaisir sur des courses plus vallonnées, plus en gestion et donc plus longues. Cela tombe bien puisque j'apprends il y a une semaine, alors que je suis au tournoi du Perreux, que les Foulées longperroises sont annulées. Je comptais y faire un bon chrono sur la petite distance, 3,25 kilomètres, à laquelle j'ai déjà participé l'an dernier. Mais pour des raisons de sécurité, cela ne pourra pas être pour cette année... Je me mets donc en recherche d'une course de remplacement...

Rien le samedi 1er avril - de toute façon j'ai prévu d'assister aux finales de l'Open de Tennis féminin de Seine-et-Marne qui a lieu à la Ligue, à deux pas de chez moi, à Croissy-Beaubourg. En revanche, le dimanche 02 avril, il y a deux courses dont le nom m'est bien familier : le Trail du Josas dont j'ai couru le 35 kilomètres l'an dernier et le Lièvre et la Tortue, une course dans l'Essonne dont j'ai entendu parler quand j'ai participé aux autres courses du département.

Le choix sera rapide puisque le Josas est d'ores et déjà complet. Je me rendrai donc à Maisse, dans l'Essonne. 3 choix se présentent à moi. J'élimine automatiquement le 42km (Marath'Vert du Gâtinais) car c'est bien tentant mais ces temps-ci, je ne cours que très peu alors une si longue distance... Et le 10km est à faible dénivelé donc ne m'attire pas plus que cela. Du coup, ce sera un 23 kilomètres avec plus de 500 mètres de dénivelé positif. Costaud pour une reprise mais le profil idéal pour se faire plaisir.

L'avant-départ

Après un début de Printemps plutôt beau et chaud, nous avons eu quelques gouttes en fin de semaine mais le terrain sera sec, tout juste ramolli donc c'est parfait. Et aujourd'hui, jour de course, nous aurons la météo idéale pour une telle course puisque le beau temps s'invite à la fête. Alors, ce sera bien un peu nuageux donc frais au démarrage mais il est prévu que le soleil perce dans la matinée et que la température monte.

Je pars un peu avant 7h30 de chez moi pour être sur place sur les coups de 8h30. Le départ est prévu pour 9h30, cela me laisse le temps de récupérer tranquillement mon dossard (le n°368) et de me préparer sans me presser. Ainsi, j'enfile mon cuissard court pour le bas, me voyant mal porter du long par ce temps. En revanche, je choisis d'utiliser deux épaisseurs pour le haut afin d'être sûr de ne pas avoir froid pendant la course. Je préfère avoir trop chaud que l'inverse. Je porte donc mon tee-shirt fétiche du Trail du Viaduc des Fauvettes 2016 et par-dessus, le nouveau tee-shirt Kikouroù à manches longues, très adapté pour aujourd'hui et comme cela, si je croise d'autres kikoureurs, je suis reconnaissable.

Pour les chaussures, aucun doute, je mets mes Kalenji Kiprun Trail qui devraient bien convenir et je prends avec moi mon sac à eau rempli d'un peu plus d'un litre d'eau à température ambiante, cela devrait faire l'affaire.

Peu après 9h00, je rejoins l'aire de départ où démarre le 10km puis je prends progressivement place derrière la ligne, mais pas à l'avant car je compte bien ne pas me cramer sur les premiers kilomètres. Aujourd'hui, je décide de gérer ma course en mode tortue, doucement mais sûrement avec un démarrage tranquille, vers le milieu du peloton. Même si je suis plutôt dans le premier tiers et ce, volontairement, car je souhaite éviter les risques d'embouteillages sur les portions étroites de la course qui viennent à priori assez rapidement sur le parcours.

Partie 1 : Du départ au 1er ravito (km 4,5)

Quelques petites minutes après 9h30, le départ est donné pour le peloton d'un peu plus de 300 participants qui prend part à cette course de 23 kilomètres. Cela part assez vite autour de moi, je prends l'allure mais je ne suis pas les plus rapides que je laisse filer, je pars à un rythme modéré. Très vite, nous attaquons un faux-plat montant même si nous ne nous en rendons pas forcément compte puisque nous sommes frais et rapidement, nous sommes à l'attaque de la première bosse du parcours, comme annoncé par le speaker.

Cette première montée, elle est assez raide et elle est surtout très étroite, le peloton est immédiatement étiré et nous passons les uns derrière les autres donc cela bouchonne évidemment un peu. Heureusement, je ne suis pas trop loin dans le peloton donc cela ne ralentit qu'un peu. Une fois la bonne bosse franchie, nous abordons une descente où je décide de suivre les coureurs qui me précèdent et de ne pas essayer de les doubler, alors qu'habituellement, j'envoie bien davantage dans ce genre de passages qui me sont bien favorables. Le terrain est assez mou mais gare aux cailloux par contre car ce serait dommage de se faire une cheville dès le début de la course.

Deuxième bosse bien raide pour atteindre le 2ème kilomètre de course avec un corps déjà bien réveillé par les efforts nécessaires. Nous attaquons ensuite une portion bien plus roulante avec une descente après un petit plat puis deux kilomètres de plat pour arriver au premier ravitaillement, devant chez l'organisateur de la course. Ces premiers kilomètres sont passés très vite, comme souvent en début de course. Les sensations sont plutôt bonnes, les jambes répondent bien mais je réussis à me canaliser pour rester à un rythme modéré et ainsi éviter d'exploser en cours de route. Je zappe ce premier ravitaillement puisque j'ai ce qu'il me faut en eau et j'aurai largement assez d'énergie pour aller jusqu'au 2ème ravito sans manger quoi que ce soit.

[02/04/2017] Le Lièvre et la Tortue
[02/04/2017] Le Lièvre et la Tortue

Partie 2 : Du km 5 au km 11

Quelques centaines de mètres plus loin, alors que nous passons le 5ème kilomètre, nous poursuivons avec la 3ème difficulté de la course. Comme depuis le départ, je gère tranquillement les montées, en courant doucement et en me mettant à marcher si cela s'avère nécessaire, afin de ne pas me mettre dans le rouge. Je transpire déjà bien du fait de mes deux épaisseurs mais rien d'affolant car il ne fait quand même pas bien chaud et le soleil est assez timide pour l'instant.

Au niveau du terrain sur lequel nous courons, c'est un joli cadre, en forêt avec quelques passages qui font un peu penser à la forêt des 3 pignons où se trouve le circuit des 25 bosses. D'ailleurs, certaines bosses sont aussi bien pentues comme sur ce parcours mais ce n'est tout de même pas du même calibre. Par contre, nous avons aussi beaucoup de sable tout au long du parcours, ce qui a l'avantage de ne pas être traumatisant pour les articulations (ça change du bitume !), mais par contre, c'est assez usant et cela ralentit bien l'allure.

Le parcours n'est pas très technique mais certains passages étroits sont assez ludiques avec parfois des mini montées / descentes qui rendent la course plus dynamique et ça, j'aime. Ici et là, il faut faire attention aux cailloux ou aux troncs d'arbre, un peu comme au Trail des Fantômes en Belgique, le genre d'obstacles que j'apprécie d'avoir à passer.

Je continue de bien progresser, kilomètres par kilomètres, sans changer d'allure. De toute façon, je ne me sens pas du tout d'accélérer car il y a 23 kilomètres à gérer et mine de rien, je n'en ai plus l'habitude. Et il n'y a évidemment aucune raison que je ralentisse car je me sens bien à ce rythme. 4ème bosse, 5ème bosse, cela passe bien, sans forcer. Je sens bien que petit à petit, cela tire un peu mais rien d'inquiétant pour la suite de la course.

En revanche, je suis un peu perturbé car le marquage au sol indique 11 kilomètres quand nous franchissons le.. 10ème kilomètre d'après des panneaux en l'air.. Et il y avait déjà ce décalage au 5ème kilomètre. De même, nous passons assez vite au niveau du 12ème kilomètre d'après le marquage alors que nous n'avons toujours pas franchi le deuxième ravitaillement pourtant prévu.. au 11ème kilomètre.

Tiens, le voilà ce ravitaillement d'ailleurs, et il est le bienvenu. Cette fois, je m'arrête tranquillement et je prends un morceau de chocolat. J'ajoute un quartier d'orange et j'apprécie le mélange. Je prends le temps de mettre l'épluchure dans une poubelle puis je repars en trottinant dans une nouvelle montée, très caillouteuse celle-ci.

[02/04/2017] Le Lièvre et la Tortue

Partie 3 : Du km 11 au km 14,5

Toujours en gestion, en me sentant bien mais en n'étant pas capable d'accélérer, je gère cette nouvelle bosse sans affolement, en laissant des coureurs me dépasser, comme depuis le début de la course, et en en doublant certains plus en difficulté. Nous passons la mi-course et je suis plutôt optimiste pour la suite même si je sais que cela va être long.

Aux environs du 13ème kilomètre et alors que nous sommes sur la partie la plus ennuyante de la course à mes yeux... me voilà reconnu au beau milieu des champs par un kikoureur qui me rattrape. Il s'agit de SMarc qui participe à la course comme une sortie longue pour lui donc sans pression. Il est accompagné d'un ami qui se prénomme Gilles.

Nous discutons un peu, il me dit suivre mon blog (j'en profite pour le saluer au passage s'il me lit !) et il me permet de passer les deux longues lignes droites qui nous attendaient sans trop m'en rendre compte, c'est parfait. Finalement, je le laisse filer un petit kilomètre plus tard car il est plus rapide mais je reste un moment dans sa foulée. La longue portion plate se termine et nous abordons des descentes très courtes mais particulièrement raides, gare à ne pas glisser. C'est très pentu, j'aime !

Ensuite, petite portion sur bitume pour avancer jusqu'au troisième ravitaillement de la course, situé peu avant le quinzième kilomètre. Je le zappe puisque je ne ressens pas le besoin de m'alimenter et j'ai toujours ce qu'il me faut dans mon sac à eau pour m'hydrater. Je bois à l'occasion de certaines montées ou quand j'ai soif mais les conditions météorologiques ne m'amènent pas à beaucoup boire. Là, je laisse partir Marc et son compagnon de course, souhaitant toujours éviter de me mettre dans le rouge.

Partie 4 : Du km 15 au km 20

Nous passons le kilomètre 15 et je commence à rentrer dans ma bulle en pensant régulièrement à ce que nous avons parcouru et à ce qu'il nous reste à faire. Le compte à rebours a démarré. Il nous reste 8 kilomètres à faire soit un peu plus d'un tiers de la course. C'est peu et beaucoup à la fois car la dernière partie est toujours la plus longue.

Nous franchissons une nouvelle bosse sableuse bien sympa mais qui calme bien puis nous passons deux nouvelles belles difficultés. Cette fois, je ne cours plus, je marche, et je ne suis pas le seul ! Le seul à gambader, c'est ce coureur qui passe chaque fois en mode fusée mais qui attend son camarade en haut des bosses puisqu'il l'accompagne. Ce n'est qu'en fin de course qu'ils me dépasseront définitivement.

Autrement, il y a toujours quelques coureurs qui finissent bien mais ils courent la moitié de la montée puis finissent par marcher dans les portions plus pentues. Nous sommes tous un peu dans le même état, la fatigue commence à arriver, les jambes s'alourdissent mais nous avons encore un peu de réserve pour finir la course sans douter. Cependant, c'est tout de même de plus en plus difficile d'avancer régulièrement.

Je suis satisfait car l'on approche progressivement de la fin de la course et je continue de voir défiler les kilomètres sans vraiment les subir. Je sens bien que je n'ai plus l'habitude de faire ce genre de distance mais cela passe bien grâce à une bonne gestion de l'allure à mes yeux : un départ modeste et ainsi pas d'explosion en chemin !

En revanche, j'ai dans mes pensées la claire idée que je ne suis pas un coureur qui fait du badminton mais bel et bien un badiste qui court. Je fais pas mal de courses mais je ne m'entraîne pas pour, elle font partie de mes plaisirs et de mon programme de compétition mais le plus important reste à mes yeux les tournois de Badminton. D'autant que cette année, je vais participer à 6 ou 7 tournois de Badminton en avril / mai alors qu'en 2015 et en 2016, c'était le nombre de courses auxquelles je prenais part à cette période de l'année.

A force d'occuper mon esprit, me voilà débarquant finalement assez vite au dernier ravitaillement de la course. J'ai l'impression de me traîner un peu, d'être bien plus la tortue que le lièvre, mais j'avance quand même assez bien et cela me fait plaisir. J'arrive avec le sourire près des bénévoles et j'en profite pour lever le pouce à la vue d'une photographe postée devant la table de ravitaillement.

Satisfait de mon essai du deuxième ravito, j'en profite pour refaire pareil en me saisissant d'un carré de chocolat auquel j'ajoute un quartier d'orange. Je bois un bon coup en repartant du ravitaillement et nous voilà à l'attaque de l'ultime difficulté majeure de la course.

[02/04/2017] Le Lièvre et la Tortue

Partie 5 : Du km 20 à l'arrivée

Une fois le ravitaillement franchi, nous attaquons un petit single sympa avant d'entrer dans le vif du sujet avec la dernière bosse du tracé. Une nouvelle belle montée qui a pour effet de rendre les jambes encore un peu plus lourdes. Au sommet, la relance n'est pas facile mais il ne reste plus que 3 petits kilomètres à parcourir, même pas. Et la fin de course est plutôt favorable.

Il n'y a plus beaucoup de coureurs dans les environs. Je me fais déposer par ceux qui ont encore assez de jus pour relancer fort. Mais je continue de résister, d'abord dans la côte puis sur le haut, avant de redescendre vers l'arrivée. Du monde me rattrape sur cette partie de transition jusqu'à ce que nous arrivions en haut de la descente. Là, l'on bascule très sèchement dans la partie descendante avec quasiment un saut à faire pour atteindre le chemin, vers le bas, puis une portion très ensablée qui amortit bien les chocs. C'est raide et plutôt fun pour moi. J'ai les jambes pour envoyer un peu dans cette descente et doubler ceux qui m'ont passé précédemment.

Une fois la partie la plus pentue de la descente traversée, nous abordons un long faux-plat légèrement descendant pour rallier l'arrivée. Je suis plus à la peine sur cette portion où il faut relancer. Les jambes sont cette fois vraiment plus lourdes. Je subis un peu les deux derniers kilomètres mais je sais que c'est la fin de course et le mental bosse un peu.

Allez, dernier kilomètre, on ne lâche rien. Je me fais encore un peu doubler mais je tiens bon. Je reconnais des portions empruntées dans l'autre sens en début de course sur ces derniers kilomètres. Derniers virages, un peu de monde pour nous encourager, il reste environ 300 mètres. Je laisse encore filer quelques concurrents que je pourrais accrocher mais je veux finir tranquillement, à mon rythme, sans forcer. Par contre, je ne laisserai pas revenir une certaine Laure qui est encouragée et que je sais pas loin derrière moi.

Ca y est, l'arche d'arrivée est en ligne de mire, dernières foulées et je franchis la ligne. Je ne suis pas vraiment entamé mais c'est quand même bon d'en terminer car j'ai perdu l'habitude de ce type d'efforts. Mais que cela fait du bien ! Je rends ma puce et je file au ravitaillement d'arrivée où je me régale, il y a tout ce qu'il faut ! Coup de chapeau à l'organisation au passage car les bénévoles étaient top, le balisage nickel avec un très chouette parcours et les ravitaillements étaient très bien. Là, je prends des morceaux de fromage, des tranches de quatre-quart, un morceau de pomme, un peu d'orange, un peu de chocolat.. Je bois la bouteille d'eau gazeuse qui nous est donnée à l'arrivée puis un verre de coca. Cela fait du bien !

En plus, le soleil est cette fois bien présent dans l'aire d'arrivée, pas de quoi se refroidir en attendant les résultats. Je recroise Marc qui est arrivé environ 5 minutes avant moi. J'ai regardé l'heure et je sais que je suis arrivé aux environs de 2h20 de course, soit en moins de 2h30 qui était mon objectif. Pourtant, aux sensations, j'ai l'impression d'avoir été plus lent que cela. Je ne suis peut-être pas si tortue que cela.. Mais je ne suis pas lièvre non plus, c'est certain.

Le top 100 est affiché, je n'y suis évidemment pas.. La feuille suivante arrive et je peux ainsi voir mon résultat, plutôt satisfaisant... 107ème en 2h16'46 (ndlr : sur 359 arrivants). Cela me convient très bien. Je suis 36ème Senior Masculin mais c'est très anecdotique (ndlr : sur 90 SEM). Je me suis en tout cas fait plaisir sur cette course très sympathique et très bien organisée. Le coin est top. J'en ai aussi bavé mais rien à faire... j'ai encore envie de recommencer et de vivre d'autres courses du genre. Pfff je ne suis pas sorti de l'auberge moi !

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