Les Coteaux de Saint Jean, 8ème édition, 19 Mars 2006. Un beau temps, en Mars les beaux jours arrivent et il ne fait pas trop chaud. Mais il y a beaucoup de vent… Deux jours avant, je suis allé repérer le parcours, tout sur route mais il est sacrément difficile avec trois montées des plus diaboliques !
Et je ne vous dis pas ce que ça donne avec le vent.. ! Pour cette course, je n’ai pas particulièrement d’objectifs, c’est une course test. Ma dernière course datait du 28 Mai 2005. Entre temps, j’ai arrêté de courir, seules quelques entraînements en Septembre et Octobre mais un ptit problème de genou m’a décidé d’arrêter jusqu’à début Février.
En Février j’ai repris un entraînement assez sérieux parce que je m’étais inscrit (peut-être inconsciemment) au Marathon de Paris de 2006.
Donc me voilà sur la ligne de départ le 19 Mars 2006 à 9h30. On n’est pas nombreux, peut-être 300 participants et encore… Pan ! Et c’est parti, 1km de plat mais on se prend des bourrasques de vent dans la face, j’essaye de me caser avec des gens qui semblent être de mon niveau. On amorce ensuite une descente, elle fait du bien cette descente à l’abri du vent.
On longe ensuite le complexe sportif de Saint Jean et la voie ferrée. C’est du plat, les organisateurs nous ménagent avant la première grosse difficulté… 4ème kilomètre, les galères commencent, on se tape une belle montée de plus de 1km le long des terrains de golf, elle fait mal aux jambes, elle fait très mal aux jambes, j’ai hâte de la descente pour récupérer. Effectivement pendant la descente j’arrive à bien récupérer, mais pour combien de temps !? Une autre montée plus courte mais plus dure nous attend, j’ai marché quelques secondes, j’allais pratiquement aussi vite qu’en courant. On arrive sur la place du village d’à côté Rouffiac-Tolosan, ça sent un peu plus la fin
, encore une descente, une montée et une belle ligne droite. Je récupère une fois de plus en descente mais c’est peine perdue pour la montée. Deux arrivent à me doubler, j’essaye de m’accrocher mais mes jambes sont plus dures que des bâtons ! J’arrive finalement épuisé en 43min31s pour un 10.3km. 41ème sur 266. Premier de ma catégorie (sur 3 !! wouaouw). Le premier, un habitué des podiums, finit ce dur périple en 35min38s, loin de ses records sur parcours plat.
Une belle matinée qui s’achève, je sens que je vais bien dormir ce soir
! Prochaine étape, le MdP, une autre histoire, c’est pas la même distance !
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