Récit de la course : Techni'Trail de Tiranges - 42 km 2004, par Mathias
L'auteur : Mathias
La course : Techni'Trail de Tiranges - 42 km
Date : 9/5/2004
Lieu : Tiranges (Haute-Loire)
Affichage : 4745 vues
Distance : 21.1km
Matos : cuissard court - tee shirt manches courtes
Objectif : Se dépenser
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Le récit
En ce beau dimanche de mai, je me suis décidé à la dernière minute à aller courir le trail de Tiranges, entre StEtienne et Le Puy. Un 21 (1100m de D+) et un 42 (1750m de D+) au programme. Ca fait 1 semaine que j'ai repris l'entraînement : avant ça, je suis resté presque 6 semaines sans courir, à cause d'un début de sciatique. Dur dur pour le moral... Je vais donc être raisonnable, et choisir de rester sur le "petit" circuit, et nous voilà parti avec Julien, mon équipier pour le raid IGN à la fin du mois, à travers les montagnes paumées de la loire-haute-loire.
Pour une fois on arrive bien en avance, 50 min avant le départ. J'ai donné mon signalement à Catala, et je porte un tee shirt EdM : je m'attends à ce qu'on me tape sur l'épaule d'un moment à l'autre, mais non, rien... :-( ben zut alors !
On a le droit à un petit speech de l’organisation, Guillaume Millet nous apprend que tout concurrent surpris en train de jeter un emballage de barre énergétique serait disqualifié sur le champ. Bonne initiative !
Il fait un peu frisquet (3 degrés), mais je fais le pari qu’on va vite se réchauffer, et je pars en cuissard court et tee shirt court. Chaussures de trail NB 870.
Le départ est donné à 8h45. Julien règle notre rythme. On doit rester tranquille 15 minutes, pas une de moins, car les 2 tours d'église en guise d'échauffement ne sont pas suffisants !
J'ai pas trop l'habitude de partir "doucement". Je me sens assez bien. On se fait doubler, je me fais violence pour ne pas emboîter le pas...
Combien ? 14 minutes. Arg. Encore une minute !
On lâche les fauves à la 15è. On est approximativement 35è à cet instant là : d'après ce qu'on en a vu, les 1ers sont partis relativement tranquillement. Je ne sais pas trop s'il y avait des kadors devant ?
On profite d'une descente pour décontracter les muscles, et pour accélérer. Ahhhhh c'est bon, j'ai de bonnes sensations, ça roule. On double pas mal de coureurs, qui restent en général très prudents dans les descentes. Je m'interroge là dessus : je force pas mal en descente, ce qui m'empêche de récupérer. Intuitivement, je dirais que c'est le bon choix : ma courbe de FC est ainsi plus régulière. Mais en fait, je ne sais pas... peut être vaut il mieux se réserver pour les montées ???
Au bout de 5 kms, hop ma cuisse et ma fesse commencent à me faire mal. Aïe aïe aïe… c’est mauvais signe ça… si je commence à avoir mal dès maintenant… j’essaie de ne plus y penser, pour éviter de me faire des films… pas envie d’une autre période de 1 mois 1/2 sans courir !
34, 33, 32, … pour m’occuper, je garde une estimation de ma position. Je continue à doubler du monde, ça va c’est la foforme je me sens bien !
Au bout d’une heure de course, ça devient plus difficile. Heureusement, un petit ravito est là pour souffler 2 minutes, ou plutôt 8 secondes ;-)
Un verre d’eau plus tard c’est reparti. Un petit passage calmos pour récupérer, et j’en profite pour observer le paysage. C’est vraiment chouette dans le coin. Le plaisir des yeux… on passe et on repasse des petites rivières, on se mouille un peu les pieds, mais on court en permanence sur de minuscules sentiers très agréable. Il n’y a quasiment pas de chemin forestier ou de route.
Ca double ça double, 17, 16, 15, 14, … et là ça commence à coincer, ils vont vite les bougres ;-)
Un petit passage délicat avec une main courante, quelques chemins escarpés, en dévers, ouille ça glisse et ça râpe la main, mais rien de grave. Je m’éclate comme un petit fou dans ces terrains accidentés. Manque plus qu’un peu de boue pour que ce soit parfait ;-)
Dernière montée, qu’on annonce difficile. Le 2ème ravito est en haut. Je me calme un peu (je pense être 7è à cet instant là), me refait un peu doubler, et déjà j’attends avec impatience la fin de course, probablement en descente, pour tout donner.
Je m’attendais à une dernière côte beaucoup plus difficile, en fait non, rien de plus que les autres, ça va. Au ravito, je bois 1/2 verre en vitesse, et repart comme sur un 10 sur route. Je me tire la bourre avec les autres, c’est rigolo : je tiendrai, je tiendrai pas ? ;-)
Les 2 derniers sont sur du bitume :-(
Dommage… je ne veux pas parler du bitume (encore que…), mais plutôt de la fin très très roulante comparée au reste de la course. L’avantage, c’est que ça permet de dérouler et de terminer à fond la caisse, ça nettoie les tuyauteries ! L’inconvénient, c’est que je m’éclate bien plus dans les descentes techniques !
Je me tire la bourre avec un coureur du coin pendant un bon moment. J’ai du mal à suivre… et puis un 3ème larron nous met tous d’accord, à une vitesse supersonique. Je donne tout pour tenter de le suivre, on voit le village, on doit être tout près. Mais je sens mon estomac qui tente de s’échapper, alors je suis contraint de lever le pied.
Aller, dernier sprint… arg ! Trahison ! on passe à quelques encablures de la banderole d’arrivée, mais il faut aller faire un petit tour par derrière, pour revenir faire les 100 derniers mètres en faux-plat montant ! ;-)
J’en termine en 1h56 (FC moy 175), à 13 min du 1er, dans un bon état général. Les mollets tirent un peu, mais la cuisse va bien. J’apprécie beaucoup mes NB, mais elles ont un petit défaut, une couture qui dépasse, et je me retrouve avec 2-3 zones à vif. Désagréable sur 21, ça pourrait devenir un gros problème sur des distances plus longues. A part ça, j’ai d’excellentes sensations. C’est la bonne surprise du jour, et ça me met une pêche d’enfer !
Je reviendrai sur ce trail, le parcours est superbe, c’est bien organisé, bien balisé, c’est une petite course comme je les aime. Je n’ai pas tellement fait attention à la qualité des ravitos, je suis passé très vite et j’ai rien mangé. Dommage, on doit lever le camp rapidement, on ne pourra pas goûter au petit salé aux lentilles qui nous attend dans la salle des fêtes… :-(
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