L'auteur : ThierryF
La course : La Guillestroise
Date : 17/10/2010
Lieu : Guillestre (Hautes-Alpes)
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Distance : 13km
Objectif : Pas d'objectif
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Le 17 octobre a lieu la Guillestroise, qui est actuellement une des plus anciennes courses du département.
Bien que son parcours de 13 km soit essentiellement sur bitume, ce qui n’est plus très en vogue aujourd’hui, elle reste attrayante avec la traversée du site fortifié de Montdauphin.
Malgré cela, seulement une petite soixantaine de coureurs seront au départ.
Pour ma part, j’ai longuement hésité car mon TA gauche (tendon d’Achille) était plutôt sensible la semaine d’avant.
Je me décide finalement le matin de la course à 10h (il faut préciser que le départ est à 14h), car mon fan-club féminin* est décidé à faire le déplacement. (*) mon fan-club féminin est constitué de ma femme et mes 2 filles, il s’est étoffé d’une unité car c’est la première fois que Cloé m’accompagne sur une course.
A 13h, nous voilà sur site après avoir avancé l’horaire du repas dominical. Je retrouve David et mes amis du Club du GHAA, pour un échauffement qui ne me rassure pas vraiment, car je ressens des tensions dans la zone cheville/mollet.
A 14h, c’est le départ pour un tour préliminaire dans le village de Guillestre. Les premiers hectomètres sont en descente, mais je pars tranquillement car je veux ménager ma mécanique. A l’issue du premier tour, je suis en bonne compagnie avec Guy et Léo, des amis coureurs que je côtoie depuis 10 ans. A cette occasion, je suis encouragé par mon fan-club (depuis combien de temps cela ne m’était plus arrivé ?) et ça me donne du baume au cœur. En fait, les filles dormaient dans la voiture et se sont réveillées juste à temps.
Les choses sérieuse commencent vraiment, avec une longue descente roulante vers le pied de Montdauphin. J’ai pas de réelles douleurs, et je me sens bien. J’en profite pour imprimer un bon rythme dans cette partie qui convient bien à mes longues jambes. Je remonte peu à peu dans le classement pour me retrouver 6ème à la passerelle qui franchit le Guil. A ce moment là, je suis dans un groupe de 3 (avec Guy et un jeune espoir) et nous avons une belle cadence, à mon avis.
Au pied de la côte de Montdauphin, on s’encourage mutuellement, car c’est une autre course qui commence. La montée est raide dès le départ et surprend nos muscles. La vitesse chute brutalement d’environ 16km/h à vraisemblablement moins de 10 ! Après la première épingle, le « jeune » décroche. J’essaye d’accrocher Guy et j’y parviens en me faisant un peu violence (seul, j’aurais sans doute marché par endroits) Quelques portions un peu moins raides m’aident à tenir. Les rares spectateurs présents nous encouragent vigoureusement, merci à eux !!
Nous pénétrons dans Montdauphin à deux (y’a pas foule !) Je m’arrête au ravito, Guy continue mais relâche l’allure pour m’attendre, et nous allons progresser ensemble pendant plusieurs kilomètres, sans faiblir. D’abord un faux-plat descendant vers un hameau d’Eygliers, puis une grosse descente dans les gorges du Guil.
Au passage du pont du Simoust, j’indique à Guy qu’un coureur revient sur nous. Il ne va pas falloir faiblir dans la remontée vers Guillestre si l’on veut préserver nos places. On débute cette montée avec un rythme régulier et prudent.
A mi-hauteur, je laisse partir Guy, car je ne peux plus le suivre. Je regarde derrière et vois que mon poursuivant se rapproche peu à peu. J’essaye de gérer ma montée au mieux pour ne pas exploser ni trop ralentir.
Au sommet, j’ai bien limité les dégâts : Guy est à une cinquantaine de mètres devant et le même écart me sépare de mon poursuivant. Le retour vers Guillestre me permet de récupérer un peu, tout en conservant une bonne allure.
Le dernier détour dans le village avant l’arrivée est dur psychologiquement, et je commence à être cuit. Je veux conserver ma 7ème place et je m’accroche. Au final, c’est réussi, et je termine sous les encouragements de Nath, Lily (et Cloé ?) en 58’13".
Je suis ravi de ma performance et surtout que la mécanique ait tenu, car cette course sollicite beaucoup les muscles et les articulations (grosses montées et descentes) ! Il faudra voir ce que ça donne « à froid » …
Un petit coup d’œil aux résultats promptement affichés : Je suis 4ème senior ; les 2 premiers étant primés au scratch, je suis « podiumable » (néologisme fait maison).
Nous décidons donc d’attendre la remise des prix, d’abord au jardin d’enfants, puis devant un bon chocolat chaud, car la température a chuté !
Stupeur lors de la remise des récompenses, la catégorie Senior Homme a été « oubliée » ( !?) Ce n’est pas encore aujourd’hui que Lily pourra applaudir son papa sur un podium (cela ne s’est jamais produit à ce jour). Enfin, c’est une belle occasion ratée et cela m’aurait vraiment fait plaisir (plus au papa qu’au coureur).
Enfin, il n’en reste pas moins une belle satisfaction sportive, celle d’avoir donné le meilleur avec un entrainement minimal, par la force des choses (300km au compteur en 2010, pas de sortie longue, pas de travail en côte).
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