Kikourou.net

slt,

Ce weekend, j'ai effectué l'Ecotrail de sommand un magnifique parcours montagneux de 42 km avec 3400 m de positif. (félicitation aux traceurs qui nous ont on fait découvrir le Praz de lys)

Par contre pour ma part, j'ai commençé avoir des soucis physiques à partir du 20km.

Symptomes :
-mots de tête aux niveaux des tempes,
-rythme cardiaque élevé par rapport à la vitesse de course
-Etat de fatigue super excessif (plus de jus même ds les bras)

Une fois arrivée, je n'avais pas faim et pas spécialement soif et en mangeant j'avais limite la nausée.

D'après cette charmante description, est ce que quelqu'un aurait vécu une course avec des symptomes similaires et si il a pu les identifier.

Merci de vos commentaires,

sur entrainement ???

mais comment te sentais tu avant la course?

sans etre medecin j'ai connu des coureurs qui ont souffert des maux de tetes et d'une frequence cardiaque excessive suite à une deshydratation

ceci dit, je suis d'accord avec iade, souvent manque d'appetit et frequence cardiaque sont des symptomes de surentrainement

tu t'es senti mieux à partir de quel moment ? arret de l'effort ? apres un litre d'eau ou apres quelque chose de sucré ?

C'est vrai que ça sent le surmenage et la fatigue accumulée mais vu les symptômes je te conseil d'aller voir un médecin .

ce week end il faisait assez beau, je pense également dans ta région. N'as tu pas eu trop chaud.... La nausée d'après course je l'ai eu également après le marathon de Rotterdam en avril où il avait fait également très chaud.

Après course, je ne supportais même pas ma boisson St Yorre Récup, rien que la saveur citronnée m'écoeurait.... il n'y a que le salé qui passait....

Les maux de tête et la nausée moi j'orienterais plus çà du côté déhydratation et éventuellement coup de chaleur..... si tu peux éventuellement faire le rapprochement....

Le coup de chaleur se caractérise par une fièvre supérieure à 40°C, associée à des signes neurologiques graves (pertes de connaissance…), à des manifestations cardiovasculaires (états de choc…), à des signes cutanés (peau brûlante, muqueuses et langue sèches) et parfois à des signes digestifs (nausées, vomissements et diarrhées)

Le coup de chaleur d'exercice ou "hyperthermie maligne d'effort", qui survient au cours d'un effort musculaire intense ou prolongé (exercice sportif…).

Certains médicaments peuvent favoriser sa survenue.

Etat de choc et problèmes des sportifs
Plus grave que le simple coup de chaleur : l’épuisement par la chaleur. Le malade présente alors un état de choc avec accélération du rythme cardiaque et baisse de la pression artérielle. Une perte de conscience ou des convulsions, voire des troubles du comportement ou des hallucinations peuvent également être observés en raison de l'atteinte du système nerveux.

La température excède souvent 40°C et des complications peuvent se développer au niveau d'autres organes. Ce type d'accident médical se rencontre plus volontiers là encore chez les personnes âgées, mais aussi chez des individus dont les capacités de transpiration sont réduites, après prise de médicaments comme les diurétiques ou en cas de maladies associées.

Certaines réactions d’hyperthermie se rencontrent également chez des sujets, qui ont pratiqué une activité physique trop intense pendant une période de trop forte chaleur. Un danger que les sportifs amateurs comme ceux de haut niveau se doivent donc désormais de connaître. Pour limiter le risque de déshydratation, il est recommandé de modérer l’activité sportive pendant les heures les plus chaudes de la journée et de boire des boissons légèrement salées afin de retenir l’eau.

Prévenir un coup de chaleur d’exercice
Cela passe d'abord par un entraînement sérieux avant toute participation à une épreuve sportive intense. En cas d’affection cardiovasculaire ou rénale, il faut s’abstenir et en parler d’abord à son médecin. En cas de prise de médicament, il est nécessaire de se renseigner si ceux-ci ne sont pas susceptibles de favoriser la survenue d'un coup de chaleur.

Ils est indispensable de s'abstenir de prendre de l'alcool 24 heures avant une épreuve sportive intense (çà c'est pour toi BENOS) et éviter les boissons aux propriétés diurétiques (comme le thé ou le café)...

Pendant l'effort, l’apport de boissons doit être important. Il faut enfin que les vêtements soient adaptés, pour une protection de la chaleur (de préférence en coton, de couleur claire, avec une casquette).

Tu pourras trouver d'autres infos sur le site de Doctissimo

A+

José

+1 même trail, même manque de jus...

Mais moi, je sais pourquoi !
Ca fait 3 semaines que je suis d nouveau papa et donc les nuits sont achées (gros manque de someil).

Par contre je note que j'ai ramassé un bon coup de soleil, c'est souvent surprenant mais le voile gris du matin est traitre...

++

eh même sans parler d'exposition directe au soleil, nous sommes inégaux devant notre capacité à pouvoir réguler notre température corporelle par la transpiration.
Personnellement, je transpire pas énormément mais assez rapidement dès le début de mes échauffements.

Cette perte hydrique je dois la compenser régulièrement car si je ne le fais pas, c'est surrégime, le coeur s'accélère donc car l'organisme donne le signal aux vaisseaux de se dilater notamment en surface pour refroidir l'épiderme. Tout le sang (enfin presque sinon bonjour les dégâts) est envoyé en périphérie de l'enveloppe corporelle et certains organes peuvent souffrir de ce manque d'irrigation, avec tous les symptômes qu'on peut imaginer... et le coup de pompe en fait partie....

L'absence de soif à l'arrivée n'exclut en aucun cas le fait d'être déshydraté car c'est justement le problème des personnes âgées, elles ne ressentent pas la soif et pour certaines çà peut être fatal....

Il faut donc boire sans soif mais surtout sans attendre dès les premières minutes d'effort....

Mais l'entraînement également doit être adapté.... Je ne connais pas le vécu sportif de sigma chry mais il faut peut être également exploiter la piste de la prépa.... à un effort aussi exigeant qu'est le trail....

Le week end dernier j'ai participé au 17km de la ronde de chateau gombert (champ provence course de montagne) a Marseille, le thermometre est monté a 30° et je te raconte meme pas en plein soleil )... J'ai senti une subite fatigue et des frissons qui me parcourait le corps (de la nuque aux épaules vers le bas du dos), impossible de mettre un pied devant l'autre, la tete qui tourne ... verdict d'un secouriste qui faisait le parcours avec nous: hypo + deshydratation... il m'a filé une sportenine et m'a conseillé de m'arreter au prochain ravito, je m'y suis arreté 15 minutes, me suis un peu alimenté mais rien ne passait surtout pas le sucre, et j'ai bien bu doucement, ... j'ai repris peu a peu mes esprit et j'ai terminé avec ce qui me restait de jus les 10km restant, mais j'ai fini fracassé ...
Donc pour toi je dirais que ca doit etre un peu de deshydratation ...

,

après 1 jour de repos et 1 ptit footing de récup j'ai super bien récupéré.
C surprenant car vu mon état à l'arrivée, je pensai que j'allai être cassé pdt toute la semaine.

Concernant le moment ou j'ai commencé à me sentir mieux c t, 1 heure après mon arrivée et après une petite sieste ds la voiture. ( j'ai bu 1 litre de jus de fruit à l'arrivée)

Pour répondre à iade38-nimbus, au départ j'été en superforme, j'avais une semaine d'entrainement tranquille derrière moi.

Après analyse et en interprétant vos remarques, je pense que j'ai été victime de déshydratation.

Si je fais le calcul et même à vitesse "modérée" (prépa templier oblige) j'ai du boire environ 5 l en 8 heures de course.

Je pense que ça fait un peu juste pour un effort aussi long.
La prochaine fois je ferai plus attention à mon hydratation et j'utiliserai peut être même mon polar pour me donner la fréquence.

Merci pour vos commentaires,

5 litres pour 8h de course ça te fait 0,625l / heure. En général, l'organisme parvient à assimiler entre 0,5 à 0,7l/h (ça dépend de ta corpulence). Donc je ne pense pas que tu te sois déshydraté outre mesure.

Je sais, ça ne fait pas avancer le schmilblick, mais la raison n'est pas forcément là.

Bons templiers

Coli

J'ai eu quasiment les mêms symptomes que toi, lors de mon 1er 30kms au mois d'août, c surtout les nausées qui m'ont achevées dès la ligne d'arrivée franchie, et elles ont durées 2h30!!
Impossible de manger ni de boire, j'étais une vrai lavette, avec une super envie de me cacher dans un trou le temps que ça passe.
en fait avec le recul, et en ayant parlé avec une amie nutritionniste, il semble que j'étais en hypo, et effectivement j'ai très très peu mangé pendant la course (voire quasiment pas) car je sentais que ça ne passerait pas, par contre j'ai bien bu.
Alors la prochaine fois je ferrai gaffe, mais j'ai pas trop d'idées sur ce que je dois prendre, car y'a pas grand chose qui passe sans problème

koukou kikous!!

Petite expérience : Après 4h de course environ tout va bien, je passe au ravito (banane, pain d'épisse un peu de sucré, un peu de salé...). Je reste sur place un moment, je me fait 1h de route pour rentrer chez moi, douche, je raconte ma course a mon entourage et au moment de se mettre à table (donc 4h après mon arrivée), rien ne va plus tête qui tourne, nausées, impossible de tenir ma fourchette, je peux rien avaler...

Je m'allonge et prends 2 sucres...Après 10 min je sens que çà revient j'ai faim, j'ai soif.C'est passé, plus rien.

Je me dis que j'ai fait une hypo?
Aurait il fallu que je fasse un repas plus consistant rapidement après la course sans me contenter du ravito d'arriver?
C'est qd même bizarre que çà arrive si longtps après la course sans problème avant (prise de boisson et alimentation en course normale)??
Je suis peut être rester sur l'apport du ravito pendant 4h après la course et après plus de carburant?

En tout cas çà fait tout drôle!!
Pour la prochaine, j'aurai le coffre plein de DOOOONNUUUUUUUUTS

Tu sais Greg, moi le diabétique insuliné,je fais courses et entraînements sans problèmes mais sur le coup de 2 ou 3h du matin, si je ne contrôle pas ma glycémie et si ma femme me laisse faire (dormir), eh bien je "pars" et c'est le coma. Les pompiers et le SAMU , par le passé en ont su quelque chose ! J'essaie de ne plus me laisser piéger, en me contrôlant la nuit. Au-dessous de 0,50g de glycémie, j'ouvre le pot de Nutella, mon carburant miracle, et ça repart! Tout ça pour te dire que chez moi, cela se passe aussi quelques heures après le repas du soir et après le sport.

effectivement Greg même si tu fais attention à tes ravitos pendant la course, tu consommes du carburant et tu brûles donc tes glucides (lents ou rapides)... Par contre une fois l'arrivée franchie, il vaut mieux privilégier les sucres dits lents, les céréales complètes, bananes éventuellement...; Sinon, dès que tu vas ingérer trop de sucres rapides ton organisme va détecter une arrivée trop importante de glucose et lancer la sécrétion d'insuline pour faire baisser la glycémie et dans certains cas tu peux faire une hypo réactionnelle..... C'est un peu schématisé mais çà fonctionne en gros comme cela. C'est d'ailleurs pour çà qu'avec les gels énergétiques, il faut juste les prendre au départ de la course car si tu les prends trop tôt, tu risques les mêmes désagréments....