sarajevo a écrit:
En tant que fan ... je conteste...Il n'est pas normal de ne pas avoir une suite a cette histoire.
Nous revendiquons le fait d'avoir une suite dans les 48 prochaines heures ... sinon ... black out total, attentats, voitures piégées, guerre thermonucléaire, usage de gaz sarin, épandange de la maladie d'ebollah .... etc.....
a+
pierre
Ce sera donc une suite encore plus parcimonieuse et disparate que naguère (attendez-vous à des stand-by d'au moins trois jours). C'est parti...
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Résumé de l'époque 1 :
Un stupid-idiot dénommé rodio est convié par un pingouin de la marque "Mon salaud" à venir sur une course de grand fond, vaine mais célèbre : "Les Templiers". Il rejoint une Trabant customisée en Golf du 02 conduite par un futur combattant du kilomètre sur sentier nommé "l'Aigle Noir", lui-même flanqué d'adorateurs approximatifs : le Diable Sauciflardier et la Fée Séverine. Une multitude d'aventures les attend.
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Titine vivante, nous pouvions regagner le bar où une bonne binouze attendait le Diable la bave aux lèvres et mézigue la lippe en émoi. Le troquet du patelin affichait complet du pochtron de l'Aveyron. Deux mastards, comacs comme des mensonges de porte-parole du gouvernement, se rotaient au nez une mousse hollandaise bien connue du Mannekenpiss. Les deux s'invectivaient sur des sujets indistincts comme la pêche au gros dans les étangs de Sologne, et l'imminence d'une intervention militaire au Flatulistan en emporte le vent.
Le Diable se fraya un chemin en fourchant ici ou là quelques fessiers malodorants et j'enquillais dans son sillage. Après deux bonnes minutes de combats intenses au niveau du fondement, nous parvinmes à planter le drapeau sur le zinc du rad et le Diable commanda deux "Over The Rainbow", une bière qu'on ne trouve nulle part que dans ce récit.
Après deux autres minutes à contempler cette merveille blonde aux délicieux accents amers de merluches en feu et de colchiques dans les prés, nous abordâmes également des sujets essentiels qu'on ne retiendra pas.
Le Diable n'était pas qu'un amateur de saucisson à l'ail épris de musique classique avec deux doigts de Porto Cruz et deux rondelles de caoutchouc, mais il était également un businessman. Il avait monté récemment une association partouzarde et choucroutifère destinée à tout un chacun moyennant la somme de 25 euros de l'abonnement. A ce prix tu pouvais arborer un maillot floqué d'une invite au coït furtif, et avoir droit à une réduc sur les pains au chocolat de la boulangerie Ficheroulles à Phalanster-le-Gland, ainsi qu'une entrée gratuite sur le stade de Marmotteux-les-Peauderche, sauf le dimanche après la messe.
De mon côté je lui exposais par le menu mon implication dans la construction de crapauducs dans le XVIè arrondissement parisien, et ma passion pour la culture des radis chinois à triple circonvolution du tronc.
C'est dire si on se faisait chier !
A suivre, mais pas aux toilettes...