Communauté des sports d'endurance

Seconde édition pour nous de ce trail lavalloi (première en 2007). A l'initiative d'un copain du crue nous y sommes revenus avec plaisir. De toute façon c'est un trail qui fait partie de ceux que l'on a envie de refaire, peut être pas tous les ans sauf à être du coin. En tout cas nous avions dit que l'on reviendrait : nous y sommes.  

Entre ces deux éditions l'équipe organisatrice a changé mais ils/elles sont dans la même lignée de fonctionnement.

Même accueil sympathique et petit café avant de prendre le départ. Toujours une organisation sérieuse et qui ne se prend pas la tête. On l'a trouvée un peu "décontractée" sur le balisage. Pas de quoi se perdre mais de quoi hésiter et faire de temps en temps 1/2 tours. Un peut comme si ce n'était pas des coureurs qui avaient balisé et donc avaient des repères, une vision est différente de la progression.

Bref nous voilà partis, les uns sur le grand parcours, les autres sur le 18 km. Pas de bousculade au départ, ce n'est pas dans l'esprit et en plus il y a la place. Assez rapidement on rejoint les chemins relativement larges et quelques passages plus étroits ou éventuellement techniques. Justement, au détour d'un petit chemins, dans une petite décente simple mon pied roule sur un cailloux, la cheville ne suit pas vraiment m'obligeant à souffler un instant sur le coté car elle a manifesté sa désapprobation. Le doute s'installe et en repartant il se confirme. Il me reste à claudiquer. Sur le plat cela passe a peu près, si le terrain est plus délicat c'est moins bien. Il n'y a que 7 km derrière moi, en faire encore 28 ? ! Le temps d'arriver tranquillement au ravito, à 6 km de là, j'ai largement le temps de ressentir  la situation. En y arrivant un examen visuel rapide valide mon diagnostic, l'entorse est bien là. Il est plus raisonnable de s'arrêter pour ne pas compromettre une saison entière, il y a d'autres courses et sorties à VTT à venir. L'une de bénévoles présente me rapatrie aimablement au départ et il ne me reste alors plus qu'a attendre l'arrivée des copains (pour un fois je trouve qu'ils ne courent pas bien vite ; c'est long d'attendre) pendant que le médecin sur place me fait un bandage compressif d'attente.

Les copains, copines  terminent sans problème, trouvant éventuellement qu'il y a un peut trop de goudron sur la fin mais satisfait(es) de leurs parcours.  

C'est fini pour aujourd'hui mais c'est un bon prétexte pour revenir un jour sur cette course bien agréable par ailleurs.