Mon premier ultra : les enseignements

[freerunner21]

Je suis très heureux et très fier d’être finisher mais j’ai aussi tiré quelques enseignements de cette première expérience.

Mon entraînement était il adapté?

Non. mon entraînement correspondait plus à un entraînement pour un 100 kms que pour un ultra-trail.
Exemple d’une semaine d’entrainement : http://wp.me/p49nvm-15K

Le nombre d’heures d’entrainement course à pied et vélo était suffisant mais il aurait fallu plus de rando course avec du dénivelé.
La meilleure préparation aurait été 15 jours à randonner dans les montagnes.
J’ai également beaucoup souffert des cuisses donc j’en déduis que mes exercices de renforcement musculaires sont insuffisants.

Ai je bien géré l’enchaînement de mes trois jours de trail?

Non. J’ai trop forcé le premier jour sur l’étape de 57 kms que je finis avec des cuisses tétanisées.
Sur le 90 kms du lendemain, j’ai donc subi la course en avançant au mental. Heureusement, mes jambes sont revenues, comme par magie, le troisième jour pour finir dans l’euphorie.

Ai je bien géré la logistique?

Oui. j’avais tout le matériel nécessaire pour ce type d’ultra-trail par étape sac, bâtons, matelas…Je n’ai oublié que ma serviette de bain donc rien de vital! http://wp.me/p49nvm-19z

Ai je bien géré l’alimentation?

Oui. J’ai mangé et bu suffisamment pour ne pas me déshydrater et éviter l’hypoglycémie. J’avais un litre de boisson isotonique dans ma poche à eau (hydrixir menthe) et de l’eau pure dans mes flasques. J’aurai pu transporter en moyenne un litre de liquide en moins.
L’alimentation solide : barre céréales et compote pomme-banane en course + tucs-saucisson-chips-bananes au ravitaillements.

Ce que je retiens :

- l’entraînement doit être plus spécifique et ne pas se limiter à la recherche d’un volume d’heures.
- pendant la course, ne pas rester seul trop longtemps, la synergie du groupe est essentielle. Les papotages sont un bon remède contre la douleur mais…il faut rester attentif à la signalisation! (je me suis perdu sur la première étape : deux kilomètres de plus et 20 minutes de perdu GRRR…).
- ne pas compter les kilomètres mais se fixer des étapes (les ravitaillements, les villages traversés…).

[M_baton]

A mon niveau de débutant, je dirais que le VTT est bien mais ca ne remplace pas completement le D+ et pas du tout le D-. A la fin, c'est toujours le D- qui me posse le problème.
20 h d'entrainement par semaine !!
Si on utilise les bâtons, il faudrait aussi bien entrainer les bras.

[freerunner21]

c'était une grosse semaine et je n'en ai fait que 2 comme ça
le vtt aide bien mais il faut tout de meme s'avaler un peu de D+ et de D-

[lojong]

Salut,

Tu t'es préparé sur cbn de semaines ?
Sais tu cbn tu as fait de D+ sur ces semaines ?
As tu surcompensé toutes les 3 à 4 semaines ?

a+

[freerunner21]

Après 15 jours de repos après le marathon de Paris j'ai débuté ma préparation trail donc début mai.
Lors de cette préparation j'ai couru plusieurs trails entre 15 et 45 kms (utco trail des hautes cotes)
Les deux dernières semaines j'ai fortement baissé mon entrainement (presque rien la dernière semaine) pour jouer la fraicheur et la surcompensation.
J'ai alterné des semaines hard (20 h de sport) et des semaines allégées (10 à 12 h)
Concernant le D+ je te répondrai à mon retour de vacances début de semaine prochaine:)

[lojong]

Merci et bonnes vacances bien mérité

[freerunner21]

Après mon ultra-trail, j'étais bien décidé à soigner ma récupération.
La première semaine, je respecte à la lettre les bons conseils et je me repose en soignant mon alimentation. Les courbatures des premiers jours aident bien à respecter la trêve.
Puis, viens la deuxième semaine...plus de courbature et des sommets qui me provoquent dès le lever du jour quand j'admire le lever du soleil sur les Causses de Florac.
Ma raison fléchit et ma passion prend le dessus : je commence à marcher, puis à randonner avec les bàtons puis je cours ensorcelé par les chemins bordés de cathédrales de pierres.
En fin de semaine, mon esprit est plein d'images et de sensations ...mais mon corps est meurtri : tendinite de l'ischio et douleur aux adducteurs...
La troisième semaine est donc une semaine noire : blessé donc pas de course à pied, médecin et kiné. Après 8 jours de pause sportive, je fais un test de course à pied sur 3 kms pas très concluant...il va encore falloir attendre. Le moral est très bas et seul le chocolat noir m'apporte un peu de réconfort.
L'avantage quand on touche le fond, c'est que le rebond n'est pas très loin. Deux déclics vont m'aider à reprendre pied.
1) La lecture de Haute Tension d'Alain Robert qui explique comment après de graves chutes en escalade il est revenu encore plus fort au prix d'efforts longs mais surtout de la conviction qu'il y arriverait. La guérison se passe d'abord dans la tête.
2) Ma séance chez le kiné où se trouve à coté de moi un patient qui explique sans se plaindre qu'il est en chimiothérapie depuis plusieurs mois mais également qu'il est entrain de préparer ses prochaines randonnées en montagne.
A travers ces deux moments de vie, je prends conscience de la petitesse de mon problème et qu'il est temps de relativiser ma situation qui est loin d'être dramatique. Freerunner arrête de te morfondre dans ton canapé et c'est parti pour le plan de retour au top de la forme...et ça prendra le temps qu'il faudra!
http://runfreerunner.wordpress.com

[freerunner21]

Après mon ultra-trail, j'étais bien décidé à soigner ma récupération.
La première semaine, je respecte à la lettre les bons conseils et je me repose en soignant mon alimentation. Les courbatures des premiers jours aident bien à respecter la trêve.
Puis, viens la deuxième semaine...plus de courbature et des sommets qui me provoquent dès le lever du jour quand j'admire le lever du soleil sur les Causses de Florac.
Ma raison fléchit et ma passion prend le dessus : je commence à marcher, puis à randonner avec les bàtons puis je cours ensorcelé par les chemins bordés de cathédrales de pierres.
En fin de semaine, mon esprit est plein d'images et de sensations ...mais mon corps est meurtri : tendinite de l'ischio et douleur aux adducteurs...
La troisième semaine est donc une semaine noire : blessé donc pas de course à pied, médecin et kiné. Après 8 jours de pause sportive, je fais un test de course à pied sur 3 kms pas très concluant...il va encore falloir attendre. Le moral est très bas et seul le chocolat noir m'apporte un peu de réconfort.
L'avantage quand on touche le fond, c'est que le rebond n'est pas très loin. Deux déclics vont m'aider à reprendre pied.
1) La lecture de Haute Tension d'Alain Robert qui explique comment après de graves chutes en escalade il est revenu encore plus fort au prix d'efforts longs mais surtout de la conviction qu'il y arriverait. La guérison se passe d'abord dans la tête.
2) Ma séance chez le kiné où se trouve à coté de moi un patient qui explique sans se plaindre qu'il est en chimiothérapie depuis plusieurs mois mais également qu'il est entrain de préparer ses prochaines randonnées en montagne.
A travers ces deux moments de vie, je prends conscience de la petitesse de mon problème et qu'il est temps de relativiser ma situation qui est loin d'être dramatique. Freerunner arrête de te morfondre dans ton canapé et c'est parti pour le plan de retour au top de la forme...et ça prendra le temps qu'il faudra!

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Après mon ultra-trail, j'étais bien décidé à soigner ma récupération.
La première semaine, je respecte à la lettre les bons conseils et je me repose en soignant mon alimentation. Les courbatures des premiers jours aident bien à respecter la trêve.
Puis, viens la deuxième semaine...plus de courbature et des sommets qui me provoquent dès le lever du jour quand j'admire le lever du soleil sur les Causses de Florac.
Ma raison fléchit et ma passion prend le dessus : je commence à marcher, puis à randonner avec les bàtons puis je cours ensorcelé par les chemins bordés de cathédrales de pierres.
En fin de semaine, mon esprit est plein d'images et de sensations ...mais mon corps est meurtri : tendinite de l'ischio et douleur aux adducteurs...
La troisième semaine est donc une semaine noire : blessé donc pas de course à pied, médecin et kiné. Après 8 jours de pause sportive, je fais un test de course à pied sur 3 kms pas très concluant...il va encore falloir attendre. Le moral est très bas et seul le chocolat noir m'apporte un peu de réconfort.
L'avantage quand on touche le fond, c'est que le rebond n'est pas très loin. Deux déclics vont m'aider à reprendre pied.
1) La lecture de Haute Tension d'Alain Robert qui explique comment après de graves chutes en escalade il est revenu encore plus fort au prix d'efforts longs mais surtout de la conviction qu'il y arriverait. La guérison se passe d'abord dans la tête.
2) Ma séance chez le kiné où se trouve à coté de moi un patient qui explique sans se plaindre qu'il est en chimiothérapie depuis plusieurs mois mais également qu'il est entrain de préparer ses prochaines randonnées en montagne.
A travers ces deux moments de vie, je prends conscience de la petitesse de mon problème et qu'il est temps de relativiser ma situation qui est loin d'être dramatique. Freerunner arrête de te morfondre dans ton canapé et c'est parti pour le plan de retour au top de la forme...et ça prendra le temps qu'il faudra!