Récit de la course : Le Circuit de la Sure 2015, par ilcourtlefuret

L'auteur : ilcourtlefuret

La course : Le Circuit de la Sure

Date : 7/6/2015

Lieu : Voiron (Isère)

Affichage : 1681 vues

Distance : 54km

Objectif : Terminer

9 commentaires

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Un essai réussi!

 

Flash back: 1906… non, je n’irai pas aussi loin! Ceux que cela intéresse pourront se documenter sur l’histoire de la course qui s’appelait « roc de Chartreuse ». 2014 donc, une association voironnaise refait vivre cette course qui n’a existé qu’épisodiquement. Nouvelle organisation, nouveau parcours partant de Voiron, passant par le sommet de la Grande Sure et revenant par les collines. Un total annoncé de 55km et 3500m de dénivelé, a priori ce n’est pas une course pour moi. Il y a même 6 mois je n’aurais pas imaginé m’inscrire. Sauf que… C’est chez moi, je connais un peu le terrain et ma foi j’aimerais bien me tester sur un format plus long que 30km. L'idée commence à faire son chemin. Du coup, je guette les infos et le parcours publié sur le site de la course, et sur un coup de tête, dès que les inscriptions sont ouvertes je réserve mon dossard. ça me laisse du temps de préparation et je décide qu’environ 2 mois avant le départ je commencerais à renforcer un peu mon entrainement hebdomadaire et à rallonger les sorties. J’y vais progressivement bien sûr, je passe de 3 à 4 séances de sport par semaine et le we j’allonge un peu la durée. Au programme, course bien sûr mais aussi VTT et un peu de cardio en salle (tapis, rameur, vélo). Je me teste aussi un peu sur l’enchainement des sorties pour voir comment je récupère. Pour finaliser la préparation, je programme une sortie de reconnaissance sur la partie centrale du parcours, puis le trail du tour des coulmes dans le Vercors et enfin, une semaine avant la course, une rando à la Grande Sure depuis le col de la charmette que je finirai en trail pour rentrer chez moi à pied, en prenant la descente vers St Joseph. Ainsi j’aurai mangé un peu de vraie montagne et surtout effectué deux fois la descente entre la Sure et St Joseph de Rivière qui est la plus longue et la plus éprouvante du parcours (1500 m à descendre d’une traite). 

 
Jour J:
ça commence mal. j’ai très mal dormi, et au réveil je constate que ma montre Polar ne marche pas. Elle a 6 mois seulement… Heureusement mon vieux GPS quechua marche encore et miracle, il est chargé à 100%. 
Je prends mes affaires préparées la veille et file au départ, j’habite à 10 minutes donc je ne suis pas vraiment à la bourre. Le sas est déjà quasi plein, il faut pointer sa puce au départ et prendre place. L’ambiance est vraiment calme et concentrée, on sent que ça ne fanfaronne pas beaucoup, tout le monde s’attend à passer une journée difficile!
 
Top départ, c’est lancé!
 
 Jusque là, tout va bien!
 
Etape 1: 14km, 570m de D+
Sur cette portion, il s’agit pour moi de gérer et d’arriver à la montagne sans avoir jamais forcé. Je pars donc tout doux, sans me soucier des autres mais globalement je suis dans le train. Une petite montée vers Vouise en marchant, puis une portion en chemin assez plate, ça remonte au hameau de Tolvon sur bitume, descente à nouveau sur route puis un chemin pierreux nous fais descendre au moulin de Saint Etienne de Crossey. De là on rejoint le haras par un chemin, ça monte légèrement mais rien de méchant pour l’instant. On rejoins rapidement le bois des Chartreux et la première ascension un peu difficile vers la combe noire. Jusque là ça passe, je regagne des places sans forcer, je n’ai pas encore sorti les bâtons. On arrive alors à une grosse descente dans une prairie, très glissante et très raide, voilà déjà un avant-goût de ce qui nous attends ensuite. 
Fin de la première étape au ravitaillement, on pointe nos puces et je prends le temps de boire et avaler deux barres. Arrivée en 1h38, redémarrage à 1h42. J’avais prévu 1h40, je suis dans les temps.
 
Etape 2: 21km et quelques, 2000m de D+
LA partie la plus intéressante, sans conteste. De la vraie montagne avec des pentes fortes et des paysages sublimes. Dès le début le ton est donné: on passe près d’une cascade d’où on remonte à travers les cailloux sur un passage particulièrement ardu.


La cascade de la pisserote

Le cardio commence à monter pour de bon cette fois. J’ai sorti les bâtons et c’est une aide précieuse. Le parcours se poursuit en sous bois, je garde des réserves et pourtant je reprends quelques coureurs qui ont la gentillesse de me laisser passer. Un peu avant le chalet de Jusson, dans une partie assez raide je reprends un coureur en short gris et t-shirt sans manche qui me regarde un peu surpris et me demande si je fais l’enduro. Non, je suis bien sur le parcours solo!  Comme à mon habitude je monte plutôt vite, même sans forcer l’allure, mais il va falloir gérer les descentes… A Jusson, il y a quelques spectateur qui attendent. La vue est splendide sur le Voironnais.



je fais une nouvelle pause pour boire et manger, et je pique un peu d’eau à une fille qui avait prévu le ravitaillement pour son copain. J’espère que ça ne lui a pas manqué!
Temps à Jusson: 3h02 pour 3h10 prévues, je suis maintenant en avance.
 
De Jusson on monte légèrement à travers l’alpage puis on redescend en sous bois. Cette partie est cauchemardesque: les orages de la veille on rendu le chemin très boueux et impraticable pour moi. Alors que je l’avais dévalé en conditions sèches, là je suis bloqué: je m’arrête à chaque pas, je m’accroche aux arbres, bref je n’y arrive pas. Forcément c’est mon tour de laisser passer ceux qui sont plus rapides maintenant, retour de politesse! Un gars qui passe comme un avion me lance même: il faut pas réfléchir! ». Ouais Ouais :-/
Fin de la torture, ça devient du faux plat et on entame la remontée vers la cheminée de Lorzier. A nouveau je reprends les descendeurs qui m’ont passé. Sur la fin, un coureur a l’air de revenir sur moi à grande vitesse. C’est le premier relai. Alors qu’on arrive à la portion finale où il faut mettre les mains pour monter, question de fierté je le laisse derrière moi à bonne distance. ça fait du bien au moral!
S’ensuit une redescente vers le ravitaillement à travers les alpages, avec vue cette fois sur tout le massif. A nouveau on en prend plein les yeux, le temps est magnifique, le bonheur.



Juste avant le ravitaillement, on prend une pente terrible. A un moment je perd l’équililbre, et tente de m’appuyer sur le bâton droit. Crac! la réputation de fragilité du carbone n’est pas injustifiée. Mais là… Je regrette mon investissement. Au refuge d’Hurtières on peut refaire le plein d’eau, je bois à nouveau beaucoup et mange pour refaire le plein d’énergie. Je prends le temps de me reposer 10 minutes, ça n’est pas de trop.
De là on rejoint rapidement Velouse d’où commence l’ascension ultime vers la Grande Sure.
Temps à Velouse: 4h30 pour 4h40 prévues. Toujours en avance.
 
La montée à la grande Sure: 400m à gravir, difficile à décrire, extrêmement raide, pour moi les bâtons ne sont (heureusement) plus nécessaires, je préfère avoir les mains libres. Le soleil commence à taper et les organismes sont mis à rude épreuve. De plus, pour monter à 1900m on commence à sentir les effets de l’altitude même si c’est encore modéré. Et pourtant en commençant doucement je finis par trouver mon rythme de grimpée et à nouveau je dépasse pas mal de coureurs. Je souffre dans l’effort mais je ne ressens pas de fatigue particulière, je peux avancer sans trop de retenue.


Content d'arriver, c'est peu de le dire!

En haut, des bénévoles nous font pointer. Le paysage panoramique est toujours aussi sublime. Je ne le dirai jamais assez!




Je suis tellement lancé dans ma course que je ne m’arrête même pas. Pourtant les pieds commencent à être douloureux mais je fais abstraction, je me sens tellement bien qu’il faut continuer.
Temps à la Grand Sure: 5h04 pour 5h20 prévues. L’avance se creuse légèrement.
 


Descente: je gère, je connais cette partie pour l’avoir faite deux fois en un mois, je sais exactement ce qu’il faut faire. Il n’empêche, dans les alpages, je me prends plusieurs fois les pieds dans les ornières et manque de m’étaler. Même si je ne sens pas la fatigue, la sournoise commence à s’installer.




Après le cul de lampe, la descente se fait plus technique. Un infâme pierrier nous guette dans lequel il faut bien assurer ses appuis.


Attention aux chevilles...

Derrière moi ça commence à revenir, mais dans toute la descente jusqu’à Saint Joseph je ne serai repris que par 3 solos. Je tricote gentiment à petites foulées mais ça passe et j’avance plutôt bien. Même si je gère, tout se passe à merveille dans cette longue portion. La fin est moins technique avec un peu de relance où je peux m’assurer que les jambes sont toujours là. A Saint Joseph, le second ravitaillement solide est toutefois plus que bienvenu, je prends à nouveau une bonne pause de 10 minutes pour recharger les batteries. A ce moment-là, je sais que mon premier pari (terminer) sera gagné. Je sais que c’est maintenant que je vais souffrir le plus mais je sens que j’arriverai au bout.
Temps à St Joseph: 6h17 à l’arrivée, 6h27 au départ pour 7h05 prévues. 38 minutes d’avance, inespéré!
 
 
Etape 3: 18km, 870m de D+
On repars sur pas mal de bitume, et du plat. je suis derrière deux coureurs dont un avec des bâtons. Celui-ci, je l’aurai en ligne de mire jusqu’au dernier ravitaillement, mais l’autre décroche rapidement. La portion de route est assez longue et au soleil. dans une montée, au portail d’une maison, un gamin guette avec un tuyau d’arrosage. Je le regarde d’un air circonspect mais il demande si je veux de l’eau: Oh que oui, sur quoi il m’arrose abondamment. Bon sang comme ça fait du bien! Je le remercie  pour cette gentille attention et file. Puis on arrive dans les bois pour emprunter un sentier qui monte, mais rien de méchant. On traverse le bois de Plantimay ainsi puis on redescend sur St Etienne de Crossey. La traversée du village est interminable, j’attends avec impatience le dernier ravitaillement car j’ai déjà quasiment bu le litre d’eau que j’avais pris à St Joseph. A nouveau le public se distingue: une vieille dame au bord de la route offre des sucres, elle insiste et cours presque pour m’accompagner, quelle gentillesse quand même. Ce trail aura été marqué par la qualité de l’accueil et la chaleur des gens, je n’avais encore jamais vu ça! 
Enfin au ravitaillement, je fais une dernière halte. C’est maintenant que c’est dur et je n’ai plus trop envie de rigoler. Les bénévoles sont comme partout extrêmement accueillants, j’ai même droit à du café. On me dit que je suis 45è (44è en fait, il devait y avoir un enduro dans leur décompte), sachant que depuis St Joseph je n’ai pas été repris. 
Temps au ravitaillement: 7h30 pour 8h10 prévu. Il reste 10,4 km et 650m de D+je serai sous les 10 heures mais je sais que je vais perdre du temps désormais. Je n’ai plus le jus, je serre les dents mais je suis bientôt au bout de mes capacités.
 
La fin est de plus en plus dure. On monte direct dans la foret, puis une prairie atroce en plein dans la pente. La fin de la montée est plus douce mais je ne fais que marcher, même quand c’est plat. L’important n’est plus le chrono, qui est assuré, mais d’avancer et finir la course. J’espérais 9h20 a St Joseph mais vu ma progression j’estime plutôt 9h35, 9h30 si j’ai un sursaut avant la fin. La première descente se passe mais j’ai les pieds qui souffrent, j’ai une chaussure en mauvais état et je sens les pierres m'entailler le côté du pied gauche si je prends de mauvais appuis. Reste enfin la dernière difficulté, la montée à Vouise. Cette montée, je l’ai faite pas mal de fois mais je n’étais pas préparé au fait qu’on nous ferait passer par une trace en sous bois, même pas un sentier, bien plus difficile que le parcours normal. Les organisateurs qui nous ont réservé cette petite surprise finale doivent être un brin sadiques. En plus derrière moi je crois que ça revient, je redonne donc un coup pour rester devant. 
Ouf, la haut on nous annonce 3km pour finir. C’est parti et je trottine en descente, mais seulement par intermittence. Deux relais me passent comme des fusées, j’envie leur fraicheur. Dans Voiron je n’ai même plus le courage ni la politesse de répondre aux encouragements du publics. 1 km avant la fin je me motive quand même pour ne pas finir en marchant et j’arrive au parc de la Brunerie à petit trot. Ultime perfidie, il faut faire un détour dans le parc pour franchir la ligne.


L'ultime effort....


Je m’accroche, je refuse de marcher et j’arrive même à sourir sous la ligne. Un mec me tend un micro pour me demander mes impressions. « C’était dur », c’est tout ce que je trouve à dire, je n’ai qu’une envie m’allonger dans l’herbe. Il revient pourtant à la charge: « il parait qu’il y avait des montées et des descentes? » - « Ah bon, je n’ai rien vu! » ce qui clôt cette interview mémorable. 
Temps final: 9h33, 44è sur 94 classés (103 au départ). J’avais prévu 9h50 mais la surprise c’est surtout d’être dans la première moitié. J’ai perdu du temps dans l’étape 3, mais j’en avais nettement sous-estimé la difficulté. Je suis donc pleinement satisfait de ma course. La préparation, l’hydratation (mon principal défaut), l’alimentation ont été bien menées. Même le choix du textile était important ce jour-là en raison de l’atmosphère chaude et humide, il fallait prévoir une tenue hyper légère et respirante. 
 
Ce qui restera mémorable: 
la difficulté du parcours, les organisateurs ont choisi des passages délicats à gérer d’un bout à l’autre de la course (mention à la cascade et à la montée de Vouise)
Les bénévoles, tous souriants, dévoués et chaleureux



Petit hommage à ceux qui ont rendu cette journée possible :-)

Le public: j’ai été surpris du nombre de personnes qui nous encourageaient, j’ai essayé de tous leur adresser un mot, un sourire et les remercier. Mes excuses si j’en ai oubliés, surtout en fin de course.
Les paysages, fabuleux en particulier depuis Jusson, le pas de la miséricorde, Hurtières, la Grande Sure, le cul de lampe… Le reste n’est pas dénué d’intérêt mais c’est bien la partie centrale qui fait le charme de cette course.
Pourvu qu'elle dure!
 
Les moins de la course: 
Les ravitaillements un peu légers en solide
Mon matériel qui m'a lâché: un baton cassé, la montre en panne... tout cela acheté au cours des 6 derniers mois. Vive la technologie!
 
PS j'avais fait un petit prono des temps du vainqueur.. C'est intéressant:
Relai 1: 1h20 réalisé 1h15
Grande Sure: 4h réalisé 3h45
Saint Joseph: 5h réalisé 4h37
Arrivée 6h45 réalisé 6h36.
 
Mes pronostics étaient donc pour lui comme pour moi un peu pessimistes, sauf la dernière étape qui s'est avérée bien plus dure que prévu. Très peu de coureurs ont mis moins de 2h30.
 
 
Les temps de la première étape sont peu significatifs. Tous ceux qui sont devant moi au final sont passés plus rapidement à l'exception d'un seul, le doyen de 68 ans (sic!). A l'inverse j'ai repris 18 places sur ceux qui sont passés avant moi au relai 1.
Au sommet de la Sure, soit 5h04, mon classement était en fait déjà figé: j'ai passé 2 coureurs et 2 m'ont passé, dont le doyen.  
Il me talonne à la Sure de quelques secondes, je suis 2 minutes derrière lui à St Joseph (6h15 pour 6h17), et à l'arrivée il me met 25 minutes. Bravo!
 
Malgré mes difficultés en descente, dans l'étape de la Sure à St Joseph je dois faire le 28è temps en 1h12. Cela confirme les sensations qui étaient encore bonnes.
 
La dernière étape de 18 km était vraiment dure pour tout le monde et à part une poignée en dessous de 2h30, dès la 25è place les temps sont plutôt proches de 3h. Et jusqu'à la 80è place très peu ont mis plus de 3h30 ce qui fait des écarts assez serrés. Je constate par ailleurs que les vétérans s'en sortent plutôt mieux que les seniors, preuve que l'âge apporte des qualités d'endurance. A 36 ans, je peux encore rêver!

9 commentaires

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 08-06-2015 à 19:06:37

Une course unique en son genre, qui me rappelle un peu l'esprit du Grand Duc.

Et ton impression concernant la popularité de l'épreuve est réelle puisqu'elle a suscité un engouement pas croyable, j'ai tendu qu'une centaine de bénévoles s'étaient proposés, au point qu'il y en avait plus que de coureurs !

J'aurai aimé faire la course (pas en solo) mais ce n'est que partie remise.

Bravo à toi ô furet pour avoir préparé sérieusement cette épreuve, tu en récoltes les fruits en finissant, et en plus dans la première moitié !!

@ bientôt et encore merci pour le récit, longue vie à cette "renaissance de course" !!

Commentaire de ilcourtlefuret posté le 08-06-2015 à 19:42:53

Merci Bouk, c'est vrai que j'ai été très surpris de l'accueil. On dirait que les gens attendaient cet événement, ça m'a fait plaisir autant pour moi que pour eux de participer à cette ambiance vraiment particulière. J'espère juste qu'il y aura plus de coureur l'an prochain, ce serait mérité!

Commentaire de Casidescôtes posté le 09-06-2015 à 13:05:00

Salut,

Super récit de ta part, en plus comme tu as la chance d'être du coin tu fais un récit précis et c'est trés sympas de te lire.
J'aurais aimé te rattrapper mais moi aussi la fin m'a paru interminable. Je dis cela car je termine juste drrière toi!

En tous cas bravo pour ta course!

Commentaire de ilcourtlefuret posté le 09-06-2015 à 14:53:13

eh oui, 5km de plus et tu me rattrapais sans doute! Bravo à toi aussi car il fallait la finir cette course!

Commentaire de Albacor38 posté le 09-06-2015 à 22:50:08

Respect Furet. 55km/3500D+ ca commence a être du très très sérieux. Hors de portée pour moi pour le moment cette distance mais j'avoue y penser pour l'an prochain (j'aimerais bien faire le format long des Drayes du Vercors en local de l'étape)

Commentaire de ilcourtlefuret posté le 09-06-2015 à 23:33:34

He he rien de telle qu'une course à la maison pour se motiver et se surpasser! "Hors de portée pour moi" je me le disais aussi et il suffit de tenter pour réaliser que en fait, ça passe.

Commentaire de @lex_38 posté le 10-06-2015 à 07:54:50

Sympa ton récit! D'après ton classement, il se pourrait bien que je t'ai pris en photos entre la Sure et le Cul de Lampe, faudra que je regarde!

Commentaire de @lex_38 posté le 10-06-2015 à 15:09:43

Voilà de quoi illustrer ton récit

https://picasaweb.google.com/106986946006597082434/CircuitDeLaSureAlexisMontagnatRentier#6158651361491569458

https://picasaweb.google.com/106986946006597082434/CircuitDeLaSureAlexisMontagnatRentier#6158651517155452050

Commentaire de ilcourtlefuret posté le 11-06-2015 à 20:24:10

Merci! voilà qui est fait, ça sera plus agréable à lire!

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