L'auteur : pierrot34
La course : Trail de Pignan - 11 km - La Gariguette
Date : 8/3/2015
Lieu : Pignan (Hérault)
Affichage : 2116 vues
Distance : 11.4km
Objectif : Pas d'objectif
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Ah, ce Trail de Pignan, que je retrouvais cette année, sur le même parcours de 11km de la Garriguette, mais….avec les deux bâtons du marcheur nordique ! Et comme d’habitude, l’entente entre Denis Pfister, le leader des marcheurs nordiques du département et les organisateurs du MAT a fait que la marche chronométrée pour laquelle certains s’étaient engagés, avec un numéro de dossard-coureur, est restée « secrète » pendant que la grande partie des nombreux marcheurs nordiques présents, participaient à la « marche nordique officielle », annoncée au programme. Parti seul de bonne heure-puisque la Journée de la Femme était aussi la Journée de la Flemme pour certaines ! - voilà que sur la route de Cournonterral, un poids lourd est couché en travers de la route ! Alors, demi-tour pour passer par Fabrègues, ce qui va encore réduire les possibilités de parking, je suppose, au vu des huit épreuves proposées qui font le plein chaque année.
En arrivant à 8h, les alentours du gymnase, lieu de l’arrivée et des dossards, sont déjà archi congestionnés. En sortant, je trouve une place dans une entrée de vigne, pendant que les arrivants qui me suivent iront jusqu’à plus de 500m se garer sur les bords de la nationale. Pour l’échauffement, dans cette fraîcheur matinale pourtant ensoleillée, c’est bon mais encore fallait-il prévoir de la marge avant le départ de la course. Une marge qui du coup a été augmentée en reculant le départ des courses de 15mn.
La foule dedans....
et dans le parc.
Prise du dossard, un amical salut à Philippe Panetta, le speaker de service, toujours aussi accueillant avec les coureurs qu’il connaît, c’est-à-dire tous, les deux cadeaux du jour, la bouteille de vin et une paire de gants, , le tout dans un gymnase qui se remplit à la vitesse grand V.
Petit échauffement solitaire, dans les ronces, près de la voiture, et, direction l’aire de départ.
Les "longs" au départ.
Où j’assiste au départ des deux trails longs, avant de rejoindre le coach du MAT qui dirige une séance d’échauffement très active et suivie par tout un groupe de coureurs.
Un échauffement très intéressant et utile.
Mais voilà Sylvie, ma coach préférée, que je n’avais pas vue, qui fait la même chose avec le groupe de marcheurs (euses) de l’USSA (Sète), qui vient me chercher, pour rejoindre le groupe de mon club, impressionnant avec son tout nouveau gilet bleu ciel de la section marche nordique.
Nos sétois(es) , qui font plaisir à voir.
Il faut alors s’approcher du départ pour le briefing et les photos et constater que nos nordiques sont bien plus nombreux que d’habitude. Alain Baudouin est déjà bien visible au premier rang mais je ne vois pas Denis Pfister et ne le verrai jamais. Quel dommage alors que « les chronométrés » le seront grâce à ses bons offices auprès des organisateurs.
La Garriguette des coureurs...devant
Et nos marcheurs(euses) sétois(es), juste derrière.
Le départ est donné et Alain-le grand Alain !-a déjà pris quelques mètres
d’avance et « touche » les derniers de la Garriguette partis devant. Mais je suis aux côtés de ma prof, Sylvie, qui va bien, tellement bien qu’elle commence à prendre de l’avance, même si après avoir tourné les embouts de mes « SWIX » pour le bitume, je glisse un peu moins que Sylvie avec ses pointes. Par contre, aussitôt attaquée la garrigue, les monotraces terreux et caillouteux, les pointes sont plus indiquées. J’arriverai à n’en « tourner » qu’une, en profitant du ralentissement classique, chaque année, devant un étroit goulot d’étranglement. Je repartirai donc avec un embout caoutchouc et une pointe !
Puis je me ferai dépasser par trois femmes, , puis un jeune, puis une autre femme, marcheuse chevronnée, dirait-on, avec un pas de marcheur athlétique. Puis enfin une autre femme (avec un chapeau !) me passera, comme un avion, avec ses bâtons, mais….en petites foulées. J’ai failli faire comme elle pour la rattraper, la dépasser et la narguer, mais non, elle fêtait les Droits des Femmes à sa façon et je n’ai pas voulu lui dénier ce droit de confondre course à pied et marche nordique !
Tout cela pour dire que ce n’était pas la forme des grands jours, après pratiquement un mois d’inactivité en compétition et un reste de grippe. Si bien que Pascale, de l’USSA, m’est revenue dessus pour la première fois et m’a gentiment encouragé, sentant sûrement que j’en avais besoin !
Effectivement, nous finissons ensemble et j’éprouverai vite le besoin de boire (beaucoup), de manger des quartiers de pomme et surtout de m’asseoir sur les gradins du gymnase pour récupérer. J’apprendrai d’ailleurs le lendemain à l’hôpital Lapeyronie, lors de mon stage sur le diabète, que j’ai dû arriver en hypoglycémie, du fait de mes 1,34g, 30 mn après, avant de reprendre le volant.
Sylvie, de nouveau, viendra me chercher pour les étirements d’après course mais je perdrai le groupe de vue dans la foule et comme je ne veux jamais rester trop longtemps dans ma transpiration, je rejoindrai la voiture, au soleil, pour me sécher et surtout constater ma glycémie de 1,34g.
Nous pourrons lire les résultats le dimanche soir même sur le site de Temps Course et…nous chercherons vainement les noms des marcheurs nordiques dans le classement de la Garriguette. On vous l’avait dit, les marcheurs nordiques chrono (ou pas, d’ailleurs), ça n’existe pas encore, par chez nous ! Et pourtant, ils avaient payé leur dossard à puce comme coureurs. Qu’on m’explique alors pourquoi on nous a encore occultés dans ce classement….Mais l’honneur est sauf. Les nordiques étaient bien là, en plus grand nombre, et un jour (prochain ?!) il faudra bien tenir compte d’eux….
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