Un semi-marathon, est-ce bien raisonable
Publié: 14 Nov 2007, 01:59
Bonjour à tous,
Je viens de m'inscrire sur le forum car j'ai besoin d'être un peu encouragé et rassuré
Avant toute chose comme c'est l'usage je me présente:
J'ai 33 ans et jusqu'à cet été, je détestais courir. Nul en sport de 0 à 18 ans, je faisais partie des petits malins qui se planquaient derrière les arbres pendant les footings au bois de Vincennes et qui trouvaient toujours une bonne excuse pour ne pas courir autour du stade au collège. Je me suis autoproclamé le « roi du point de côté » et de mes tours de stade de lycéen, je ne me souviens que d'avoir toujours vu les autres me dépasser une fois, deux fois... Bref je détestais courir.
J'ai cependant toujours fait du sport, mais seulement des sports où il ne fallait pas courir (roller, arts martiaux, plongée). Et puis j'ai fait des enfants (enfin ma femme) j'ai arrêté de fumer, et j'ai pris du gallon dans mon boulot et donc quitté le terrain pour un bureau. 25 kilos plus tard, j'ai décidé de passer aux choses sérieuses (régime, reprise des arts martiaux et allez savoir pourquoi : course à pied).
Cet été je me suis dit : "y'a pas de raison".
J'ai emprunté des baskets et je me suis mis à trottiner, tout doucement, et j'ai tenu ... 13 minutes. 2 km sans m'arrêter. J'étais fier comme si j'avais grimpé l'Everest. Alors le lendemain, j'ai pris mon courage à deux mains parce que j'avais deux poignards plantés dans chaque cuisse et je suis reparti courir 2 km en environ 11 minutes. Le lendemain, j'ai acheté des chaussures qui courent vite, un petit short en satin avec le slip cousu dedans et des socquettes blanches et j’ai fait deux fois le tour du champs soit environ 23 à 20 minutes pendant 4 ou 5 sorties, puis trois tours soit 37 à 35 minutes. J’ai fait 15 sorties dans le mois pour arriver à frôler les 35 minutes.
De retour à la maison, j'ai maintenu deux à trois sorties par semaine. Au bout de trois mois, j'en suis à des sorties de 7 à 8 km selon ma forme et je cours entre 42 et 48 minutes. Je trouve ça assez miraculeux, en fait je n'en reviens pas !
Le plus sidérant c'est que ce qui m'empêche d'y aller c'est jamais le climat ou le manque d'envie, c'est juste la vie de fou d'un citadin moyen que je mène mais si je vivais à la campagne, je suis sûr que je courrais un jour sur deux ou plus parce que quand je cours, j'ai beau souffler comme un boeuf, me faire doubler par presque tout le monde, c'est un vrai plaisir. Par contre au bout de 40/45 minutes, c'est pas que je suis épuisé, mais j'en ai marre en général et bizarrement (enfin moi je trouve ça bizarre) j'ai surtout mal aux épaules et aux bras.
Alors maintenant que j'ai raconté ma vie, voici mes principales interrogations et j'ai beau lire des tas de posts, visiter des sites, je ne suis pas sûr des réponses :
1/ j'ai lu sur plusieurs sites qu'il ne fallait pas s'entraîner pour la distance qu'on souhaitait faire en compétition. Moi je pensais qu'avant de m'inscrire à un semi, il fallait que je sois capable de courir 20 km mais comment savoir si je tiendrais si je n'en cours que 8 ou 9 lors de mes footings du soir ?
2/ actuellement ma vitesse de course se situe aux alentours de 10km/h. ça veut dire plus de 2 heures sur un semi ou bien est-ce qu'on courre forcement plus vite avec un dossard ? Ou plus doucement ? Est-ce que sur le double de distance, on arrive à maintenir le même rythme parce que si c’est pour mettre une semaine à faire le tour, c’est pas forcément la peine d’y aller ?
3/ avec les éléments que je vous ai donné, pensez-vous que je puisse réussir à courir plus de 2 heures ? J’ai lu sur un site qu'en faisant des petites pauses marchées de 10/15 secondes on récupérait bien mais moi j'ai peur de pas pouvoir repartir d’autant que depuis que je me suis mis à courir, je cours systématiquement non-stop.
4/ Questions subsidiaire : quelque soit la vitesse à laquelle je cours, j'ai l'impression d'être toujours très essoufflé et je ne parviens pas à respirer par le nez. Est-ce normal ? (C'est grave docteur ?)
Voila, je remercie d'avance les bonnes âmes qui me répondront et les courageux qui m'auront lu jusqu'au bout
Je viens de m'inscrire sur le forum car j'ai besoin d'être un peu encouragé et rassuré
Avant toute chose comme c'est l'usage je me présente:
J'ai 33 ans et jusqu'à cet été, je détestais courir. Nul en sport de 0 à 18 ans, je faisais partie des petits malins qui se planquaient derrière les arbres pendant les footings au bois de Vincennes et qui trouvaient toujours une bonne excuse pour ne pas courir autour du stade au collège. Je me suis autoproclamé le « roi du point de côté » et de mes tours de stade de lycéen, je ne me souviens que d'avoir toujours vu les autres me dépasser une fois, deux fois... Bref je détestais courir.
J'ai cependant toujours fait du sport, mais seulement des sports où il ne fallait pas courir (roller, arts martiaux, plongée). Et puis j'ai fait des enfants (enfin ma femme) j'ai arrêté de fumer, et j'ai pris du gallon dans mon boulot et donc quitté le terrain pour un bureau. 25 kilos plus tard, j'ai décidé de passer aux choses sérieuses (régime, reprise des arts martiaux et allez savoir pourquoi : course à pied).
Cet été je me suis dit : "y'a pas de raison".
J'ai emprunté des baskets et je me suis mis à trottiner, tout doucement, et j'ai tenu ... 13 minutes. 2 km sans m'arrêter. J'étais fier comme si j'avais grimpé l'Everest. Alors le lendemain, j'ai pris mon courage à deux mains parce que j'avais deux poignards plantés dans chaque cuisse et je suis reparti courir 2 km en environ 11 minutes. Le lendemain, j'ai acheté des chaussures qui courent vite, un petit short en satin avec le slip cousu dedans et des socquettes blanches et j’ai fait deux fois le tour du champs soit environ 23 à 20 minutes pendant 4 ou 5 sorties, puis trois tours soit 37 à 35 minutes. J’ai fait 15 sorties dans le mois pour arriver à frôler les 35 minutes.
De retour à la maison, j'ai maintenu deux à trois sorties par semaine. Au bout de trois mois, j'en suis à des sorties de 7 à 8 km selon ma forme et je cours entre 42 et 48 minutes. Je trouve ça assez miraculeux, en fait je n'en reviens pas !
Le plus sidérant c'est que ce qui m'empêche d'y aller c'est jamais le climat ou le manque d'envie, c'est juste la vie de fou d'un citadin moyen que je mène mais si je vivais à la campagne, je suis sûr que je courrais un jour sur deux ou plus parce que quand je cours, j'ai beau souffler comme un boeuf, me faire doubler par presque tout le monde, c'est un vrai plaisir. Par contre au bout de 40/45 minutes, c'est pas que je suis épuisé, mais j'en ai marre en général et bizarrement (enfin moi je trouve ça bizarre) j'ai surtout mal aux épaules et aux bras.
Alors maintenant que j'ai raconté ma vie, voici mes principales interrogations et j'ai beau lire des tas de posts, visiter des sites, je ne suis pas sûr des réponses :
1/ j'ai lu sur plusieurs sites qu'il ne fallait pas s'entraîner pour la distance qu'on souhaitait faire en compétition. Moi je pensais qu'avant de m'inscrire à un semi, il fallait que je sois capable de courir 20 km mais comment savoir si je tiendrais si je n'en cours que 8 ou 9 lors de mes footings du soir ?
2/ actuellement ma vitesse de course se situe aux alentours de 10km/h. ça veut dire plus de 2 heures sur un semi ou bien est-ce qu'on courre forcement plus vite avec un dossard ? Ou plus doucement ? Est-ce que sur le double de distance, on arrive à maintenir le même rythme parce que si c’est pour mettre une semaine à faire le tour, c’est pas forcément la peine d’y aller ?
3/ avec les éléments que je vous ai donné, pensez-vous que je puisse réussir à courir plus de 2 heures ? J’ai lu sur un site qu'en faisant des petites pauses marchées de 10/15 secondes on récupérait bien mais moi j'ai peur de pas pouvoir repartir d’autant que depuis que je me suis mis à courir, je cours systématiquement non-stop.
4/ Questions subsidiaire : quelque soit la vitesse à laquelle je cours, j'ai l'impression d'être toujours très essoufflé et je ne parviens pas à respirer par le nez. Est-ce normal ? (C'est grave docteur ?)
Voila, je remercie d'avance les bonnes âmes qui me répondront et les courageux qui m'auront lu jusqu'au bout