La fin des 48 Heures de surgères ?
![Message Message](./styles/prosilver/imageset/icon_post_target.gif)
Ce 17 octobre, Sud Ouest a relaté les difficultés rencontrées par Michel Landret et son équipe d'organisateurs des 48 heures de Surgères.
Aprés 22 ans d'existence, c'est la survie même de cette magnifique épreuve internationale qui réunit les meilleurs spécialistes du monde qui est en jeu.
Je croise les doigts pour que des solutions soient trouvées : personnellement, Surgères a été l'étincelle qui m'a amené à l'ultra.
L'article :
Si la vingt-deuxième édition des 48 Heures pédestres a incontestablement été, une nouvelle fois, couronnée de succès avec deux coureurs à plus de 400 km, Otaki le vainqueur et Mangan le second (ils sont seulement six au monde), l'édition 2008 n'est pas encore certaine de voir le jour.
Une certaine morosité s'est installée au sein du groupe de bénévoles, organisateur de l'épreuve. Quelle décision pour 2008 ? Le président Michel Landret a vidé son sac lors de l'assemblée générale. « Plusieurs membres lourdement investis ont décidé de ne pas renouveler leur candidature au motif du ras le bol, (Jean-Jacques Bonneron et Liliane Gobin) ».
Exprimant sa lassitude (à l'image du groupe), sa démotivation, il en a longuement exprimé les raisons (essentiellement liées à la fatigue, à l'essouflement), se mettant lui-même en cause et envisageant l'arrêt dans l'attente d'un second souffle. « L'association est en recul, il n'y a pas de renouvellement. Vous avez des solutions ? Moi, je n'en ai pas », lance-t-il à l'auditoire.
La balle est dans la salle. Une salle pas plus réactive que cela devant la menace d'arrêt, néanmoins, le président propose d'effectuer l'élection du Conseil d'administration et de prendre la décision lors de l'élection du bureau (mardi ndlr).
Cinq personnes ont accepté de renforcer le Conseil d'administration (Laurence Penaud, Jean-Pierre Lefevre, Jean- Pierre Coulongeat et Catherine Lacroix).
Philippe Guilloteau, pour la mairie, a exprimé ses craintes « de voir enterrer les 48 Heures si elles n'avaient pas lieu en 2008. Je serais déçu si cette épreuve phare de Surgères n'existait plus ».
Jean-Guy Branger, sénateur maire, a lui aussi plaidé pour la poursuite : « Je comprends que le président ait besoin de poser son sac mais cela ne suffit pas pour arrêter une manifestation connue et reconnue au niveau mondial après plus de deux décennies de mobilisation. Nous avons une responsabilité collective à prendre et je reste persuadé qu'il y aura une 23e édition ».
Le Conseil d'administration en décidera mardi soir.
Aprés 22 ans d'existence, c'est la survie même de cette magnifique épreuve internationale qui réunit les meilleurs spécialistes du monde qui est en jeu.
Je croise les doigts pour que des solutions soient trouvées : personnellement, Surgères a été l'étincelle qui m'a amené à l'ultra.
L'article :
Si la vingt-deuxième édition des 48 Heures pédestres a incontestablement été, une nouvelle fois, couronnée de succès avec deux coureurs à plus de 400 km, Otaki le vainqueur et Mangan le second (ils sont seulement six au monde), l'édition 2008 n'est pas encore certaine de voir le jour.
Une certaine morosité s'est installée au sein du groupe de bénévoles, organisateur de l'épreuve. Quelle décision pour 2008 ? Le président Michel Landret a vidé son sac lors de l'assemblée générale. « Plusieurs membres lourdement investis ont décidé de ne pas renouveler leur candidature au motif du ras le bol, (Jean-Jacques Bonneron et Liliane Gobin) ».
Exprimant sa lassitude (à l'image du groupe), sa démotivation, il en a longuement exprimé les raisons (essentiellement liées à la fatigue, à l'essouflement), se mettant lui-même en cause et envisageant l'arrêt dans l'attente d'un second souffle. « L'association est en recul, il n'y a pas de renouvellement. Vous avez des solutions ? Moi, je n'en ai pas », lance-t-il à l'auditoire.
La balle est dans la salle. Une salle pas plus réactive que cela devant la menace d'arrêt, néanmoins, le président propose d'effectuer l'élection du Conseil d'administration et de prendre la décision lors de l'élection du bureau (mardi ndlr).
Cinq personnes ont accepté de renforcer le Conseil d'administration (Laurence Penaud, Jean-Pierre Lefevre, Jean- Pierre Coulongeat et Catherine Lacroix).
Philippe Guilloteau, pour la mairie, a exprimé ses craintes « de voir enterrer les 48 Heures si elles n'avaient pas lieu en 2008. Je serais déçu si cette épreuve phare de Surgères n'existait plus ».
Jean-Guy Branger, sénateur maire, a lui aussi plaidé pour la poursuite : « Je comprends que le président ait besoin de poser son sac mais cela ne suffit pas pour arrêter une manifestation connue et reconnue au niveau mondial après plus de deux décennies de mobilisation. Nous avons une responsabilité collective à prendre et je reste persuadé qu'il y aura une 23e édition ».
Le Conseil d'administration en décidera mardi soir.