Communauté des sports d'endurance

En ce dimanche 18 août avait lieu à Argol (Finistère) la montée du Menez-Hom, une course en montagne (les bretonnants l’auront deviné) dont l’ascension du Menez-Hom nous emmène d’un peu plus de 50 mètres d’altitude à près de 300 m plus haut sur 4 kilomètres.

Pour cette 38^ème édition l’organisation nous a concocté 2 circuits, un de 11km et un de 22.5km (au lieu de 19.4km les années précédentes), sans oublier une marche nordique. Cette nouvelle édition a rassemblé près de 100 coureurs de plus que celle de 2012. Un beau succès donc. Reste à voir ce qui en est du circuit.

 

Avant tout un grand coup de gueule non pas sur l’organisation car il n’y a rien à redire mais sur les coureurs. Avant tout, le profil de la course : 70% de route et 30% de sentiers/chemins, une course donc plutôt pour les coureurs sur route. Le mot est lâché « coureur sur route » ! Et cela se voit sur le parcours jonché – à proximité des points de ravitaillement – de gobelets en plastique. Une hérésie pour les traileurs qui en général laissent les parcours relativement propres (sur la 6000D par exemple, je n’ai vu que très très peu de déchets). C’est simplement choquant. Ces gens-là n’ont pas le moindre respect pour la nature ni pour les bénévoles qui ne sont pas là pour nettoyer derrière les coureurs. Franchement cela m’a bien énervé.

Revenons à la course.

La première partie, 6km, se déroule sur route, avec des parties montantes et d’autres descendantes. A un moment donné on tourne à droite et ça commence à grimper sérieusement, puis enfin nous quittons la route ! Et c’est parti pour de bon pour l’ascension (au total celle-ci fait 4km). Celle-ci n’est pas trop difficile, néanmoins une partie se fait en marchant pour éviter de se casser la figure : le chemin est très étroit et à plusieurs reprises mon pied droit glisse en contrebas (quelques centimètres de différence), il vaut mieux donc faire attention. En haut de la côte des spectateurs applaudissent, c’est toujours sympa. Vient la descente, et le retour de la route pour laisser ensuite place à une partie plus technique sur des chemins caillouteux. Ensuite c’est une succession de route et de chemins. On reprend plus ou moins la route de l’aller mais avec quelques détours pour emprunter des sentiers.

Autant je réalise une belle première partie autant à partir du 16^ème kilomètre ce n’est plus ça, des douleurs dans les jambes, surtout les mollets. Je ne perds au final pas beaucoup de places au classement général mais bon. Je termine 145/264.

En conclusion :

• Dégoûté par l’attitude des coureurs – très probablement sur route – qui n’ont aucun respect de la nature et des bénévoles. Personnellement je pense que les organisateurs devraient éliminer tous ces gens-là et ce sans état d’âme.
• Un circuit qui ne m’a pas plus dans son ensemble. Je ne le critique pas car c’est un circuit pour les gens sur route et non pas pour le traileur que je suis. Par contre j’ai pris beaucoup de plaisir à grimper sur 4 km et admirer – trop furtivement - le paysage depuis le Menez-Hom et cela n’a pas de prix.
• Un chrono moyen mais après tout je n’avais pas d’objectif si ce n’est prendre du plaisir en courant en Bretagne dans un très bel endroit. Cela dit, des douleurs dans les mollets et les cuisses dès le 16^ème kilomètre est un peu étonnant voire inquiétant (pas complètement remis de la 6000D ? un parcours peu motivant ?).

 A faire. A refaire je ne le crois pas, ou alors en s’arrêtant au sommet et en prenant le temps de respirer l’air marin et d’admirer le superbe paysage.