par canquent » 16 Juil 2008, 14:07
Bonjour à tous
Voici le commentaire traduit d'allemand en fracais de Eric TUERLING qui finira 3 eme au général.
Rédactionnel fait le 3.7.2008 à 15:29
Réponses avec citation
Au souhait de Matthias je vous relate mon vécu de l’événement
Attention: très long…Dans L’Ultramarathon, il y a eu cette fois le commentaire d’un débutant sur un 24 Heures. C’est pourquoi, je l’écris déjà ici (Plus tard à lire dans une version améliorée sur mon site internet)
Dans les années 2006 et 2007, j’étais responsable des statitiques pour les courses de 24 heures au DUV. (Fédération allemande pour l’ultra). Cela ne pouvait être autrement que moi aussi je fasse une telle course. En préparation à l’Ultra Trail du Mont-Blanc 2008, j’avais décidé de faire une telle compétition. J’aurai préféré Bâle ou Berlin jusqu’à ce que je choississe Puttelange en France. Ce n’est distant que de 100Km de mon domicile et de ce fait moins onéreux. Je n’avais pas de soucis à me faire pour l’hébergement d’en je n’ai pas eu besoin de m’occuper et le trajet pour y arriver sans probléme. C’est pourquoi ce fût Puttelange aux Lacs.
Je m’étais promis une chose, un 24 heures, n’étant pas un 21 ou 22 heures de course, de courir en entier. Les avis sont partagés et je m’étais renseigné avant pour entendre des conseils différents. Malgré tout, je voulais être en piste pendant 24 heures. A l’Ultra Trail du Mont-Blanc pour moi une seule devise: peu de pauses, toujours plus loin,.. toujours plus loin, aligner les kilomètres. Cela doit être faisable sur un 24 Heures.
J’étais si exité et j’attendai impatiemment. C’est pourquoi, je partis déjà très tôt pour arriver à Puttelange 2 heures et demi avant le départ de la course. A part quelques bénévoles autour du chapiteau, il n’y avait encore personne. Incertain, je m’adressai à un policier présent pour obtenir l’autorisation de stationner ma voiture sur le parcours. Je suis coureur. “Est ce que possible pour parquer mon automobile la” avec mon francaeis appris à l’école et lui montrai l’endroit où j’avais stationné ma voiture. Ma question n’était pas trop bien arrivée et il m’emmena chez un autre gars qui voulu aussitôt savoir qui j‘étais et ce que j’avais déjà tout couru. Je compris très vite, qu’il comprenait l’allemand. Quel soulagement. Puttelange aux Lacs a un dialecte germanophone. Après quelques informations concernant mon passé de coureur, qu’il inscrivit avec avidité, je demandai à nouveau les possibilités de stationnement sur le parcours pour pouvoir installer mon ravitaillement personnel. Il m’adressa à nouveau au policier qui m’accompagna à ma voiture. Là, il me montre sur un panneau d’interdiction de stationner, et, de stationner ma voiture à cet endroit . Un peu incroyable. Plus tard, j’appris que cette place se trouvait exactement devant l’entrée du garage de l’organisateur et, qu’il s’était déjà entretenu auparavant avec lui. Donc, tout OK. Je mis ma montre GPS et parcouru d’abord une fois le parcours. Ma montre indiqua 657m pour les 661 mètres mesurés pour le tour. Cela collait. Ce qui me réjouissait moins et que l’on ne pouvait pas trop découvrir sur le site internet de l’organisateur était le dénivellé à chaque tour. Le tour a 6 à 8 mètres de dénivellé sur 100 à 150m, et, à chaque tour une légère rampe. De plus, il y avait 150m de chemin pierreux, mais, qui m’était déjà connu par Internet. A part cela, un parcours agréable et changeant à travers un quartier de la ville, avec comme centre et manéges autour du chapiteau les compteurs de tour et le ravitaillement. Entre temps étaient arrivés quelques autres participants. Je ne pouvai pas trop me faire comprendre avec mon peu de francaeis. Là, je reconnu quelqu’un de Belgique. Non, je ne le connaissai pas en particulier, mais en ayant consulté la liste des participants sur Google , je reconnu Paul de son site internet. C’est ainsi que passa le temps et nous nous mîmes à nos préparatifs. J’installai ma table de camping. Sur conseil, j’avais emmené une chaise incommode pour ne pas avoir envie de toujours m’asseoir. Sur la table, je mis toutes mes bouteilles d’eau du Marathon de la Jungfrau. Cela donne déjà un décor multicolor. A cela, j’ajoutai les gateaux salés TUC, mes Power-Gels, des bonbons à sucer et mes doses de spaghettis que j’avais préparées. Des chaussures de réserve et des pantoufles sous la chaise à côté du box réfrigérant avec de la bière de froment froide. Super, la course pouvait commencer. Pas tout à fait, il fallait encore que je me change et me masse. Quant j’eu fini tout cela, je me mis mon dossard sur la ceinture prévue à cet effet. Les t’shirts avec les numéros prèimprimer étaient si étroits, que mes bras étaeint trop enserrés. Ensuite, je me rendis sur la ligne de départ. Encore quelques discussions et enfin la course commenca.
J’avais prévu de partir prudemment, ce qui pour moi s’avère très difficile. Comme coureur de 24 heures inexpérimenté, j’arriverai quand même à faire 4 marathons, c’est à dire 169 kilomètres. A 15h00, je passai la ligne de départ parmi les derniers. Le peloton resta tout d’abord grouper. Dans le 2ème tour, l’on pouvait encore toujours apercevoir le groupe de tête. J’avais prévu 5’ par tour, ce qui correpondait à un rythme de 7’30. Pour les 5 premiers tours, il me fallu tout juste 20’, ce qui correspondait à un rythme de 6’. Beaucoup trop vite. C’est vraiment très dûre de courir doucement. Je me trouvai d’ailleurs en milieu de peloton.
Le soleil cognait sur ma tête, et, j’attendai avec impatience le soir. Dans le peloton, il y avait un coureur avec une prothése au niveau du mollet. Un autre courait comme s’il ne pouvait pas bien marcher. Je fus doublé par les coureurs de relais, mais pas par les premiers. L’on pouvait entendre les formations musicales qui commencaeint à s’installer, arrivèrent de plus en plus de spectateurs le long du parcours et sous le chapiteau, où, je levai la main à chaque tour pour mon pointeur. Tous les 3 tours, j’emmenai ma bouteille d’eau avec moi, buvai doucement pendant un tour. De temps en temps un TUC. Chaque heure, je me pressai un tube de power gel dans la bouche, et, chaque 2 heures une capsule de sel. La plus grande difficultée résidait de manger et de boire en restant discipliner, ce que je réussi plus ou moins pendant les 24 heures.
Ma vitesse de course me permettait de faire 15 tours par heure. Cela évidemment était trop rapide, car cela voulait dire : 10Km/Heure, soit 6’/Km. Alors que je prévoyai un tour en 5’, soit 12 tours/heure et 7’30/Km. Donc, comme toujours chez moi : début trop rapide. Le premier marathon passa sans autre problème en 4h22. J’ouvris une “Weizenbier” et en pris une bonne gorgée. Un marathon doit se fêter. Mais, le cigare que je prenai d’habitude, en fût pour ses frais.
Naturellement, cela m’était connu que j’étais avec cela dans les 5 premiers. Egale, un sentiment agréable malgré tout. Entre temps il y avait des présentations de danse le long du parcours, un groupe Pop avec de la musique africaine donnait son meilleur. Les spectateurs acclamaeint à l’occasion et fêtaeint leur fête de rue. Mais je pensai également un peu de respect envers les coureurs (ou était-ce de l’épouvante) que l’on pouvait lire sur leurs visages. Les secouristes étaient assis tranquillement sous leur tente et nous suivirent toujours plus intensément. Je me remémorai la remarque de Steppenhahns envers un spectateur à la course des 6 Heures de Waldhessen : “Quant la course va être terminer, on sera à nouveau enfermer.
Dans la soirée, je ne sais plus exactement quant, quelqu’un m’interpella : “Tu es en deuxième position” “Quoi, moi? Ce ne pouvait pas être quelqu’un d’autre, car devant et derrière moi il n’y avait personne d’autre. Sont-ils tous si doucement, est-ce que je suis trop vite? Avec la chaleur, le dernière hypothése était la plus plausible. La fête battait son plein et je continuai à faire mes tours sans probléme. Après les 6 heures de course, je doublai le couple, qui selon moi, se trouvait en 3ème ou 4ème position. Elle avait été championne de France des 100Kms et courait certainement ici que pour le plaisir. Cela courait comme sur des roulettes et je m’offris ma première portion de spaghettis. Pour cela je mis ma ceinture pour y mettre ma bouteille en plastique de “Weizenbier“ et j’emmenai ma portion de spagettis avec sur le parcours. En marchant prestament, je mangeai en savourant et en rigolant avec les spectateurs. Certains devaient rigolés pendant que je buvai une gorgée de bière. Après 6 heures et approximativement 52 kilomètres, cela allait resplendissant pour moi, bien que j’étais encore toujours trop vite. Après ma pose repas et boisson, je déposai le reste et continuai à courir sans probléme. D’abord un tour tranquille, ensuite au rythme habituel. J’étais encore toujours en deuxième position. L’homme de tête (Joel Deisert) me dépassait tous les 5 tours. Il courait si vite, qu’il ne me serait jamais venu à l’esprit de me mesurer à lui.
Vers 1 heure du matin cela devint beaucoup plus calme. Les musiciens avaient arrêtés. Les fêtards et les spectateurs étaient pratiquement tous allés à la maison Ils ne restaient plus que les secouristes qui s’ennuyaient. Je terminai mon 2ème marathon. Je courai toujours et pas trop doucement. Un jeune demi-sel courut un tour avec moi et testa ici ma vitesse de course. Nous discutâmes un peu et j’avais peur qu’il ne m’importune. Il s’arrêta au bout d’un tour auprès de ses compagnons et du me faire des éloges, car le tour suivant tous applaudirent. Aux alentours de 4 heures du matin, soit après 12h30 de course, je terminai mon 151ème tours. Les 100 Kms étaient atteints. A nouveau, je m’offris une dose de spaghettis.
L’homme de tête s’arrêta et alla se coucher. Je devai être premier maintenant. Chaque demi-heure les pointeurs faisaeint un instantané qu’il projetaeint sur un écran géant avec le classement. J’étais toujours en 2ème position. Je n’apparus jamais en tant que 1er. Je suppose, que le numéro 15 (Frederic Vila) m’a doublé dans la même demi-heure. Le couple en position 3 et 4 s’était couché dans leur voiture. De toute facon s’était très solitaire sur le parcours, nous étions au maximum encore 12. Je pris un rythme plus pénard. Je courai déjà depuis plus de 13 heures et cela loin devant. Chaque tour, je confortai ma position. A chaque tour, je regardai sur le pointage. Pour l’instant, j’avais 4 tours de retard sur le premier et 12 tours d’avance sur le 3ème . Cela marchait toujours très bien pour moi durant la nuit.
Tout doucement, le parcours commenca à nouveau de se remplir. A 7 heures, j’avais bouclé mon 3ème marathon. Le temps d’une portion de spaghettis. Cette fois-ci, je n’avais plus envie de bière et je bus du coca-cola. Le gars (Thierry Sohiez) de ce couple, me dépassa à un tel rythme, que je restai époustoufler. Alleluia. Il pointait avec 20 tours de retard sur moi à la table de contrôle. Je commencai à calculer. Ce n’était pas si facile avec l’effort. Avec la course, ma tête ne me permettait plus de réfléchir. Mais, cela m’était connu, que je ne pourrai rien faire contre. De plus, je m’êtais malgré des sparadras blessé et j’éprouvai d’énormes difficultés pour courir. Les sparadras s‘étaeint enroulés et faisaeint mal. Un essai pour les recoller s’avéra impossible, si bien que je m’enduisi de talc. Si maintenant le premier d’hier soir qui menait allait revenir, je serai bientôt 4ème. Je pris la situation comme elle était et je continuai à tourner tranquillement mes tours. Où était donc passé le gars si rapide, qui était tellement longtemps en tête. A ma demande concernant le nr. 15 (Frederic Vila) l’homme de tête actuellement, me dit : “Il s’est arrêté à cause de probléme au genou”. Aha, alors j’ai quand même encore une chance de terminer sur le podium.
Il fît de plus en plus chaud et courir fût de plus en plus pénible. J’avais mal dans ma foulée. A chaque tour, je pressai une éponge d’eau sur ma tête et je ne buvai une gorgée de cola. J’étais encore 2ème bien que cela ne pouvait plus durer longtemps. Le Thierry, maintenant 3ème, courait sans probléme ses tours dans la chaleur. Il était près de 12 heures lorsqu’il me dépassa. J’étais maintenant 3ème et pratiquement obligé de marcher. Est-ce que je vais encore réussir mon 4ème marathon? Je n’avais plus envie. La chaleur, les douleurs, la fatigue. Mes jambes étaient vides. Où sont les coureurs 4ème et 5ème? Aha , 5 et 7 Tours, mais le 5ème était encore bien plus rapide que moi. Le coureur en 4ème position faisait ses propres tours avec les mêmes problémes que moi. Je n’avais pas besoin de le surveiller. Je fis une petite pause et pris le temps par tour du 5ème. Près de 8’ par tour. Encore une heure et demie à courir. Il devrait donc faire à peu près 11 tours. Ceci dit : il fallait que j’y aille à nouveau. Je me pommadai à nouveau les fesses et parti pas à pas , bûs un coca, m’épongeai de l’eau sur la tête et recommencai à marcher. Marcher, plutôt, un pas traînant. Pour être sure, il faudrait que je réussisse 5 à 6 tours dans une heure.
Après un tour cela alla de nouveau mieux. Il m’a fallu 12’ pour les 661 mètres. Maintenant encore une fois serrer les dents et aller. Encore 5 tours et exactement une heure. Cela fait 3,3km, Presque rien. Seulement, j’étais tellement fini, cela ne va pas, Inoui. Le voilà donc, mon “adversaire”. Il me dépassa, tourna à gauche et pris la “montée” à son compte. Après avoir tourner, je vis, que lui aussi marchait. Je cherchai à marcher énergiquement pour rester dans son sillage. Cela allait. C’est ainsi, que je restai pendant un tour derrière lui et que j’oubliait ma douleur. Je fus certain, j’y arriverai et je couru encore un tour derrière lui et tombai à nouveau dans une marche traînante. Là, il ne pouvait plus rien arriver. Plus tard, j’appris qu’il avait déjà abandonné et que je n’aurai pas eu besoin de me faire souffrir ainsi. Je fis encore mon dernier tour en 8’ pour m’arrêter devant les pointeurs. Faire encore un tour en 8’ était égal. J’étais de toute facon 3ème.
244 tours de 661 mètres donnent 161,284kms. Je n’ai pas réussi mes 4 marathons et la principale cause est la chaleur. Thierry n’a plus réussi à ravir la 1ère place à Frederic et fût 2ème. Pour la première fois, je fini sur le podium d’une course en individuel. Malgré la douleur, je me réjouissai de ma coupe en souriant d’une oreille à l’autre.
Pour moi, c’est clair qu’avec 161km, ce n’est pas une performance pour faire un podium. Mais cela n’annemuise en aucun cas mon plaisir. Mais la chaleur a certainement portée un coup dûre à tous.
Seulement tous avaeint à combattre avec les mêmes conditions et ici j’étais 3ème.
Est-ce que je ferai à nouveau un 24 Heures.
Je croyes que oui, mais alors seulement avec un soigneur personnel qui me donnera pas uniquement à manger et à boire, mais, qui prendra en charge mon moral durant la course. Il est connu que les acides lactiques rendent “Idiot”.
Eric
Übersetzt durch Rémy Wolfelsperger-6.7.2008-17heures30. Revu et corrigé.