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La première édition du Val d’Aran by UTMB, qui s'est déroulée le week-end dernier (10-11 juillet) dans les Pyrénées espagnoles, est entachée d'une affaire d'intoxication alimentaire, sans que l'on sache, pour l'instant, si elle est directement liée à la course. L'épreuve accueillait quelque 4 000 coureurs de 75 nationalités.

Chers coureurs :
Tout d'abord, nous espérons que tous ceux d'entre vous qui ont souffert au cours des derniers jours se sont rétablis. Cette situation est notre plus grande préoccupation depuis la fin de la première édition du Val d'Aran by UTMB et nous nous excusons pour la gêne occasionnée.
Dès le moment où plusieurs coureurs nous ont contactés, nous n'avons cessé de travailler pour essayer de comprendre ce qui avait pu se passer et, grâce à votre collaboration, nous avons pu avancer pour essayer de découvrir l’origine du problème.
Après avoir travaillé avec les autorités sanitaires, et grâce aux informations fournies par les personnes concernées, nous avons écarté tout type d'intoxication alimentaire. Toutes les affections liées aux plaintes les plus courantes sont dues à l’ingestion d’eau. Les autorités sanitaires n'ont ouvert aucune enquête officielle, estimant que le nombre total d'affectations rentre dans les paramètres habituels.
Participer à une course d'ultra-trail de tant d'heures en montagne et l'effort physique que cela implique engendre régulièrement des maux de toutes sortes chez les coureurs. Cependant, il est avéré que sur le Val d'Aran by UTMB nous avons détecté un nombre supérieur de personnes qui ont terminé la course avec des problèmes gastriques.
Tous les ravitaillements en eau provenaient de deux systèmes : soit de l'eau minérale naturelle en bouteille, soit des différents réseaux d'eau potable des villages du Val d'Aran, alimentés directement ou dans des citernes transportées en montagne. Du point de vue sanitaire, toute l'eau fournie était propre à la consommation humaine. A travers les différentes communications et sondages réalisés, vous êtes nombreux à nous avoir indiqué qu'avant même le départ vous souffriez déjà d'inconfort, et que certains d'entre vous n'étaient même pas en mesure de prendre le départ. Les eaux du Val d'Aran sont considérées comme des eaux contenant de nombreux minéraux et qui ne conviennent pas à tous les systèmes digestifs.
D'autres nous ont dit que vous buviez de l'eau dans des ruisseaux et les sources naturelles en montagne. Et aussi dans le secteur des mines de Liat et d'Urets (sur le VDA et CDH). De nombreuses analyses ont montré un grand nombre de coureurs avec des niveaux élevés de ferratine. Cela indique que vous avez bu de l'eau dans la zone proche de la mine, qui contient de nombreux minéraux, tels que le fer. Pour la prochaine édition, nous communiquerons sur les lieux où il n’est pas recommandé de boire dans la nature et nous renforcerons la recommandation d’avoir plus d'eau dans les sacs à dos.
Enfin, nous avons détecté un nombre inhabituel de cas survenus dans une section conjointe du VDA et du CDH entre les ravitaillements de Canejan et Montgarri. Vous étiez plus de 2 000 coureurs sur ce tronçon et il y a eu environ 150 personnes concernées qui ont déclaré ne pas avoir bu de liquides non fournis par l'organisation. Nous avons effectué les analyses pertinentes et étudié en détail les systèmes d'approvisionnement et à ce jour nous n'avons pas trouvé de point de contamination précis. Les informations fournies ne définissent pas un modèle unique, l’augmentation des cas n’est pas encore expliquée, mais nous continuerons à travailler pour découvrir ce qui s'est passé.
Pour les prochaines éditions, nous effectuerons un travail plus exhaustif dans le contrôle de l'ensemble du processus, notamment en veillant à ce que l'approvisionnement en eau passe une analyse exhaustive avant d'être consommée.
Pour nous, la santé et la sécurité des coureurs sont primordiales, c’est dans ce cadre que nous avons déployé plus de 60 personnel médical sur l’événement. Dès l'année prochaine, nous déploierons du personnel dédié exclusivement au suivi du protocole sanitaire aux ravitaillements.
Nous nous excusons pour ce qui s'est passé et nous assumons notre part de responsabilité, ainsi que le temps qu'il nous a fallu pour pouvoir partager cette communication. En effet, nous avons voulu privilégier des informations fiables et vérifiées.

Nous restons à votre disposition à cette adresse mail pour toute question.
Merci beaucoup pour votre temps,

a écrit:.... il y a eu environ 150 personnes concernées qui ont déclaré ne pas avoir bu de liquides non fournis par l'organisation.....

a écrit: Merci beaucoup pour votre temps,

Yvan11 a écrit:Une bonne Tourista, un classique du tourisme de masse.

Pas évident pour des urbains du 21e siècle de s'aventurer sans risques dans des contrées sauvages...

Ou alors, encore un coup de l'Aquarius ??? (private joke pour les Amigos de la Team Calor)

Bacchus a écrit:Nous n'avons ni mangé ni bu rien qui ne provient pas des refuges

campdedrôles a écrit:Encore un des dommages collatéraux du vaccin contre le covid...

Bikoon a écrit:La version scato du petit poucet