Communauté des sports d'endurance

Bon, un premier CR pour ma part, pour une course magnifique qui en vaut vraiement la peine.

D'abord, ça part mal, pas de caca du matin = chagrin.

Arrivé sur place, je m'aperçois que j'ai oublié les épingles à nourrice (merci pierre), la creme ani-echauffement (merci manu), et ma montre (comment ça, personne a une 2eme montre en rab ?)

Petite foule au départ, objectif moins de 9h, la photo avec les collègues et c'est parti.

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30 premières minutes = single track, dur de doubler, y'a du boulet qui est parti en tete et qui marche au bout du premier faux-plat, pas grave, ca va etre long, pas s'affoler, on monte tout doucement.

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Au bout d'une heure, commence a faire chaud. Mon embout du tuyau qui relie ma poche à eau reste dans ma bouche. Un an que je cours avec presque tous les we, jamais aucun pb, et là l'embout se casse. Ca fuit si je laisse le truc en position habituel, donc je clip le bout du tuyau au dessus de l'épaule, le tuyau tape l'épaule à chaque pas courru, ca va etre long, je pense au supplice de la goutte d'eau sur le front.

 

Après la première grosse descente, juste avant Bouvante, une ferme. Attaché à la ferme un clebard dont la corde va juqu'au chemin qu'on emprunte. Je le vois au dernier moment, il se jette sur moi et me croque le mollet. Ca saigne, j'ai mal (à priori plus le coup sur le mollet que la canine qui s'est bien fait plaisir), je suis énervé, je rate le point d'eau de bouvante et attaque une grosse montée tant bien que mal, je courre sur la partie montante en bitume, n'importe quoi.

Ravito du 26, tuc et saucisson au pgm. Je raconte l'histoire du cleb a un bénéole qui me dit que le paysan avait déjà fait des siennes l'année d'avant en enlevant le balisage, super, un récidiviste, grace à sarko ce trou'd'balle va prendre cher.

Ca monte toujours, on arrive sur le plateau du vercors, c'est magnifique, ça planne pour moi comme chantait l'autre

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Je regrette pas une seconde d'être venu.

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Le vide à droite, pelouse à gauche, panorama à 360°, j'en ai des frissons. Des frissons oui justement. Pas bien je suis, mal au dos (ca c'est normal, je supporte pas le dénivellé, jamais dépassé 1500 metres dans ma vie et a chaque fois j'ai fini mal), mais aussi mal au diaphragme, du mal a respirer, je vomis. Je m'allonge qss mins, fais des etirements, pense abandonner, quelle connerie le trail.

Je descends tant bien que mal à Fond d'Urle, vois que j'ai pas loin d'une heure d'avance sur la barrière horaire, et me dis qu'au pire je fini en marchant. Je mange un peu, repars, discute un peu avec un collègue (Salut Ronan, si tu me lis ...) qui est venu faire la pom-pom girl. Je reprend du poil de la bete, et arrive à relier la chapelle en vercors sans trop de soucis, en gros je courrais qqminutes qd c'etait possible, faisais qqs etirements au dos, et rebelotte, ca pendant 3 heures.

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Je vois le panneau de la chapelle en vercors, la délivrance, tellement relaché que je réussi à me perdre à 500 mètres de l'arrivée, pas vu la rubalise bleu sur la gauche ...

 je fini en 9h et 20 secondes, 20 secondes de plus que l'objectif, quand ça veut pas ...

 

A l'arrivée, je me fais soigner le mollet par les secouristes, le lendemain docteur, procédure avec la gendarmerie, j'adore.

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 J'attends les collègues qui déboulent juste avant la pluie pour Pierre en 09h10, et sous la pluie pour Manu 09h50.

Avec le recul, content de cette course, vivement la prochaine.