Olivier73 a écrit:Dis moi si je me trompe: Il me semble dans le 2ème graphique que la vitesse diminue légèrement, ce qui indiquerait que pour avoir une FC constante, il faut avoir une dérive de vitesse ?
En résumé, il y aurait forcément une dérive quelque part... vaut il mieux sur la vitesse ou sur la FC ?
Attention la FC n'est qu'un des multiples paramètres du niveau de l'effort imposé à l’organisme.
Sur un ultra par exemple elle ne pourra évaluer correctement le niveau de fatigue psychologique
( du au manque de sommeil par exemple) et bien sûr le niveau de fatigue musculaire.
Si le compétiteur est aguerri et se connait très bien les sensations qu'il ressent seront un indicateur intéressant .
Ce qui fait que je pondèrerai la remarque qui consiste à dire qu'à l'entrainement tout passe par la FC !!!
Il est essentiel de progresser sur sa propre prise en compte des informations en provenance de l'organisme ...cela aussi s'apprend !!
Dans le cas présenté le marathonien n'est pas un coureur Elite toutefois il réalise une performance honorable au regard du niveau d'optimisation de son potentiel .
Et la dérive de sa vitesse reste tout à fait minime .... on ne constate pas de "chute" ni de quelconque effet "mur" ....
En terme de lecture de FC et de dérive cardiaque plusieurs indicateurs sont intéressants à identifier pour repérer les progrès :
1. le niveau de Fc max atteint à une vitesse de course donnée fixe
2. le laps de temps pour passer de la FC de repos à celle la FC max atteinte correspondant à la vitesse de référence
3. la dérive cardiaque pendant l'exercice, c'est à dire le niveau d'élévation de la FC malgré une intensité de l'effort appréciée comme stable en terme de vitesse.
4. Bien évidemment la rapidité de la récupération à la fin de chaque fractionné mais aussi celle à la fin du bloc de fractionnés .
Deux autres paramètres "à la marge" sont aussi utiles en terme d'évaluation du qualitatif :
la FC max (cependant difficile à contrôler avec précision) et celle du repos
Alain