Modérateur: Modos
Cladounnet a écrit:Bonjour / Bonsoir !
Je ne sais pas comment gérer la suite, si mettre un terme définitif à la course à pieds ? Me tourner vers un autre sport ? J'aimerai bien faire de la natation, mais je nage très mal, du vélo, mais quand je vois le comportement des gens sur la route ça m'effraie.
kilkenny84 a écrit:Pour rire je vais me dire que mon corps n'accepte pas les 40 ans à fêter cette année.
Et je pense que je suis un peu rentré dans la courbe du deuil. Mon corps est fatigué, mais je refuse de l'accepter. Derrière c'est la descente jusqu'à la "dépression". Je me suis aussi posé la question d'arrêter. Mais, il suffit que je vois quelques paysages de montagnes et l'envie revient.
akunamatata a écrit:Je crois qu'à l'approche de la quarantaine, il faut prendre en compte le ralentissement du métabolisme.
Marathonnerre a écrit:kilkenny84 a écrit:Pour rire je vais me dire que mon corps n'accepte pas les 40 ans à fêter cette année.
Et je pense que je suis un peu rentré dans la courbe du deuil. Mon corps est fatigué, mais je refuse de l'accepter. Derrière c'est la descente jusqu'à la "dépression". Je me suis aussi posé la question d'arrêter. Mais, il suffit que je vois quelques paysages de montagnes et l'envie revient.
Si tu penses être en " deuil sportif " à l'approche de la quarantaine, dis-toi que tu as probablement encore la même durée de vie avant la fin totale... Si tu en es à penser ainsi cela va être compliqué.
akunamatata a écrit:Je crois qu'à l'approche de la quarantaine, il faut prendre en compte le ralentissement du métabolisme.
Je vois deux axes sur lesquels agir
1- le temps de récupération est bien plus important
2- la production de muscle est moindre à entrainement égal ainsi que le niveau de fitness (V02, santé métabolique type zone 2)
La quarantaine en général correspond aussi à la période la plus "dure/stressante" sur le plan pro, familiale
Si j'avais pu parler à mon moi quarantenaire, je lui aurais dit de compenser la perte musculaire en faisant beaucoup de ppg et musculation et de tout faire pour baisser le stress dans tous les domaines et améliorer mon sommeil
Cladounnet a écrit:Merci pour toutes vos réponses !
@akunamatata, en tout cas ma VO2 reste très bonne pour le moment, mon cardio au repos, etc aussi, mais ça s'emballe plus rapidement qu'avant, un peu comme si le covid avait laissé un reste qui fait que mon cœur ne fonctionne plus comme avant à haute intensité. Ma vie pro, même si j'ai un métier que j'aime beaucoup dans le médical, est assez stressante, entre le temps de trajet banlieu / paris pour aller bosser, les journées assez longues, le retour le soir, etc, la vie de famille, le sport est une vraie échappatoire depuis des années, ça me fait un peu peur de rompre cet équilibre.
Bref en tout cas j'ai plein de pistes à explorer et ça me rassure de voir que tout n'est pas fini, il faut juste que j'apprenne à écouter cette fabuleuse machine qu'est le corps humain sans trop lui en demander.
Deux choses que je veux en vieillissant...
1/ La préservation de la masse musculaire maigre.
2/ La préservation du VO2max.
Pour accomplir ces deux objectifs simultanément, tout muscle ajouté doit avoir une qualité aérobie élevée. Je ne suis tout simplement pas intéressé par le développement musculaire qui n'a pas de niveaux élevés de mitochondries. Pour cette raison, j'utilise des activités impliquant tout le corps et les grands muscles, je garde la charge relativement légère et je continue à bouger.
Cela signifie-t-il que je sacrifie une partie de ma force absolue ? Oui.
Cela signifie-t-il que je sacrifie le volume musculaire total ? Oui.
Cela signifie-t-il que je garde les deux éléments les plus importants pour la longévité (et, selon moi, les types de force dont j'ai besoin dans ma vie quotidienne) ? Oui.
Comment savons-nous que l'entraînement atteint ces objectifs ?
Nous testons régulièrement le VO2max et la composition corporelle. Je veux voir mon VO2max ET ma masse musculaire maigre augmenter.
Si la masse musculaire maigre augmente et le VO2max diminue... ça ne va pas.
Cela signifie que j'ajoute des muscles non aérobies ou trop de graisse !
Comme je surveille ces deux aspects depuis un certain temps maintenant... (En supposant qu'on mange suffisamment) Il faut très peu de temps d'entraînement de force total par semaine pour préserver, voire ajouter, des niveaux normaux de masse musculaire maigre (30-60 min/sem). Si l'accent est mis sur le travail de force-endurance, cela est tout à fait compatible avec l'augmentation du VO2max. Autrement dit, nous ne devrions pas voir de baisse pendant ces périodes.
Quand il s'agit de votre entraînement de force, pensez comme un ingénieur...
Papy a écrit:Le corps dit stop lorsque la brutalisation des intensités devient trop grande.
L'age effectivement agit sur les baisses de performances et si on se mets à trop regarder le chrono, c'est déprimant.
Par contre, profiter du plaisir de mouvoir son corps dans des limites raisonnables en respectant le 80% de blablarun, pour 20% de jeux, permet de bien vieillir.
Courir (ou faire d'autres sports) souvent, pas longtemps, est un gage de continuité.
Ceci n'empechera pas les coups de "mous" que l'on a tous pour des raisons diverses et variées. Le corps ne sais pas exprimer ses maux avec des mots, mais avec des douleurs.
Il n'y a pas que l'effort physique qui induit le résultat, il y a aussi l'environnement, le mental qui agit. Tout est chimie dans le corps, même les émotions et tout s'interconnecte.
Et pour remonter la pente, toujours être doux avec soi même. Savoir se bouger sans se violenter, ni trop se reposer.
A ce sujet, pour sortir d'une blessure, aujourd'hui fini le repos, la glace et les anti inflammatoires.
Le repos détruit, la glace n'a qu'un effet passager, brule et est très avantageusement remplacé par des pansemants américain d'alcool qui vont désinflammé. Si anti inflammatoire, pas de processus de guérison, à prendre que si douleur très très vive et inconfortble.
Ecoutez votre corps, si la fatigue vient, sieste (15' pas plus), entrainement axés sur l'endurance et le plaisir et recherche de cycles de sommeil complets !
L'Papy_
Papy a écrit:... et si on se mets à trop regarder le chrono, c'est déprimant.
Par contre, profiter du plaisir ....
Il n'y a pas que l'effort physique qui induit le résultat, il y a aussi l'environnement, le mental qui agit.
Cladounnet a écrit:...Pour uniquement me focaliser sur le plaisir. Je me demande même si je ne vais pas franchir le cap d'aller courir sans montre !
...
PLANCKE a écrit:Papy a écrit:Le corps dit stop lorsque la brutalisation des intensités devient trop grande.
L'age effectivement agit sur les baisses de performances et si on se mets à trop regarder le chrono, c'est déprimant.
Par contre, profiter du plaisir de mouvoir son corps dans des limites raisonnables en respectant le 80% de blablarun, pour 20% de jeux, permet de bien vieillir.
Courir (ou faire d'autres sports) souvent, pas longtemps, est un gage de continuité.
Ceci n'empechera pas les coups de "mous" que l'on a tous pour des raisons diverses et variées. Le corps ne sais pas exprimer ses maux avec des mots, mais avec des douleurs.
Il n'y a pas que l'effort physique qui induit le résultat, il y a aussi l'environnement, le mental qui agit. Tout est chimie dans le corps, même les émotions et tout s'interconnecte.
Et pour remonter la pente, toujours être doux avec soi même. Savoir se bouger sans se violenter, ni trop se reposer.
A ce sujet, pour sortir d'une blessure, aujourd'hui fini le repos, la glace et les anti inflammatoires.
Le repos détruit, la glace n'a qu'un effet passager, brule et est très avantageusement remplacé par des pansemants américain d'alcool qui vont désinflammé. Si anti inflammatoire, pas de processus de guérison, à prendre que si douleur très très vive et inconfortble.
Ecoutez votre corps, si la fatigue vient, sieste (15' pas plus), entrainement axés sur l'endurance et le plaisir et recherche de cycles de sommeil complets !
L'Papy_
Sages conseils merci Papy
laulau a écrit:PLANCKE a écrit:Papy a écrit:Le corps dit stop lorsque la brutalisation des intensités devient trop grande.
L'age effectivement agit sur les baisses de performances et si on se mets à trop regarder le chrono, c'est déprimant.
Par contre, profiter du plaisir de mouvoir son corps dans des limites raisonnables en respectant le 80% de blablarun, pour 20% de jeux, permet de bien vieillir.
Courir (ou faire d'autres sports) souvent, pas longtemps, est un gage de continuité.
Ceci n'empechera pas les coups de "mous" que l'on a tous pour des raisons diverses et variées. Le corps ne sais pas exprimer ses maux avec des mots, mais avec des douleurs.
Il n'y a pas que l'effort physique qui induit le résultat, il y a aussi l'environnement, le mental qui agit. Tout est chimie dans le corps, même les émotions et tout s'interconnecte.
Et pour remonter la pente, toujours être doux avec soi même. Savoir se bouger sans se violenter, ni trop se reposer.
A ce sujet, pour sortir d'une blessure, aujourd'hui fini le repos, la glace et les anti inflammatoires.
Le repos détruit, la glace n'a qu'un effet passager, brule et est très avantageusement remplacé par des pansemants américain d'alcool qui vont désinflammé. Si anti inflammatoire, pas de processus de guérison, à prendre que si douleur très très vive et inconfortble.
Ecoutez votre corps, si la fatigue vient, sieste (15' pas plus), entrainement axés sur l'endurance et le plaisir et recherche de cycles de sommeil complets !
L'Papy_
Sages conseils merci Papy
A 61 ans maintenant, je me retrouve dans toutes tes recommandations même si ça peut être dur quelquefois de l'accepter !
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